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Notice d'autorité

Mission archéologique de Tumaco (Colombie)

  • FRAEPMSHRG-MATU
  • Collectivité
  • 1976-1980

Les fouilles de la région de Tumaco, sur le littoral sud-ouest de la Colombie, ont permis de mettre au jour plusieurs sites d'habitats occupés du 5e siècle av. J.-C. au 16e siècle de notre ère. La Mission, dirigée par Jean-François Bouchard, directeur de recherche au CNRS, a bénéficié du soutien de la DGRCST du ministère des Affaires étrangères, de l'Institut colombien d'anthropologie et du CNRS (URA 25 du Centre de recherches archéologiques).

Mission archéologique de Tel Yarmouth (Israël)

  • FRAEPMSHRG-MATY
  • Collectivité
  • 1980-2015

Tel Yarmouth est situé à 25 kilomètres au sud-ouest de Jérusalem, au pied des monts de Judée. Le site, tell de 16 hectares composé d'une acropole et d'une ville basse, abritait l'une des plus anciennes et des plus importantes cités cananéenes. Fondée au début du Bronze ancien (seconde moitié du IVe millénaire), la cité atteint son apogée vers 2650-2300. Abandonné à la fin du Bronze ancien vers 2300, le site a été réoccupé un millénaire plus tard sur l'acropole seulement, jusqu'au début de l'époque byzantine.
Les premiers sondages ont été effectués en 1970 par Amnon Ben-Tor (université hébraïque de Jérusalem).
C'est ensuite la Mission archéologique de Tel Yarmouth créée en 1980 sous les auspices du CNRS, de la DGRST et de l'Institut d'archéologie de l'université hébraïque de Jérusalem, qui reprend les fouilles sous la direction de Pierre de Miroschedji.
Les fouilles s'effectuent dans le cadre d'un programme de recherches sur le processus d'urbanisation en Palestine aux IVème et IIIème millénaires. Le site de Tel Yarmouth offre la possibilité de comprendre la naissance, l'organisation et l'évolution d'une des plus anciennes et importantes cité-Etat du IIIème millénaire. Il comprend une ville basse très étendue (14,5 hectares) et une petite acropole (1,5 hectare). Les fouilles se répartissent en plusieurs chantiers (douze dans la ville basse et deux sur l'acropole), divisés en plusieurs secteurs. Elles ont révélé une architecture monumentale : des fortifications d'une ampleur exceptionnelle et dont l'épaisseur atteint près de 40 mètres ; une porte d'entrée monumentale ; un complexe palatial de plus de 6000 m2, un temple comprenant une salle à colonnes et une cour ouverte sur plusieurs pièces ; un quartier résidentiel ; un quartier d'artisans ; un système de terrasses ; une acropole entourée par la muraille du IIIè millénaire et occupé à la fin du IIè millénaire par un établissement philistin.

La thématique principale du site est l'urbanisation de la Palestine à l'Age du bronze ancien, 3500-2300 avant notre ère, étudiée dans la ville basse (étude des quartiers d'habitations, des zones spécialisées agricoles et artisanales, des bâtiments publics, des fortifications, des portes de la ville et du complexe palatial, notamment). Une seconde thématique apparaît lors des fouilles de niveaux d'occupation postérieurs au IIIème millénaire (en particulier des niveaux de la période de transition Age du bronze et Age du fer, entre les XIIIe et XIe siècles avant notre ère). Ces niveaux se trouvent uniquement dans la zone de l'acropole.
La grandeur et la complexité des fortifications, l'étendue des trois ensembles palatiaux successifs, l'existence de bâtiments publics et l'importance du matériel archéologique mis au jour, font de Tel Yarmouth un site majeur pour la connaissance du Bronze ancien de Palestine.

Les chantiers

  • Chantier A. Fortifications. Les chantiers A et D correspondent aux fouilles des fortifications. Les fouilles du chantier A ont débuté en 1980 avec le dégagement d'une partie du rempart extérieur et d'une porte. Les niveaux du chantier A couvrent les périodes du Bronze ancien II, III et le début de l'époque byzantine.
  • Chantier B. Habitations et complexe palatial. Les fouilles du chantier B ont débuté en 1980 avec l'objectif d'obtenir une séquence archéologique de la ville basse. Ont été découverts des habitations domestiques pré-palatiales, puis successivement trois complexes palatiaux, nommés palais B1, B2, B3. Les constructions palatiales s'étendent sur environ 6000 m2 et datent de la fin du Bronze ancien III (XXVe siècle avant notre ère environ). Les niveaux du chantier B couvrent les périodes du Bronze ancien I jusqu'à la fin du Bronze ancien III et le début de l'époque byzantine.
  • Chantier C. Habitations et édifices publics
  • Chantier D. Fortifications. Les chantiers A et D correspondent aux fouilles des fortifications. Les fouilles du chantier D ont débuté en 1981 avec l'objectif d'étudier les fortifications en comparaison avec le chantier A. Les niveaux du chantier D couvrent les périodes du Bronze ancien II, III et le début de l'époque byzantine.
  • Chantiers E et F. Porte ouest et ses alentours. Les fouilles des chantiers E et F débutent en 1984. Le chantier E correspond à la Porte ouest de la ville et à ses alentours. Le chantier F se situe dans la grande cour du Palais B, à proximité du chantier E. Les niveaux de ces chantiers couvrent les périodes du Bronze ancien II, III et le début de l'époque byzantine.
  • Chantier G. Quartier d'habitations. Les fouilles du chantier G ont débuté en 1984. Elles ont mis au jour un quartier d'habitations adjacent au complexe palatial et notamment un ensemble de maisons du Bronze ancien III.
  • Chantier H. Zone d'activités spécialisées. Le chantier H, situé au centre de la ville basse, a été fouillé à partir de 1984. Ont été découverts des terrasses du bronze ancien III, et en leur sein, des chambres (ateliers) et des courettes en enfilade, caractéristiques de zones d'activités spécialisées, agricoles ou artisanales.
  • Chantier de l'acropole. Les fouilles de la zone de l'acropole ont débuté en 1986. Deux sondages ont été effectués : le sondage 1 dans la zone inférieure de l'acropole et le sondage 2 dans sa zone supérieure. Les niveaux de cette zone de fouille couvrent les périodes du Bronze ancien jusqu'à l'époque byzantine. Le site de Tel Yarmouth a été abandonné à la fin du Bronze ancien III puis réoccupé à partir du Bronze récent mais dans les limites de l'acropole. Les fouilles témoignent de cette deuxième phase d'occupation et permettent l'étude de la transition Age du bronze/Age du fer. Par ailleurs, les ruines d'un village romano-byzantin ont notamment été mises au jour.
  • Chantiers J, K, M, N. Terrasses au sud-est du palais B. Les fouilles des chantiers J, K, L, M. ont permis la mise au jour de constructions monumentales, probablement un complexe de bâtiments publics ou de temples, édifiées sur des habitations volontairement rasées. Les chantiers K et M ont été ouverts en 1996. La deuxième terrasse (chantier K) portait un grand bâtiment du Bronze ancien III C. Les chantiers M et L correspondent à une troisième terrasse. En 1997 débutent les fouilles du chantier J, première terrasse, où ont été trouvés des maisons et des vestiges de construction, probablement un atelier de potiers. En 1999, à l'angle nord du palais, ont débuté les fouilles du chantier N.

