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Cours et conférences

Après une première thèse intitulée "Habitations gauloises et villas latines de la cité des Médiomatrices", soutenue en 1906 à l’École des hautes études, Albert Grenier est maître de conférence en Grammaire antique à la Faculté des Lettres de Nancy. Il prépare alors sa thèse de doctorat sur la protohistoire de Bologne. Entre 1914 et 1918, Albert Grenier est mobilisé en tant qu'officier d'infanterie. Après la guerre, en 1919, la chaire d'antiquités gallo-romaines et rhénanes est créée pour lui à la Faculté des Lettres de l'Université de Strasbourg. Albert Grenier y enseignera jusqu'en 1935. Quelques manuscrits de cours ainsi que des notes de travail témoignent de ses premières années d'enseignement entre 1919 et 1925. En 1935, Albert Grenier occupe la chaire d'antiquités nationales au Collège de France, rétablie pour lui après la mort de Camille Jullian. Parallèlement, il assure la direction de la section Antiquités de la Gaule celtique et romaine à l’École des hautes études. Il mènera ce double enseignement jusqu'en 1945, à Paris et à l'Université de Montpellier où la chaire du Collège de France est transférée durant la seconde guerre mondiale. Les textes de cours conservés couvrent les années d'enseignement au Collège de France et l'année 1932-1933 durant laquelle Camille Jullian, alors malade, demande à Albert Grenier de le suppléer.

Organisation de la recherche archéologique

A la suite de la "loi Carcopino" (1941) relative à la réglementation de l'archéologie en France, le CNRS est chargé de la nouvelle organisation des fouilles et des publications. Pour cela, sont créés le Comité technique de la recherche archéologique en France, la XVe Commission du CNRS et la revue "Gallia". Ces trois organes sont présidés par Albert Grenier. C'est dans le cadre de cette nouvelle organisation de l'archéologie qu'en 1949, le CNRS demande à Albert Grenier de mener une enquête sur l'activité et l'orientation scientifique des sociétés académiques ou savantes intéressées par l'archéologie et la Préhistoire. L'objectif de cette enquête est de fixer à l'échelon national, l'état de l'activité scientifique et d'offrir un soutien aux Sociétés. Les courriers échangés avec les directeurs des circonscriptions ainsi que les questionnaires remplis par les sociétés savantes constituent la plus grande part des documents conservés.

Correspondance scientifique de Camille Jullian

Les lettres peuvent être accompagnées de photographies, cartes postales, tirés à part, notes, cartes, dessins, publications.
La correspondance est relative à des vestiges découverts en France (Aquitaine, Auvergne, Bourgogne, Bretagne, Centre, France-Comté, Haute-Normandie, Ile-de-France, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, Nord-Pas-de-Calais, Pays-de-la-Loire, Picardie et Champagne-Ardenne, Poitou-Charentes, Provence-Côte-d'Azur, Rhône-Alpes) et hors de France.
Certaines lettres se rapportent à des vestiges de provenance inconnue.
Présence de lettres illisibles et de lettres personnelles classées en fin de dossier.
Inventaire joint au dossier.

Jullian Camille

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