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Notice d'autorité

Deshayes Jean

  • FRAEPMSHRG-TT
  • Personne
  • 1924-1979

Jean Deshayes (1924-1979) était professeur d'archéologie orientale à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Spécialiste de l'archéologie iranienne depuis la période néolithique jusqu'à l'époque islamique, il a dirigé en particulier, les fouilles du site de Tureng Tepe (Iran) entre 1960 et 1977.

Repères chronologiques :

    1. Agrégation de Lettres.
  • 1949-1952. Membre de l'École française d'Athènes.
  • 1952-1958. Attaché de recherche au CNRS, Institut français d'archéologie de Beyrouth.
  • 1958-1961. Pensionnaire scientifique à l'Institut français d'archéologie de Beyrouth.
  • 1961-1968. Professeur d'archéologie orientale à l'Université de Lyon.
  • 1968-1979. Professeur d'archéologie orientale à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
  • 1973-1976. Vice-président de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Unité mixte de recherche (UMR) 9993 « Centre de recherches archéologiques Indus-Baluchistan, Asie centrale et orientale »

  • FRAEPMSHRG-UMR9993
  • Collectivité
  • 1975-2013

L'UMR 9993 « Centre de recherches archéologiques Indus-Baluchistan, Asie centrale et orientale » est l'héritière de deux unités : l'URA 16 et l'UPR 316 créées respectivement en 1975 et en 1986. Après la dissolution de l'UMR, les programmes de recherche sont poursuivis dans le cadre de l’équipe Archéologie de l’Asie centrale (UMR 7041 Archéologies et Sciences de l’Antiquité) sous la direction de Corinne Debaine-Francfort. Catherine Jarrige, Gonzague Quivron et Marielle Santoni rejoignent l’équipe en tant que chercheurs associés.

Création de l’unité de recherche associée (URA) 16 « Mission archéologique de l’Indus » (1975).
Rattachement de l’unité au Centre de recherches archéologiques du CNRS sous le nom d'ERA 16 (1977).
L’URA 16 devient l’unité propre de recherche (UPR) 316 du CNRS « Centre de recherches archéologiques Indus-Baluchistan » (1986).
Elle est remplacée par l’unité mixte de recherche (UMR) 9993 « Centre de recherches archéologiques Indus-Baluchistan, Asie centrale et orientale » (1994).
Dissolution de l'UMR le 31 décembre 2013.

Depuis sa création et jusqu’en 2009, l'unité est dirigée par Jean-François Jarrige et Catherine Jarrige, co-directrice. En 2010, Olivier Lecomte prend la direction de l’UMR.

Localisation : Musée national des Arts asiatiques Guimet 6 place d’Iéna 75016 Paris.

Unité de recherche associée n°19 Iran Sud

  • FRAEPMSHRG-URA19
  • Collectivité
  • 1973-1986

L'Unité de recherche associée, URA 19 du CNRS (Centre de recherches archéologiques) a été dirigée par D. Dollfus de 1975 à 1986.
"L'URA 19 rassemble à temps plein ou partiel des archéologues, des épigraphistes et des chercheurs de disciplines connexes à l'archéologie (numismate, paléoethnozoologue, paléoethnobotaniste, géologue de la surface, géophysicien). Le programme des recherches est centré sur Suse et sa région : 5000 ans d'occupation quasi ininterrompue.
La séquence archéologique et chronologique (absolue et relative) des sites de Susiane et de Suse constituent le pivot de l'histoire de l'Iran du Sud-Ouest et, à un moindre degré, de la Mésopotamie à l'Ouest, du Plateau iranien et des Pays du Golfe à l'Est.
Les recherche sur le terrain ont été conduites, selon les grandes périodes, par G. Dollfus, pour les 6e et 5e millénaires, A. Le Brun et H.T. Wright pour les 4e et début du 3e millénaires, E. Carter pour le 3e et début du 2e millénaires, P. de Miroschedji pour la fin du 2e millénaire et le 1er, R. Boucharlat pour les périodes achéménide, parthe, sassanide, M. Kervran pour la période islamique ainsi que par F. Vallat pour l'épigraphie et R. Gyselen pour les études de numismatique." (URA 19 - Iran Sud (Centre de recherches archéologiques du CNRS), rapport d'activité 1983, p. 1.).