Daumas Michèle

  • FRAEPMSHRG-MD
  • Personne
  • 1936-2013

Michèle Daumas, agrégée de Lettres classiques et titulaire d'une Thèse de troisième cycle sur le Cycle thébain, était spécialiste de l'iconographie grecque antique. Maître de conférences en Histoire de l'Art et Archéologie à l'Université de Paris X Nanterre, Michèle Daumas était rattachée à l'équipe Espace, pratiques sociales et images dans les mondes grec et romain (ESPRI) de l'UMR 7041 Archéologies et Sciences de l'Antiquité de la Maison Archéologie et Ethnologie René-Ginouvès.

Titres obtenus
Année 1953. Baccalauréat, section philosophie, Grenoble.
Année 1958. Licence, Lettres classiques, Grenoble.
Année 1959. Diplôme d’Etudes Supérieures (DES), Lettres classiques, Grenoble.
Années 1960-1961. Certificat d'Aptitude au Professorat de l'Enseignement du Second degré (CAPES), Lettres classiques.
Année 1972. Certificat de grec moderne, Athènes.
Année 1975. Doctorat de Troisième cycle, études grecques, Grenoble.
Année 1976. Agrégation, Lettres classiques.
Année 1976. Inscription sur la Liste d’Aptitude aux Fonctions de Maître Assistant (LAFMA).
Année 1989. Nomination dans le corps des Maîtres de conférences
Année 1995. Habilitation à Diriger des Recherches (HDR).

Enseignement
Années 1961-1963. Lycée de Saint-Mihiel (Meuse).
Années 1964-1966. Lycée de la Mure (Isère).
Années 1966-1967, 1969-1970. Lycée Edouard Herriot de Voiron (Isère).
Années 1972-1983. Lycée Jean-Jacques Rousseau de Sarcelles (Val-d’Oise).
Années 1978-1979. Collaboration à l’enseignement du grec moderne à l’Université de Paris X – Nanterre.
Années 1979-1987. Enseignement en histoire grecque à l’Institut Catholique de Paris.
Années 1983-1989. Assistante d’Histoire de l’Art et Archéologie à l’Université de Paris X – Nanterre.
Années 1986-1989. Enseignement en histoire grecque à l’Université Inter-Âges de Versailles (Yvelines).
Après 1989. Maître de conférences d’Histoire de l’Art et Archéologie à l’Université de Paris X – Nanterre.

Mission archéologique franco-azerbaïdjanaise de Mentesh Tepe

  • FRAEPMSHRG-MET
  • Collectivité
  • Depuis 2008

La Mission archéologique franco-azerbaïdjanaise de Mentesh Tepe est dirigée par Bertille Lyonnet et Farhad Guliyev (Institut d'archéologie et d'ethnologie, Bakou).
Le site de Mentesh Tepe se trouve dans la moyenne vallée de la Kura, dans le district de Tovuz.
Les fouilles visent à comprendre l’évolution des cultures anciennes (du Néolithique à l’âge du bronze) de la moyenne vallée de la Kura (Azerbaïdjan occidental) et leurs rapports avec la Mésopotamie et les autres régions du Caucase.

Mission archéologique d'Itanos (Crète, Grèce)

  • FRAEPMSHRG-MIT
  • Collectivité
  • 1990-2006

Mission archéologique dirigée par Alain Schnapp, elle est nommée Mission archéologique d'Eleftherna et Itanos jusqu'en 1994 puis, à partir de cette date, seulement Mission archéologique d'Itanos.

Lechevallier Monique

  • FRAEPMSHRG-MLE
  • Personne
  • Chercheur au CNRS à partir de 1968

Inizan Marie-Louise

  • FRAEPMSHRG-MLI
  • Personne
  • Chercheur au CNRS à partir de 1978

Mouton Michel

  • FRAEPMSHRG-MM
  • Personne
  • Chercheur au CNRS à partir de 1993

Mission de Munhata (Mission archéologique française en Israël)

  • FRAEPMSHRG-MNH
  • Collectivité
  • 1962-1967

Le site archéologique de Munhata (Minha Horvat) est situé à 12 km au sud du lac de Tibériade dans la vallée du Jourdain. Il se trouve sur le rebord d'une haute terrasse entaillée vers l'ouest par la vallée du Wadi El-Bireh. Le site a tout d'abord fait l'objet d'un sondage entrepris en 1954 par l'archéologue israélien Nehemya Tsory, puis il est ensuite fouillé de 1962 à 1967 sous la direction de Jean Perrot, grâce à un financement de la Commission des fouilles du Ministère des Affaires Étrangères et du C.N.R.S. et à l'aide du Service des Antiquités d'Israël. Le chantier est séparé en deux secteurs : le chantier Nord et le chantier Sud qui sont séparés par une piste menant au Jourdain. Au terme des six campagnes, la superficie fouillée dépasse les 2050 m2.
1ère campagne : du 25 novembre 1962 au 6 janvier 1963 (chantier Sud)
2ème campagne : du 7 juillet au 21 août 1963 (chantier Sud)
3ème campagne : du 28 septembre au 6 novembre 1964 (chantier Sud)
4ème campagne : du 16 mai au 4 juillet 1965 (chantiers Nord et Sud)
5ème campagne : du 29 mai au 30 juillet 1966 (chantiers Nord et Sud)
6ème campagne : du 2 au 31 mai 1967 (chantiers Nord et Sud)

La stratigraphie atteint par endroits près de 3 m d'épaisseur et plusieurs niveaux allant du Pre-Potery Neolithic B (8ème millénaire av. n. è.) à la culture de Wadi Rabah (5ème millénaire av. n. è.) ont été distingués par les fouilleurs. Par ailleurs, une sépulture collective (Locus 641) datée de l'âge du Bronze moyen a également été mise au jour en 1964 et 1965.

Le site de Munhata a également fait l'objet de deux campagnes de fouilles en 1993 et en 1995 menées par Catherine Commenge, alors rattachée au C.F.R.J.

