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Inventaires
Expositions de la Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie
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49. Vivre avec les rennes. Aspects symboliques. Lors des fêtes de saison, les objets rituels, protecteurs de la famille, et les planches à feu sont associés aux rituels et « nourries » de moelle de renne. Atchaïvaïam, Nord Kamtchatka

La photographie date du printemps 2000.
Photo : Ethno Renne
Sylvie Beyries, CR CNRS, UMR 6130 Centre d'études de la Préhistoire, de l'Antiquité et du Moyen-Age.
Francine David, IR CNRS, UMR 7041 Archéologies et Sciences de l'Antiquité, ArScAn-Ethnologie préhistorique.
Claudine Karlin, IR CNRS, UMR 7041 Archéologies et Sciences de l'Antiquité, ArScan-Ethnologie préhistorique.

50. Vivre avec les rennes. Aspects symboliques. Près de la tombe d’un éleveur évène, les bois de ses rennes sacrifiés. Pour l’accompagner dans l’au-delà ils sont accrochés à un trépied. Région de Sredne-Kolymsk, Yakoutie. Photographie non diffusable

La photographie date de l'automne 2000.
Auteur : Joëlle Robert-Lamblin, DR CNRS, UPR 2147 Dynamique de l'évolution humaine : individus, populations, espèces.

51. Vivre avec les rennes. Aspects symboliques. Les deux grands-pères : le jeune garçon est la réincarnation de son grand-père et traité comme tel. Région d’Atchaïvaïam, Nord Kamtchatka

La photographie date de l'automne 1998.
Photo : Ethno Renne
Sylvie Beyries, CR CNRS, UMR 6130 Centre d'études de la Préhistoire, de l'Antiquité et du Moyen-Age.
Francine David, IR CNRS, UMR 7041 Archéologies et Sciences de l'Antiquité, ArScAn-Ethnologie préhistorique.
Claudine Karlin, IR CNRS, UMR 7041 Archéologies et Sciences de l'Antiquité, ArScan-Ethnologie préhistorique.

Hommage à l'hospitalité syrienne

Il y a 10 ans Yves Guichard (UMR 7041) est passé de l'état d'anthropologue de terrain à celui de photographe spécialisé dans la photographie aérienne par cerf volant. Il opère 6 à 8 mois par an pour le compte de divers organismes et institutions (CNRS, Universités, U.N.E.S.C.O. Direction des Antiquités de Damas, E.P.H.E, Louvre, IFAO. sur des sites archéologiques du Proche Orient (Syrie, Jordanie, Egypte, Oman, Yémen).
L’exposition a été conçue et réalisée par le service photographique de la Maison René-Ginouvès (USR 3225) durant l'été 2004.
Photos et texte : Yves Guichard (UMR 7041)
Numérisation et tirages numériques : Martine Esline, photographe (USR 3225), Nanterre.

Texte d'introduction d'Yves Guichard
"Fin 90 début 2000 et pendant plusieurs années consécutives, en prospection sur les bords de l'Euphrate en compagnie de Justine Gaborit, j'ai découvert la simplicité de l'accueil des personnes qui nous hébergeaient chaque soir, accueil chaleureux ou digne sans affectation, où chacun au travers de sa personnalité montrait combien l'hospitalité est une pratique profondément ancrée dans la culture de tous. Si le travail de documentation archéologique est resté le fil conducteur, par ces rencontres la recherche s'est vite fondu en un tissu de relations humaines. Sans cette relation humaine tout travail de terrain n'est qu'un accaparement de plus. Comme chacun avait grand plaisir à être photographié, j'ai pris et multiplié tous ces regards qui s'offrent sans rien demander. Mais ce regard qui donne et ne demande rien, est en fait d'une haute exigence, il demande le meilleur de vous-même; être là.
Puis j'ai travaillé avec d'autres personnes dans d'autres régions de Syrie, mais jamais ne s'est démenti cette simplicité et cette dignité dans l'accueil. Je me sens très redevable envers toutes ces personnes de m'avoir ouvert sur une générosité qui se déploie dès le premier contact. Ces regards qui n'appellent que le plaisir partagé, se sont multipliés, répétés au gré des missions, certaines personnes sont devenues de vrais amis, chaque mission est un plaisir renouvelé. A toutes ces personnes rencontrées une fois ou plusieurs, je voulais rendre hommage. Et le meilleur hommage à leur rendre est peut être d'exprimer notre propre bonheur de savoir qu'ils existent. En restituant par la photo ces regards ouverts, dignes, généreux ou rieurs j'espère faire partager cette bonne humeur."

Prises de vue de matériels archéologiques. Détails et macro-traces

Exposition de l'été 2006.
Serge Oboukhoff (MAE, UMS 844) a réalisé les photographies avec un appareil numérique de 6 millions de pixels.

Texte d'introduction d'André Pelle
"Depuis plusieurs années, les expositions se succèdent dans le hall de la Maison René-Ginouvès. Elles présentent les recherches des équipes dans leurs diversités.
Nous avons le choix de valoriser, chaque été, le travail photographique d’un agent en particulier, pourvu que les images présentées ne s’éloignent pas trop du terrain ou des thèmes de recherches engagés dans notre Maison.
Certaines équipes, comme l’UMR 7055 « Préhistoire et archéologie » anciennement basée à Meudon, connaissent Serge Oboukhoff depuis longtemps. Les photographies qu’ils présente aujourd’hui viennent également de sa collaboration avec l’UMR 8096 « Archéologie des Amériques » et l’UMR 7041 « Archéologie et sciences de l’Antiquité . Nous les regarderons comme de la matière ayant donné des formes fonctionnelles. Terre, pierre, os, …statuettes, outils… Matière et forme macro-photographiées puis agrandies, pour leur lecture, au-delà des possibilités de perception de l’œil nu. Le rendu photographique peut nous sembler irréel si l’on ne possède pas la connaissance de la demande du chercheur à son photographe : « Serge est-il possible de voir toutes les facettes de cet outil ? . Les prises de vue réalisées avec ces instructions s’éloigneront alors de celles qui rechercheraient la fonction de l’objet.
Comment façonner la lumière pour faire ressortir la matière ? Si l’on pose cette question à Serge Oboukhoff, il nous répond que « la meilleure source est le soleil. Que l’objet est fait pour être vu sous celui-ci. Le photographe dans son studio de prise de vue ne ferait alors que reproduire le soleil ! On a tous vu sur nos terrains archéologiques, le chantier se contraster au soleil montant ; Devenir illisible au zénith ; puis l’on a choisi la lumière douce du soleil levant ou un ciel légèrement brumeux pour réaliser nos images. On a cherché du détail dans les hautes et les basses lumières en utilisant un soleil tamisé. Même un jour, on a regretté de ne pouvoir tourner un peu le soleil pour qu’il éclaire plus correctement une coupe ou une structure ! C’est de la même façon que Serge Oboukhoff tourne et oriente son unique source de lumière artificielle sur son sujet, recherchant l’angle d’incidence idéal, évitant la lumière directe débouchant une ombre trop sombre à l’aide d’une simple feuille de papier blanc mais sans trop l’approcher pour ne pas tuer le contraste."

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