Sans titre

La mission, sous la direction de Jean-François Bouchard, directeur de recherche au CNRS, a pour objectif l'étude du littoral Pacifique Nord équatorial (Nord de l’Équateur et Sud de la Colombie) entre le VIe siècle av. J.-C. et 1532 après J.-C.
L'étude, conduite à partir du site d'El Morro, porte en particulier, sur le rôle de ce site dans les échanges interrégionaux sur ce littoral.
La Mission a bénéficié du soutien du ministère des Affaires étrangères. Elle a été menée dans le cadre de l'UPR 312 du CNRS en collaboration avec l'Institut colombien d'anthropologie.

Sans titre

La mission, sous la direction de Jean-François Bouchard, directeur de recherche au CNRS, a pour objectif l'étude du littoral Pacifique Nord équatorial (Nord de l’Équateur et Sud de la Colombie) entre le VIe siècle av. J.-C. et 1532 après J.-C.
L'étude, conduite à partir du site d'El Morro, porte en particulier, sur le rôle de ce site dans les échanges interrégionaux sur ce littoral.
La Mission a bénéficié du soutien du ministère des Affaires étrangères. Elle a été menée dans le cadre de l'UPR 312 du CNRS en collaboration avec l'Institut colombien d'anthropologie.

Jean Perrot

  • Personne
  • 1920-2012

Jean Perrot est né le 10 juin 1920 à Landresse (Doubs) près de Besançon, d’un père instituteur et directeur d’école et d’une mère institutrice. Après des études secondaires à Besançon, puis Vesoul, il s’installe à Paris en 1939 pour suivre l’enseignement de l’École Nationale Supérieure des Arts décoratifs. Passionné par l’Orient, attiré par l’architecture et l’archéologie, il s’inscrit en 1942 à l’École du Louvre. Il y suit les cours d’André Parrot et René Dussaud en archéologie orientale puis ceux de James G. Février sur les Phéniciens à l’EPHE. En 1945, à la fin de sa formation à l’École du Louvre, une bourse de l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres lui est proposée pour suivre une formation à l’archéologie de la Palestine durant un an, à l'École biblique et archéologique de Jérusalem. Il y est accueilli par le père Vincent qui le forme et effectue ses premières fouilles aux côtés du père Roland de Vaux à Telle el’Farah près de Naplouse. Le 1er octobre 1946, certainement sur recommandation de René Neuville, Jean Perrot entre au CNRS en tant que stagiaire pour une période d’un an renouvelable. Il y fera toute sa carrière.
Il développe d'abord ses recherches en Israël sur les sociétés pastorales du IVe millénaire, puis sur la néolithisation (Abou Gosh, Abou Matar, Mallaha). Au début des années cinquante, interrompant pour quelques temps ses activités de terrain il revient à Paris pour suivre les cours de René Vaufrey et d’Henri Victor Vallois à L’Institut de Paléonthologie Humaine et ceux d’André Leroy Gourhan au Musée de l’Homme. C’est durant ce séjour en France qu’il rencontre François Bordes et Denise de Sonneville-Bordes. Leurs échanges permettent à Jean Perrot de perfectionner ses connaissances en typologie et débouche en 1954 sur la publication d’un ouvrage de référence avec D. de Sonneville-Bordes : le Lexique typologique du Paléolithique supérieur. Rentré en Israël en 1952, à la fin de la guerre d’indépendance, il reprend ses activités de terrain, sur deux nouveaux sites proche de Beershéva, Abou Matar en 1953 et Safadi en 1954. Sollicité par l’archéologue, politicien et militaire israélien Yigaël Yadin (1917-1984), il entame des fouilles à Hatzor en 1955 et y applique librement ses méthodes de fouille. C’est durant la campagne 1955 qu’il est appelé pour authentifier un site archéologique découvert à l’occasion de travaux de captation de la source d’Ain Malaha dans la vallée du Jourdain (lac Houleh). Un diagnostic archéologique réalisé en accord avec le Département des Antiquités lui permet de rapprocher le matériel lithique découvert de celui des sites natoufiens fouillés par l’archéologue anglaise D. Garrod (grotte de Shukbah et d’El Wad).
En 1958, sous l'influence de R.J. Braidwood, il développe des recherches plurisciplinaires qui le conduisent en 1964 à créer au CNRS une RCP (recherche coopérative sur programme, RCP50 puis RCP362) : "Civilisations préhistoriques et protohistoriques du Proche-Orient asiatique" réunissant géologues, anthropologues, archéozoologues, paléobotanistes de plusieurs nationalités travaillant sur plusieurs pays du Proche-Orient et en Ethiopie. Plus tard il fait évoluer la mission française en Israël, d'un cadre au départ informel à une Mission permanente du CNRS (MP3) qui devient le Centre de recherche français du CNRS en Israël ; il le dirige jusqu'à sa retraite. En juin 1967, à la demande d’André Parrot, prenant la succession de Roman Ghirshman (1895-1979), il est nommé par le ministère des Affaires étrangères directeur de la Délégation archéologique française en Iran (DAFI) et devient directeur de la Mission archéologique de Suse. En 1973, il fonde avec Bernard Vandermeersch la revue Paléorient, revue pluridisciplinaire de préhistoire et protohistoire de l’Asie du Sud-Ouest et poursuit une activité éditoriale jusqu’à la fin de sa vie.