Les travaux menés par J. Perrot ont fait l'objet de plusieurs rapports préliminaires publiés dans les revues Syria, Revue Biblique et Israël Exploration Journal.

Maillard Monique

  • FRAEPMSHRG-MOM
  • Personne
  • 1939-2010

Monique Maillard était spécialiste de l'art bouddhique en Chine et en Asie centrale.
Entrée au CNRS en 1966, elle a été rattachée à l'équipe "Archéologie de l'Asie centrale " entre 1995 et 2005.

Plateaux Michel

  • FRAEPMSHRG-MP
  • Personne
  • 1958-1990

Michel Plateaux a commencé à travailler sur le site néolithique de Cuiry-lès-Chaudardes en août 1974, à seize ans. Il pratiquait l'archéologie en amateur près de Saint-Quentin et avait lu dans le journal qu'une équipe du C.N.R.S., l'unité de recherche archéologique n°12, recherchait des fouilleurs. D'abord élève de cette équipe, Michel Plateaux en est devenu collaborateur en tant qu’archéologue contractuel jusqu'à son décès en 1990.
Après un an d'études universitaires à Amiens en mathématiques, Michel Plateaux a rejoint l'université de Paris I et a obtenu une licence puis une maîtrise de protohistoire. Il a choisi la spécialité de la matière lithique, de l'outillage et du geste technique, de l'approvisionnement et de l'échange des matières premières, à laquelle il consacrait sa thèse de doctorat.
Il a constitué le fichier informatisé de tout l’outillage lithique néolithique de la vallée de l’Aisne.
Michel Plateaux travaillait au Centre archéologique de Soissons. Il y organisa plusieurs fois des stages.
Il avait la charge, pour la France, d’un séminaire européen réunissant, autour de la technologie lithique, les Universités d’Amsterdam, Cambridge, Sarrebruck, Naples et Paris I.

Mission archéologique française en Israël

  • FRAEPMSHRG-MP3
  • Collectivité
  • 1955-1979

La « Mission archéologique française en Israël » nait de façon informelle à la fin des années cinquante. Elle est l’origine du plus ancien établissement du CNRS à l’étranger : le CRFJ (Centre de Recherche Français de Jérusalem). Son histoire commence au début des années cinquante, mais il faut remonter au milieu des années quarante pour en comprendre la genèse.

En août 1946, Jean Perrot, boursier de la Direction générale des relations culturelles (DGRC) du Quai d'Orsay, désigné par l’Académie des inscriptions et belles lettres vient de passer une année en Israël en tant que pensionnaire à l’école biblique et archéologique française de Jerusalem. Après quelques semaines de fouilles organisée par l’école à Tell el Fara'h, première capitale d'Israël, Perrot souhaite rester en Israël. Il dépose un dossier auprès de la section « histoire » du Comité National de la Recherche Scientifique et le 1er octobre 1946, est recruté en tant que stagiaire par le CNRS. Le 1er octobre 1948, il obtient le statut d’ « attaché de recherches » du CNRS. C’est dans les années qui suivent que le jeune archéologue qui s’est rapproché de René Neuville décide de se consacrer à la période située entre le Paléolithique et le premier âge du bronze. Puis, à partir de 1950, il devient véritablement directeur des fouilles archéologiques françaises en Israël (Abou Gosh, puis Zoumeili).
Nommé « chargé de recherches » du CNRS à l’automne 1951, Jean Perrot s’installe à Jérusalem dans un immeuble de la rue Ha Palmach. Dans le sous-sol du bâtiment, il aménage son bureau et progressivement, les locaux attenants deviennent le point d’ancrage des premières missions ; Perrot y crée un laboratoire photo et un dépôt destiné à accueillir le matériel issu des premières fouilles. Ainsi nait la base Israélienne d’une structure dépourvue de statut officiel que les instances parisiennes appellent en ce début des années cinquante : la « mission Perrot ». Si la structure administrative existe, elle ne bénéficie d’aucun soutien financier. Le jeune Archéologue vit de sa seule allocation de chercheur versée par la CNRS et peine à obtenir des crédits de fouilles délivrés par la DGRC dépendante du Ministère des affaires étrangères. Pendant les premières années de vie de la mission (Zoumeili, août 1952), il est donc soutenu par le service des Antiquités d’Israël, les municipalités situées à proximité des gisements (en particulier à Beershéva), le Museum Haarets et le ministère du travail israélien qui lui fournit une main d’œuvre quasi-gratuite. Mais ces soutiens ne suffisent pas. Pour sa première campagne à Abou Matar il se trouve obligé d’emprunter pour boucler le budget de la fouille et en 1954, pour le chantier de Safadi il fait appel à un mécène Israélien, le docteur Walter Moses, fondateur du Musée archéologique de Tel Aviv. La même année, la petite structure de la rue Ha Palmach accueille des étudiants de l’université hébraïque et les collègues du CNRS venus fouiller à Safadi : Thérèse Josien (archéozoologue), Denise Ferembach (anthropologue) ou Henri de Contenson (archéologue). La « mission Perrot » se structure et grâce aux résultats de ses activités de terrain, d’Abou Matar à Mallaha, il gagne progressivement la confiance de la commission des fouilles qui, à partir de 1955, le soutient plus régulièrement. Désormais, Perrot s’abrite sous le titre de « Mission archéologique française en Israël » et à la fin des années cinquante le CNRS lui accorde de meilleures subventions dans le cadre de ses missions. Malgré cela, il est obligé de continuer à faire appel à des financements extérieurs (American Philosophical Society et Werner Gren Fondation). En 1957, sur les conseils d’Émile Roche, président du Conseil économique en visite à Safadi, il crée « l’Association des amis de la Mission archéologique française en Israël » afin de récolter plus facilement des fonds.
Lors d’un voyage aux États-Unis il apprend que la direction du CNRS envisage à l’automne 1963, de créer un nouveau type d’unités de recherches, les « recherches coopératives sur programme (RCP) » permettant le soutien financier de programmes interdisciplinaires. La formule ne s’applique pas encore à l’archéologie, mais en mai 1964, Jean Perrot dépose malgré tout un dossier pour créer la RCP « civilisations préhistoriques et protohistorique du Proche-Orient asiatique ». La RCP 50 nait quelques mois plus tard et modifie ainsi la « Mission archéologique française en Israël ». En 1967, Jean Perrot obtient enfin du CNRS que les locaux de Jérusalem, pont d’ancrage principal de la RCP soient financés par les crédits de mission de la RCP. À cette occasion, la structure de l’ancienne « mission Perrot » est rebaptisée CRPF (Centre de recherches préhistoriques français en Israël), mais le centre n’a toujours pas de véritable existence, le CNRS ne le soutenant que temporairement. Au début des années soixante-dix, Jean Perrot, nommé directeur de recherche (1971) propose de fonder enfin un centre permanent ; une structure stable avec un personnel fixe et un budget régulier en partenariat avec le CNRS et le ministère des affaires étrangères (MAE). Le projet n’aboutit pas, mais en 1973, il obtient enfin un statut pour sa formation, la RCP 50 déjà renouvelée deux fois devient « Mission permanente du CNRS en Israël » (MP3). Enfin, en 1979, quelques mois après l’installation de la mission dans un nouveau local (l’ancien monastère d’Emmaüs) le projet du début des années soixante-dix abouti et la MP3 devient « Centre de recherche français de Jérusalem » et obtient enfin de la DGRCST (Direction générale des relations culturelles, scientifiques et techniques) un soutien distinct des crédits de fouilles et une autonomie financière pour sa formation. Après le départ de Jean Perrot en 1989, le CRFJ devient une unité mixte de recherche.

