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"Detecting identity: a reasonable challenge for prehistorians? The case of archaeoanthropology and the Natufian context". Paris-Cambridge Seminar in Archaeology organisé par Emmanuelle Honoré (UMR 7041 et MSC fellow Cambridge), Mc Donald Institute for Archaeological Research, Université de Cambridge, le 24 novembre 2017

Fichier de présentation et versions préparatoires, texte de la communication, illustrations préparatoires, photographies du séminaire, courriels, annonce du séminaire.

Deuxième campagne, fiches n°514 à 976

Dates des fiches : 27 décembre 1934 au 4 avril 1935.

Liste des objets (entiers ou fragments) :

  • Outils, armes : masse d’arme, racloir, lame, glaive, couteau, couteau avec un rivet, hache, fusaïole, peson pour fil à plomb, herminette, poignard, goujon, hameçon.

  • Récipients : coupe, bol, vase, goulot, bec, jarre, vase-coupe, couvercle, céramique, assiette, poterie, flacon, petit flacon à parfum, gobelet, gobelet à bec, gobelet-théière, moule, godet, bouteille, récipient rituel, plat, marmite, tasse, jatte.

  • Bijoux : bracelet, anneau, bague, pendentif, collier, pendeloque, perle.

  • Statues, statuettes, figurines : statuette et figurine acéphale, statuette et figurine de femme, de femme acéphale, femme nue, tête de femme, figurine animale, tête de figurine animale, cerf avec bois, bouquetin, tête de bouquetin, tête de taureau, bélier, tête de bélier, mouton, camail ?, figurine-plaquette, figurine-plaquette de dieu imberbe, figurine d’un personnage barbu, bouquetin, bas de figurine, figurine modelée en femme au nez d’oiseau, statue de Patési (Ishtup-Ilum, shakkanakku de Mari), tête d’Ishtar, ampoule.

  • Autres : barcasse, passant, amulette, taureau-amulette, aigle-amulette, cylindre, boule, protège-pointe, tablette, tête de taureau, bloc rectangulaire, plaquette, tesson peint, grenouille, aiguille, bulle, peson, rosace, buste et tête d’un personnage, tête animale, vide poche, épingle, plaque, plaquette, hochet, poids, contrepoids, fragment de fenêtre, gond, crochet, bouton, rosace, manchon, spatule, feuille d’or, languette, support d’offrandes, support de jarres, disque, aigle stylisé, spécimen de peinture murale, clou, brique estampillée.

  • Liste des matériaux utilisés : pierre, pierre blanche, pierre beige, pierre grise, pierre gris bleu, gris vert, pierre rosée, pierre de chaux, pierre de sable, lapis lazuli, pierre tendre, or, albâtre, terre cuite, onyx, marbre, bitume, nacre, coquille, os, coquille nacrée, gypse, stéatite, bronze, cuivre, argent, gypse, cornaline, céramique, céramique grise, poterie noire, ivoire, hématite.

Absence des fiches n° : 616 à 637, 648, 739 à 741, 772.
Les fiches n°557, 558, 537, 538, 566, 638, 639, 640, 642, 643, 644, 679, 680, 681, 703, 743, 735-738, 742, 811-814, 819, 820-823, 825, 829, 830-847, 955-962, ont été prélevées pour être mises dans le fichier des tombes.
Présence de photocopies.

Deuxième campagne, hiver 1934-1935

Photographies portant les numéros 1092 à 1291, 1302 à 1409, 1411 à 1419, 1677 à 1679.
Certaines photographies ont disparu. Elles sont signalées dans les articles concernés.
Pour chaque ensemble de photographies, un renvoi vers les pages des carnets numérisés est indiqué.

Deuxième fichier descriptif

Les fiches portent les informations suivantes : numéro de la fiche, dessin(s) de l’objet collé(s), numéro de la planche de dessins, numéro MF, numéro de photographie, provenance.
Ces informations peuvent être complétées par une mention de la période, une description de l'objet et l'année de campagne.
Les numéros de fiches ont été repris du premier fichier descriptif et correspondent donc au même objet.

On notera que certaines fiches concernent le site de Sibri.

"Dharih" Une étape nabatéenne au nord de Pétra (Jordanie)

L'exposition a été conçue et réalisée par Martine Esline (MAE, UMS 844) au cours de l'hiver 2006. Les auteurs des photographies sont François Villeneuve, Martine Esline, H. Dibaji, Y. Zoubi, J.P. Braun, H. Fontaine, J. Taylor.
L'auteur des textes et des légendes est Fr. Villeneuve (UMR 7041, Equipe Archéologie du Proche-Orient hellénistique et romain).

Texte d'introduction de Fr. Villeneuve
Dharih, village nabatéen fouillé par les Jordaniens et les Français

Les Nabatéens, grands caravaniers et agriculteurs, sont encore mal connus en dehors de leurs grandes villes, Pétra, Hégra, Bosra. Depuis 1984, une équipe franco-jordanienne observe les traces de leur vie à la campagne : c’est à Dharih, déserté depuis des siècles, dans la belle vallée du Laaban, sur la fameuse “route des rois” que parcourent encore les visiteurs, à trois étapes caravanières au nord de Pétra.
Il y a là un vaste sanctuaire, les restes d’un village antique avec ses habitations et ses huileries, ceux de sa nécropole, et aussi peut-être une hôtellerie, un probable caravansérail et bien des traces de hameaux, d’adductions d’eau, de terrasses agricoles ou de carrières. Le sanctuaire (Ier – IVè siècles apr. J.-C.), autour d’un temple consacré au culte des bétyles, est le plus amplement fouillé du monde nabatéen. Il retient l’attention par la statuaire de sa façade, en particulier une frise qui représente les figures du zodiaque couronnées par des Victoires, et un fronton orné de centaures marins et d’aigles, et aussi par son décor intérieur stuqué. Ces sculptures sont les principales attractions de l’exposition « Pétra et les Nabatéens » qui circule en Amérique du Nord depuis 2003 (à Gâtineau en 2006) et arrivera à l’Institut du monde arabe en octobre 2008. Parmi les vestiges remarquables se trouve aussi un tombeau monumental à trente sépultures, daté vers 110 apr. J. – C., et une grande maison luxueuse, pourvue de thermes et d’installations de culte, qui domine le temple. À l’époque principale d’occupation de Dharih, du Ier au milieu du IVè siècle apr. J.-C., c’est–à–dire à la fin de l’indépendance nabatéenne et pendant la période nabatéo-romaine, Dharih était une halte caravanière, un lieu de pèlerinage traditionnel, et une petite localité de paysans oléiculteurs dominés par une grande famille locale qui contrôlait le sanctuaire.

Chose peu surprenante dans un environnement très favorable (pour la région), on trouve à Dharih bien d’autres phases aussi, richement documentées : un petit établissement du Néolithique à céramique A (PNA), des occupations de l’âge du Bronze Ancien et de l’époque édomite (vers le VIè siècle av. J.-C), et une remarquable réoccupation antique tardive, villageoise : successivement chrétienne puis, très tôt, islamique — celle-ci illustrée par plusieurs inscriptions arabes de très haute époque.

MERCI aux principaux partenaires : Ministère des affaires étrangères (DGCID) / Université du Yarmouk (Irbid) / Institut français du Proche-Orient / UMR ArScAn ( notamment équipes apohr et limc ) / Département des Antiquités de Jordanie.
IN MEMORIAM JOHANNIS STARCKY & ERNESTI WILL & ALI JABRI.

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