Zone d'identification
Cote
Titre
Date(s)
- 2011 (Production)
Niveau de description
Dossier
Étendue matérielle et support
44 photographies numériques et 45 tirages photographiques 30X40 coul.
1 catalogue numérique natif et tirage papier
5 fichiers de textes et légendes
1 fichier de présentation de l'exposition
1 affiche papier
Zone du contexte
Nom du producteur
Histoire archivistique
Source immédiate d'acquisition ou de transfert
Zone du contenu et de la structure
Portée et contenu
L’exposition a été réalisée par Fanny Bastien et Martine Esline (MAE, USR 3225) au cours du printemps 2011, sur proposition de Pierre Rouillard , directeur de la Maison René-Ginouvès. Les auteurs des textes et des légendes sont Pierre Rouillard et Gérard Monthel.
Texte d'introduction de Pierre Rouillard, Jésus Moratalla, Laurent Costa, Christian Montenat, Gérard Monthel
"Les techniques d'extraction évoluent peu dans le temps, au moins, bien sûr, jusqu'à la période de la mécanisation violent par l'utilisationdes explosifs au début du XXème siècle. les enlévements sont essentiellement réalisés avec une sorte de pioche ou pic dont le fer possédait un tranchant large d'environ 3 cm, en moyenne, et perpendiculaire à l'emmanchement. On y maniait aussi le taillant ou la polka pour régullariser ou aménager les fronts. quelques levages ont été terminés avec des coins.
Un des intérêts du site de El Ferriol est qu'il réunissait dans des "loges" contiguës, carriers et tailleurs de pierre. Lorsqu'il extrayait un bloc, le carrier était avant tout guidé par la qualité de la roche. Le tailleur orientait ensuite ses choix en fonction de ses besoins, bloc d'architecture, de sculpture de taureau ou de buste. Il choisissait sa pierre dans un "calepin" où les cailloux bruts d'arrachement pouvaient avoir une longueur de 0,80 m, de 1m, de 1,30 m... La découverte d'une ébauche de sculpture d'époque ibérique prouve que ces savoir-faire étaient attenants. La présence d'une vasque abandonnée, car brisée lors de son épannelage, le dit aussi. les éclats de taille de petit calibre, amoncelés en "tas", amas coniques sur lesquels travaillaient les tailleurs, voire les sculpteurs, l'explicitent tout autant. ( De là vient l'expression "travailler sur le tas").
Trois qualités de pierre sont attestées dans cette région. le type présent à El Ferriol est un calcaire bioclastique fin, beige jaunâtre du Miocène inférieur-moyen, celui utilisé pour la Dame d'Elche. Aussi conduisons nous une une autre enquête qui vise à retrouver les usages du calcaire de El ferriol dans les sculptures et les édifices proches. Monforte del Cid et Elche, l'un au nord, l'autre au sud de El Ferriol, à une dizaine de km dans chaque cas, l'ont mis en oeuvre à des époques variées. Nous le savions pour la sculpture ibérique de La Alcudia et d'Elche et les fouilles récentes conduites à Monforte del Cid nous ont confirmé son usage dans la sculpture animale d'époque ibérique.A Elche même, pour la construction de l'Ayuntamieto ( un édifice datant en partie du XVIème siècle) du calcaire de El Ferriol a été utilisé. Mais la principale consommatrice de ce calcaire est l'église Santa Maria, construite au XVIIIème siècle : une partie des mus et les sculptures du somptueux portail sud sont en calcaire de El Ferriol."
Évaluation, élimination et calendrier de conservation
Accroissements
Mode de classement
Zone des conditions d'accès et d'utilisation
Conditions d’accès
Reproduction interdite sans autorisation.
Conditions de reproduction
Langue des documents
Écriture des documents
Notes de langue et graphie
Caractéristiques matérielle et contraintes techniques
Instruments de recherche
Générer l'instrument de recherche
Zone des sources complémentaires
Existence et lieu de conservation des originaux
Existence et lieu de conservation des copies
Unités de description associées
Note de publication
Site de l'exposition "Les carrières de El Ferriol et l'atelier de sculpture d'Elche (Alicante)" : http://www.mae.u-paris10.fr/site-expo/accueil/accueil-ferriol.htm (consulté de 5/11/2021).