Mission pré- et protohistorique du Jawf-Hadramawt (République du Yémen)

  • FRAEPMSHRG-MPJH
  • Collectivité
  • 1993-1996

La Mission pré- et protohistorique du Jawf-Hadramawt a été créée en 1993 sous la direction de Marie-Louise Inizan, archéologue préhistorienne, directrice de recherche honoraire au CNRS et Michel Mouton, archéologue spécialiste de l'Arabie pré-islamique, chargé de recherche au CNRS.
Cette mission succède à la Mission préhistorique au Yémen du Sud, dirigée par Marie-Louise Inizan entre 1983 et 1992 et au programme "Peuplement ancien du Yémen" co-dirigé par M.L. Inizan et Serge Cleuziou, professeur à l'université Paris 1. Ce programme qui débute en 1988 se poursuit en 1992 et 1993.
En 1996, Michel Mouton prend la direction de la mission dont l'intitulé devient "Mission Archéologique Française dans le Jawf-Hadramawt, République Arabe du Yémen".
Anne Benoist, archéologue, chercheur au laboratoire Archéorient (MSH Maison de l'Orient et de la Méditerranée) lui succède en 2006.

Cette mission regroupe des équipes de recherche qui travaillent sur l'occupation humaine, de la préhistoire aux royaumes antiques, dans les basses terres du Yémen.
Le programme a d'abord porté sur la préhistoire dans la région du Ramlat as-Sab'atayn puis S. Cleuziou oriente les recherches vers le peuplement protohistorique et les royaumes antiques à partir de 1992. La Mission Archéologique Française dans le Jawf-Hadramawt est financée par le Ministère des Affaires étrangères.

Mission préhistorique au Viêt Nam

  • FRAEPMSHRG-MPV
  • Collectivité
  • 1996-1998

Sous la direction de Marielle Santoni et en collaboration avec l'Institut d'archéologie d'Hà Nôi, la mission a réalisé des prospections et des sondages de sites préhistoriques dans le nord du Viêt Nam.

Mission préhistorique au Yémen du Sud (République démocratique populaire du Yémen)

  • FRAEPMSHRG-MPYS
  • Collectivité
  • 1983-1992

La Mission préhistorique au Yémen du Sud a été créée en 1983 sous la direction de Marie-Louise Inizan, directrice de recherche honoraire au CNRS. Cette mission a fonctionné jusqu'en 1992. Le programme a d'abord porté sur l'occupation humaine à la préhistoire, en particulier dans la région du Ramlat as-Sab'atayn, où ont été conduites plusieurs campagnes de prospections. A partir de 1988, Serge Cleuziou, co-directeur avec M.L. Inizan du programme "Peuplement ancien du Yémen" oriente les recherches vers le peuplement protohistorique puis les royaumes antiques en 1992.
La Mission pré- et protohistorique du Jawf-Hadramawt succède à la Mission préhistorique au Yémen du Sud en 1993 sous la direction conjointe de M.L. Inizan et M. Mouton.

Santoni Marielle

  • FRAEPMSHRG-MS
  • Personne
  • Chercheur au CNRS à partir de 1979

Mission de Suse. Délégation archéologique française en Iran

  • FRAEPMSHRG-MSUSE
  • Collectivité
  • 1968-1979

La Mission de Suse a été dirigée par Jean Perrot à partir de 1968. Elle reçoit ses crédits de recherche du ministère français des Affaires étrangères et bénéficie pour la préservation, la restauration et la mise en valeur des ruines et des objets, de fonds du gouvernement iranien (Office national de protection des monuments historiques d'Iran et de la Direction générale des antiquités et des musées de l'Iran) et occasionnellement de fondations privées. La Délégation archéologique française en Iran (DAFI) lui apporte un soutien sur le plan du personnel et de l'équipement.

Pour mener à bien les fouilles de Susiane et de Suse, Jean Perrot confie la responsabilité des différents chantiers à des chercheurs en majorité du CNRS (RCP 50 et RCP 362 sous la direction de J. Perrot, URA 19 Iran-Sud du Centre de recherches archéologiques/CRA, sous la direction de G. Dollfus, Unité d'archéologie islamique dirigée par J. Thomime-Sourdel) ainsi qu'à des universitaires américains (Ann Arbor Michigan, et UCLA). Chaque année des stagiaires-jeunes chercheurs iraniens sont envoyés à Suse par la Direction générale des antiquités et des musées de l'Iran pour participer aux fouilles et suivre chaque jour des cours théoriques. La formation de jeunes archéologues iraniens est pour J. Perrot et ses collègues une priorité.

Les chercheurs, stagiaires iraniens, français et étrangers, techniciens et personnel pendant les saisons de fouilles sont hébergés et ont leurs laboratoires dans le "château de Suse" construit sur le site par J. de Morgan. Grâce aux recommandations de l'ambassadeur de France, R. de Souza, des donations d'entreprises françaises travaillant en Iran permettent d'agrandir le secteur hôtelier : chambres pour les stagiaires et grande salle à manger.

Pluridisciplinaire et internationale, la mission de Suse a pour "objectif à long terme une évaluation globale du développement de la région de Suse et du Sud-Ouest de l'Iran, depuis les origines en recourant à l'analyse des variations du milieu naturel, de la population et de la structure de ses centres, de la modification des stratégies de subsistance, de l'évolution des échanges inter-régionaux, des aspects successifs de l'intégration politique. La condition première de cette étude est l'établissement d'une séquence archéologique solide, liée à un cadre chronologique aussi précis que possible" (Dossiers Histoire et Archéologie, n° 138, 1989, p.14). Ainsi, afin de couvrir toute l'histoire de Suse et de la plaine où elle s'est installée (du VIe millénaire au XIIe siècle après J.-C.) un programme de recherches stratigraphiques est lancé par Jean Perrot dès 1968. Plusieurs chantiers sont alors successivement ouverts dans la région de Suse et dans différents secteurs de l'agglomération : tepes Djaffarabad, Djowi et Bendebal, tepe de l'Acropole de Suse, tepe de la Ville Royale, tepe de l'Apadana, secteur du Chaour, tepe des Artisans et ville moderne de Suse. Les recherches de la mission française sont menées de concert avec celles que conduisent activement dans la même région, les différentes missions américaines ainsi qu'en étroite collaboration avec les archéologues iraniens, et notamment le Centre iranien de recherches archéologiques.