François Valla

  • Personne
  • 1942-

François Valla est spécialiste de la préhistoire du Proche-Orient. Directeur de recherche au CNRS, il est rattaché à l'équipe Ethnologie préhistorique (UMR 7041 Archéologies et sciences de l'Antiquité).
Après l’obtention d’un baccalauréat en 1961, il s’inscrit en licence de théologie à la faculté de théologie protestante de l’université de Strasbourg, puis en 1968, quitte l’Alsace pour Paris et s’oriente vers une licence ès lettres à l’université de Paris Sorbonne. Il prépare ensuite une maîtrise spécialisée en art et archéologie (préhistoire) sur « Les fouilles françaises à Auvernier (Suisse) en 1948 » à l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne qu’il obtient en 1971. Trois ans plus tard, il obtient un diplôme d’Elève titulaire de l’école biblique de Jérusalem.
En 1976, il soutient une thèse de doctorat en préhistoire sur « L’industrie lithique du gisement natoufien de Mallaha (Eynan), Israël » à l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne, puis, en 1983, une thèse d’Etat es lettres et sciences humaines, sur « Les industries de silex de Mallaha (Eynan) et du natoufien dans le levant », également à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne.
Tout au long de sa carrière, « il s’est attaché à reconstituer la vie des chasseurs-cueilleurs plus ou moins sédentaires dits « natoufiens », connus surtout dans le sud du Levant (Israël, Territoires palestiniens, Jordanie). Après avoir tenté de faire le point des connaissances, il a cherché à établir une chronologie relative des gisements en s’appuyant sur les stratigraphies, la sériation des outils de silex et les dates C.14 afin d’esquisser la trajectoire de populations qui ont occupé la région pendant plusieurs milliers d’années. Entre autres résultats, ces travaux ont fait connaître de nouvelles maisons, en particulier dans le Natoufien final (cf. Thème La néolithisation du Proche-Orient : le Natoufien). Ils ont aussi mis en évidence dès le Natoufien ancien une relation affective entre l’homme et le chien manifestée par la position des corps dans les tombes » (F. Vallat ; site de la MAE).
Il a dirigé des prospections préhistoriques dans le nord du Néguev avec I. Gilead (1978-1979) et des fouilles sur les terrasses d’El-Ouad (1980-1981) et d’Hayonim (1980-1981 et 1985-1989) avec O. Bar-Yosef. À partir de 1973, il est introduit à Mallaha par Jean Perrot et Monique Lechevallier avec qui il co-dirige le chantier jusqu’en 1976. Il reprend des fouilles sur le site en 1996, en collaboration avec Hamoudi Khalaily, et ce jusqu’en 2005.

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