A la fin de chaque campagne de fouilles, chaque chantier fait l'objet d'un rapport illustré graphiquement et photographiquement dont un exemplaire est adressé à Téhéran au Centre de recherches archéologiques iranien, un autre au ministère français des Affaires étrangères et au Centre de recherches archéologiques (CNRS). Un double des fiches, traduit en persan par le représentant du Département des antiquités et les stagiaires, est également remis au Centre de recherches archéologiques iranien de Téhéran.

Tout le matériel archéologique (poterie, objets en pierre, en métal, en os, tablettes, monnaies, figurines, restes animaux et humains, etc.) retrouvé au cours des fouilles, est classé et rangé dans les réserves aménagées pour ce faire dans le "château", ou déposé dans les nouvelles réserves du musée de Suse. Les objets les plus intéressants sont remis au musée de Suse pour présentation au public. Le musée, créé par R. Ghirshman, a été agrandi avec l'aide de la mission française par l'Office des musées d'Iran (province du Khuzistan). Au début de la mandature de J. Perrot, il a été mis fin au "partage entre l'Iran et la France" des objets retrouvés lors des fouilles. Tous doivent rester en Iran, à Suse.

En 1979 les travaux de terrain sont interrompus à Suse.

Les résultats des travaux conduits entre 1968 et 1979 font, chaque année, l'objet d'articles dans les actes des symposiums de la recherche archéologique tenus annuellement à Téhéran.

La quasi-totalité du matériel archéologique est publiée dans les quinze volumes des Cahiers de la Délégation archéologique française en Iran coordonnés par G. Dollfus et publiés par l’association Paléorient (distribution : éditions Faton). Par aillleurs, deux colloques internationaux ont eu lieu à Suse en 1977 et au centre culturel régional de Cirey-les-Bellevaux en 1985. Publiés dans la revue Paléorient, ils ont permis aux archéologues de proposer les premières synthèses. Un important ouvrage, coordonné par J. Perrot, concernant le Palais de Darius, a été publié en 2010 ( Perrot Jean dir., Le palais de Darius à Suse , Une résidence royale sur la route de Persépolis à Babylone, Paris : PUPS, 2010).

Bignon-Lau Olivier

  • FRAEPMSHRG-OBL
  • Personne
  • Chercheur au CNRS depuis ...

Daune-Le Brun Odile

  • FRAEPMSHRG-ODL
  • Personne
  • Ingénieur au CNRS à partir de 1982

Odile Daune-Le Brun est archéologue, ingénieur de recherche hors classe à la retraite, membre associé de l’UMR7041 ArScAn « Archéologies et Sciences de l’Antiquité » (équipe « Du village à l’état au Proche et Moyen-Orient ») depuis 2013. Elle a été recrutée au CNRS en 1982. Son activité s’est principalement développée dans trois domaines : 1- la recherche archéologique, principalement sur un site majeur du Néolithique de Chypre : Khirokitia, 7e-5 e mil. av.n.e. (fouille, analyse et publication des données stratigraphiques et spatiales, développement de méthodes d’acquisition, d’enregistrement et d’exploitation des données de terrain, techniques et pratiques architecturales, ethnoarchéologie et expérimentation) ; 2- la diffusion et valorisation de la recherche ; 3- l’administration de la recherche et l’expertise des métiers ITA (ingénieurs, techniciens, administratifs) du CNRS.

TITRES OBTENUS :

  • Maîtrise d’histoire médiévale (Faculté des Lettres et Sciences Humaines, Université de Grenoble), 1969.
  • Diplôme supérieur de langue et littérature arabes (Institut National des Langues et Civilisations Orientales, Paris), 1975.

PARCOURS PROFESSIONNEL AU CNRS :

  • Ingénieur d’études (IE2, IE1), 1982-1995.
  • Ingénieur de recherche (IR2, IR1), 1996-2007.
  • Ingénieur de recherche hors classe (IRHC), 2008-2012.
  • Distinction honorifique : médaille de cristal du CNRS, 2007.

RATTACHEMENTS SCIENTIFIQUES :

  • RCP476 « Recherches anthropologiques au Proche-Orient », Meudon, 1982-1983.
  • URA17 puis UPR 7537 « Origines et développements de la sédentarisation au Proche-Orient », Maison de l’Orient et de la Méditerranée, Lyon, 1984-1999.
  • UMR7041 ArScAn « Archéologies et Sciences de l’Antiquité » (équipe « Préhistoire en Méditerranée Orientale » puis « Du village à l’état au Proche et Moyen-Orient ») Maison Archéologie & Ethnologie, René-Ginouvès, Nanterre, 2000-2012.

RESPONSABILITES ET ACTIVITES SCIENTIFIQUES :
« Les développements du Néolithique pré-céramique dans l'île de Chypre - Khirokitia » :

  • Directrice-adjointe de la Mission Archéologique Française de Khirokitia (CNRS-MAEE), 1979-2009.
  • Responsable du thème « La terre à bâtir, archéologie expérimentale et caractérisation des matériaux » (en collaboration avec F. Hourani, géomorphologue). UMR7041 ArScAn, équipe « Du village à l’état au Proche et Moyen-Orient », 2000-2012.

Mission archéologique des fouilles de Dja’de el Mughara, Syrie :

  • Etude de la toiture de la « maison brûlée Dja'de el Mughara (Syrie) 9è mil. av. n. e., 2007, 2009.

Développement de méthodes d’acquisition et d’enregistrement des données de terrain :

  • Akrotiri (Santorin, Grèce), programme sur convention internationale ERA17 du CNRS-Université d'Athènes, 1991-1992.
  • Mission archéologique de Tell Feres, Syrie (CNRS-MAEE), 2006.
  • Mission archéologique du Qara Dagh occidental, Kurdistan d’Irak (CNRS-IFPO), 2015.
  • “Agios Sozomenos Project-Chypre” (Department of Antiquities-Cyprus), 2014-2015.

INFORMATION SCIENTIFIQUE ET VALORISATION :

  • Membre du comité de rédaction de Paléorient (Maison Archéologie & Ethnologie, René-Ginouvès, Nanterre), 1999-2012.
  • Co-responsable du thème transversal 8 « Bâti et Habitat » (UMR7041 Archéologies et Sciences de l’Antiquité), 2003-2006.
  • Inscription du site de Khirokitia au patrimoine mondial de l’UNESCO, 1998.
  • Responsable scientifique du programme de reconstitution de maisons néolithiques à Khirokitia (Programme du Département des Antiquités de la République de Chypre), 1994-1996.
  • Responsable scientifique du programme de valorisation du site de Khirokitia (Programme du Département des Antiquités de la République de Chypre), depuis 2011.

ADMINISTRATION DE LA RECHERCHE ET EXPERTISE DES METIERS ITA DU CNRS :

Administration de la recherche :

  • Membre du Comité National du CNRS (Section. 31), 1991-1999.
  • Membre du Comité des Orientalismes du CNRS, 1991-1995.

Expertise des métiers ITA du CNRS :

  • Membre/présidente de jurys concours ITA, 1991-2012.
  • Responsable du groupe d’experts pour la révision des fiches d’emploi-type (archéologie), 1998-1999.
  • Membre élu de la commission administrative paritaire (CAP) pour les ingénieurs de recherche, 1999-2001.
  • Expert national nommé BAP D (IR), 2007-2008.
  • Membre de deux Comités de visite AERES, 2008.
  • Membre du Comité d’Orientation et de Suivi de l’Observatoire des Métiers du CNRS (COS de l’OMES), 2009-2011.
  • Co-auteur de l’étude « Entre savoirs et savoir-faire, compétences disciplinaires et compétences techniques, les métiers des ingénieurs et techniciens en sciences humaines et sociales », 2011-2012.

Sargnon Odette

  • FRAEPMSHRG-OS
  • Personne
  • 1902-1992

Après une licence de lettres classiques, Odette Sargnon obtient un diplôme de bibliothécaire.
A Paris, elle complète sa formation par des études d'art et d'archéologie. En 1945, elle obtient le diplôme d'études supérieures avec un mémoire intitulé "Y a-t-il une sénilité plastique ? Archaïsme grec, décadence romaine et art pré-byzantin".
Engagée comme collaboratrice technique par Charles Picard à l'Institut d'Art et d'Archéologie (Paris), elle prépare une thèse d'université "Les bijoux préhelléniques" qu'elle soutient en 1970 et qu'elle publie en 1987.

Becquelin Pierre

  • FRAEPMSHRG-PB
  • Personne
  • Chercheur au CNRS à partir de ?

Chambon Philippe

  • FRAEPMSHRG-PC
  • Personne
  • Chercheur au CNRS à partir de 2001

Centre archéologique de Pincevent

  • FRAEPMSHRG-PI
  • Collectivité
  • Depuis 1964

En 1964, suite à la découverte du premier habitat paléolithique de plein air en Europe, l’État achète le terrain de Pincevent et confie la gestion du site et des fouilles au professeur André Leroi-Gourhan.
En 1983, le Centre archéologique de Pincevent est lauréat du concours départemental du patrimoine et reçoit la somme de 15 000 F. A partir de cet événement, est créée une association loi 1901 portant de nom de Centre archéologique de Pincevent. Cette association, dirigée par André Leroi-Gourhan jusqu'en 1985 puis par Gilles Gaucher, assure la gestion des fouilles. Jusqu'en 1979, le Centre archéologique de Pincevent ne gère que le site de Pincevent. A partir des années 1980, il gère aussi des programmes de recherche et d'autres opérations de terrain.
Les crédits proviennent principalement du Ministère de la Culture et le personnel dépend en grande majorité du CNRS. En 1994, l’État, la région Ile-de-France et le département prévoient plus de quatre millions de francs pour l'aménagement du site de Pincevent. Cet aménagement sera en partie réalisé en 2000.

Repères chronologiques concernant l'aménagement du site :
Année 1965. Édification sur le site de deux bâtiments préfabriqués et de huit hangars. Le terrain est enclos et doté d'un gardien. Deux salles d'exposition sont aménagées : l'une autour du premier grand moulage de sol préhistorique (80 m2) réalisé au monde, l'autre consacrée aux occupations du site depuis le paléolithique et aux activités des magdaléniens.
Années 1966-1967. Demande de moyens à la région pour l'hébergement des fouilleurs (aménagement d'une quarantaine de chambres, d'une salle à manger, de sanitaires et d'une cuisine) et pour l'aménagement d'une des deux salles d'exposition construites en 1965. Cette demande n'a pas abouti.
Année 1988. Le site est classé " monument historique ".
Année 1989. Un projet d'aménagement est inscrit au contrat plan État-région Ile-de-France. Il est prévu d'aménager un lieu de recherche sur la période magdalénienne digne de l'importance du site et de la qualité des chercheurs accueillis et la réalisation d'un lieu d'animation essentiellement tourné vers le milieu scolaire. 16 millions de francs de travaux sont prévus. Ce projet n'a pas abouti.
Année 1994. Le Directeur du patrimoine (Ministère de la Culture) décide que des bâtiments doivent être construits pour l'hébergement et le travail des archéologues.
Année 1995. Pincevent est déclaré " site archéologique d'intérêt national "
Année 2000. Les constructions prévues en 1994 sont en partie réalisées grâce aux participations de l'Etat (2 millions de francs), de la Région (2 millions de francs), et du Département (700 000 francs). Des bungalows de bois posés sur plots sont construits. Ils comprennent une cuisine/salle à manger, quatre unités de douches/sanitaires et trois unités de huit chambres et six dortoirs pour les chercheurs et les stagiaires.
Année 2000. Projet de construction d'un abri de fouilles pour la protection d'une nouvelle zone de fouilles sur le site.

Projet Manabi central (Equateur)

  • FRAEPMSHRG-PMCE
  • Collectivité
  • 2001-2005

Les missions de fouilles et de prospections sur la côte centrale de l’Équateur ont été conduites sous la direction de Jean-François Bouchard, directeur de recherche au CNRS.

Duval Paul-Marie

  • FRAEPMSHRG-PMD
  • Personne
  • 1912-1997

Paul-Marie Duval est né à Paris le 6 août 1912.
Après des études au Lycée Louis-le-Grand, il entre à l’École normale supérieure en 1934 puis passe l'agrégation d'histoire et de géographie en 1939. Il enseigne alors au Lycée Claude-Bernard à Paris puis est nommé pour ordre membre de l’École française de Rome (alors fermée) entre 1942 et 1944.
Dans ce cadre, il dirige plusieurs missions archéologiques en Afrique du Nord. A son retour à Paris, il est assistant d'histoire ancienne à la Sorbonne.
L'année 1946 marque un tournant important dans la vie de Paul-Marie Duval. En effet, il prend la succession d'Albert Grenier à la direction d'études de la IVe section de l’École pratique des hautes études (Antiquités de la Gaule celtique et romaine) où il enseignera durant 10 ans. En 1946, il est aussi nommé directeur des fouilles des thermes du Musée de Cluny, fonction qu'il occupera jusqu'en 1957. Enfin, il devient secrétaire de la revue "Gallia" et secondera Albert Grenier durant 15 ans.
En 1961, il est docteur ès-lettres et prend la direction de "Gallia". Trois années plus tard et jusqu'en 1982, il est titulaire de la chaire d'archéologie et d'histoire de la Gaule au Collège de France. En 1971, il entre à l'Institut, comme membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres puis en devient le président en 1983.
Paul-Marie Duval, tout comme Albert Grenier auparavant, a participé activement à l'organisation de l'archéologie nationale. Ainsi, il convainc André Malraux, ministre de la Culture, de créer le Conseil supérieur de la recherche archéologique dont il assure la présidence entre 1971 et 1978.
Considérant la publication comme une activité capitale, il développe et enrichit la revue "Gallia" durant 25 ans.
Son œuvre dans les domaines de l'histoire et de l'archéologie de la Gaule et du monde celtique est considérable. Sa bibliographie compte, en effet, plus de 250 références d'ouvrages et d'articles.
Après sa mort, le 14 janvier 1997, la famille de Paul-Marie Duval décide de faire don de sa bibliothèque et de ses archives à la Bibliothèque d'Art et d'Archéologie Jacques Doucet (Institut national d'histoire de l'art) . Les documents conservés au service des archives de la Maison René-Ginouvès complètent ce fonds et plus précisément, les dossiers relatifs à la documentation archéologique et à la préparation d'ouvrages et articles.

Equipe "Préhistoire en Méditerranée orientale : Chypre et Jordanie, 9000-5500 BP" (UMR 7041)

  • FRAEPMSHRG-PMO
  • Collectivité
  • 2000-2004

Les recherches de l'équipe Préhistoire en Méditerranée Orientale avaient pour cadre deux milieux géographiques différents :

  • une île, Chypre, où sont étudiés les développements d'une colonisation en milieu insulaire : le Néolithique précéramique de Chypre ou Culture de Khirokitia, une civilisation originale, aboutissement au 7e millénaire d'un long processus dont les débuts remontent au 9e millénaire et qui s'est déroulé dans le milieu clos que constitue une île.
  • les marges semi-arides, en Jordanie, où dans la vallée du Jourdain est étudié le développement de sociétés post néolithiques et en particulier les modifications d'ordre social et économique aussi bien que culturel qui conduisent à l'urbanisation.
    Les recherches s'organisent autour des thèmes suivants : environnement, architectures et organisation des espaces, mobilité : raisons et réseaux, évolution de l'économie, évolution des traits culturels dans un milieu insulaire.
    Les recherches de terrain s'appuient sur les fouilles de deux sites : le site de Khirokitia (Chypre) 7e-6e millénaires avant J.-C., réoccupé au 5e millénaire ; le site de Abu Hamid (Jordanie) fin du 6e-début du 4e millénaires.
    L'équipe étaient constituée de chercheurs permanents : Geneviève Dollfus, directrice de recherche CNRS, directrice de la mission archéologique de Abu Hamid, responsable de l'équipe PMO ; Alain Le Brun, directeur de recherche CNRS, directeur de la mission archéologique de Khirokitia ; Odile Daune-Le Brun, ingénieur de recherche CNRS.
    Elle comprenait des chercheurs et des enseignants chercheurs français et étrangers associés aux programmes de recherche (11 associés au programme "Chypre" et 12 associés au programme "Jordanie") ainsi que des doctorants et des post-doctorants.

Plumet Patrick

  • FRAEPMSHRG-PP
  • Personne
  • 1934-2010

DIPLÔMES UNIVERSITAIRES
1955: Baccalauréat, série Sciences expérimentales (Paris)
1957: Certificat d'Etudes littéraires générales (Sorbonne)
1966: Licence ès-Lettres modernes avec certificat d'archéologie (Université Laval, Québec)
1975: Thèse de doctorat de 3e cycle, Archéologie préhistorique: Analyse archéologique de l'occupation paléoesquimaude à Poste-de-la-Baleine, Nouveau-Québec. Université de Paris I. Jury: M. Brézillon, A. Laming-Emperaire, A. Leroi-Gourhan directeur.
1984: Doctorat d'Etat ès-Lettres, Archéologie préhistorique: Archéologie de l'Ungava: le site de la pointe aux Bélougas (Qilalugarsiuvik) et les maisons longues dorsétiennes. Université de Paris I. Jury: José Garanger (directeur), R. Treuil, E. Knuth, A Leroi-Gourhan, J.-P. Rigaud.

SPÉCIALISATIONS

  • Préhistoire.
  • Archéologie, palethnologie et ethnohistoire de l'Amérique du Nord et de l'Arctique.
  • Histoire et archéologie des premiers établissements scandinaves dans l'Arctique et en Amérique.
    THEMES DE RECHERCHE
  • Les origines sibériennes de l'Esquimau.
  • Les relations entre le Paléolithique supérieur d'Asie orientale et le premier peuplement de l'Amérique.
  • La préhistoire de l'Arctique oriental et plus particulièrement de l'Ungava.
  • L'implantation norroise dans l'Atlantique nord et son influence sur les autochtones du Nord-Est de l'Amérique et de l'Arctique.

POSTES ET FONCTIONS OCCUPÉS
1955-59: Professeur à l'Institut français d'Athènes: enseignement de la langue et de la littérature françaises.
1960-62: Service militaire en Algérie.
1962-63: Membre de l'expédition Samivel en Islande, au Groenland et au Labrador: recherche documentaire, responsable de la photographie et cinéaste auxiliaire, pour la réalisation d'un film et d'un livre (Samivel et Plumet, 1963).
1963-64: Professeur de littérature et d'histoire au Collège St-Jean-Eudes à Québec: classes de Première et de Terminale.
1964-65: Professeur de littérature et d'histoire au Collège St-Vallier à Québec: classes de Première et de Terminale.
1966: (fin juin - fin août) Membre de la mission archéologique Ungava 66 du Centre d'Etudes Nordiques de l'Université Laval (Québec): assistant de recherche sur le terrain. Reconnaissances et fouille (cf. Travaux de terrain).
1967: (fin juin - fin août) Chargé de mission dans l'Ungava oriental et au Labrador pour le Centre d'Etudes Nordiques de l'Université Laval (Québec): reconnaissances et fouille (cf.Travaux de terrain).
1968: (fin juin - début septembre) Chargé de mission dans l'Ungava occidental pour le Centre d'Etudes Nordiques de l'Université Laval (Québec): reconnaissances et fouille (cf. Travaux de terrain).
1969: (septembre) Chargé de mission dans la baie d'Hudson par le Centre d'Etudes Nordiques de l'Université Laval (Québec): évaluation d'un site et fouille ( cf. Travaux de terrain).
1969: (à partir d'octobre) Professeur à l'Université du Québec à Montréal, section d'Histoire de l'Art. Chargé du développement de l'orientation "archéologie."
1971: Création du Laboratoire d'archéologie à l'Université du Québec à Montréal.
1975-80 : Déchargé d'enseignement pour assurer la coordination d'un programme de recherche pluridisciplinaire et interuniversitaire dans l'Arctique canadien : Tuvaaluk (cf. Travaux de terrain et activités liées à la recherche).
1980-81: Congé sabbatique en Europe: rédaction d'articles et de travaux scientifiques, visite de centres de recherches européens, conférences.
1981-83 : Coordonnateur scientifique d'un programme de recherche pluridisciplinaire sur la Haute Côte-Nord du Saint Laurent (Québec). Co-responsable d'une école de fouille dans le cadre du programme de recherche.
1981-93 : Professeur permanent au Département des Sciences de la Terre de l'Université de Québec à Montréal.
1983-84: Directeur de Recherche Associé à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Paris. Séminaires à Paris I
1989-90 : Congé sabbatique en France. Invité par l'ERA 28 du C.N.R.S. à Meudon et boursier du Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Science pour la coopération Québec-France.
1990 - : Chercheur associé à l'ERA-28 du CNRS.
1992 : Boursier du programme d'échange Canada-Russie de l'Association des Universités et Collèges du Canada. Invité de l'Académie des Sciences de Russsie.
1994 : (6-10 mars) invité comme professeur associé à l'Université Senghor, Le Caire, Égypte.
1994-97 : Recherche et rédaction de travaux dans le cadre d’un accord de préretraite avec l’Université du Québec. Préparation d’un site WEB rendant compte des résultats du programme de recherche Tuvaaluk (www.unites.uqam.ca/tuvaaluk).

RESPONSABILITÉS COLLECTIVES
1971 : Rapporteur pour l'archéologie du comité pour la restructuration du secteur des Arts de l'Université du Québec à Montréal.
1974: Membre du conseil de module des Sciences de la Terre (U.Q.A.M.). Membre du comité d'attribution des permis de recherche archéologique, Min. des Aff. culturelles, Québec.
1974-93 : Président du comité d'édition de la collection Paléo-Québec.
1975 : Membre de la «Task Force on archaeology», Musée national de l'Homme, Ottawa.
1976 : Membre du comité d'organisation du 3e colloque sur le Quaternaire du Québec. Membre du comité d'enquête du Conseil des Arts du Canada sur le projet Carthage.
1977-85 : Membre du comité de rédaction du «Journal Canadien d'Archéologie/Canadian Journal of Archaeology.
1980-84 : Représentant de l'Université du Québec à Montréal auprès de l'Association universitaire canadienne d'Etudes nordiques.
1985-89 : Président du Comité de Recherche nordique de l'Université du Québec à Montréal.
1985-86 : Membre du comité d'organisation du congrès d'Etudes Inuit, Université. Mc Gill, 1986.
1987-90 : Membre du comité chargé de préparer un programme de maîtrise interuniversitaire en archéologie.
1991- : Membre du comité scientifique de l'Institut des Sciences de l'Environnement (Montréal).
1992 : Conseiller scientifique pour la préparation d'une exposition sur les Vikings au Musée de la civilisation du Québec.
1992- : Membre du «Comité international pour l'archéologie en Tchoukotka» (Suisse-Canada-Allemagne).

CONFÉRENCES, ÉMISSIONS
Conférences dans les universités du Québec à Montréal, à Chicoutimi, à Trois-Rivières, à l'université Laval, à la Société de Géographie de Québec, au Musée de la Civilisation du Québec. En France, conférences à Paris I, Bordeaux, ainsi qu'auprès de sociétés savantes au Canada et en France.
Émissions de radio et de télévision: Radio-Canada, Radio-Québec, France Culture, Radio France Internationale.

TRAVAUX DE TERRAIN ET MISSIONS

  • 1955-60 : Voyages d'étude personnels en Grèce, Turquie, Iran, Afghanistan, Syrie, Liban, Egypte. Travail dans les musées, constitution d'une documentation photographique sur l'ethnologie et l'archéologie.
  • 1962-63 : Missions en Islande et au Groenland (mai - septembre 62), ainsi qu'au Labrador (juin et juillet 63). Recherche documentaire, photographie d'objets dans les musées, contribution au tournage d'un film et à la réalisation d'un livre (Samivel et Plumet, 1963).
  • 1963 : Août: participation à l'expédition archéologique "Témiscami-Albanel" avec la Société d'archéologie de Sherbrooke: fouilleur, chargé des enregistrements photographiques et cinématographiques.
  • 1964 : Voyage d'étude personnel au Mexique (juillet-août). Visite de sites et travail dans les musées. Constitution d'une documentation photographique et sonore sur l'ethnologie et l'archéologie.
  • 1965 : Voyage d'étude personnel au Chiapas (Mexique) et au Guatémala. Poursuite du travail de 1964.
  • 1966 : Juillet-août: participation aux fouilles de Pamiok, dans l'Ungava, sous la direction de Th. E. Lee, Centre d'Etudes Nordiques de l'Université Laval (Québec). Site présumé norrois.
  • 1967, Juillet-août: reconnaissance et fouille dans l'Ungava oriental et au Labrador septentrional. Mission du Centre d'Etudes Nordiques de l'Université Laval.
  • 1967, Septembre-octobre: participation aux fouilles archéologiques du site El Mirador, au Chiapas (Mexique), sous la direction de Pierre Agrinier (New World Archaeological Foundation).
  • 1968, Juillet-Août: reconnaissances et fouilles archéologiques dans l'Ungava oriental et au détroit d'Hudson. Mission du Centre d'Etudes Nordiques de l'Université Laval (Québec)
  • 1968, Septembre-octobre: participation à des reconnaissance archéologiques au Chiapas (Mexique), sous la direction de Pierre Agrinier (New World Archaeological Foundation).
  • 1969 : Septembre: reconnaissance archéologique et fouille à Poste-de-la-Baleine (est de la baie d'Hudson). Mission du Centre d'Etudes Nordiques de l'Université Laval (Québec).
  • 1970 : Juin-Septembre: reconnaissance et fouilles archéologiques au nord-ouest de l'Ungava et dans la baie du Diana (Arctique québécois). Mission du Ministère des Affaires culturelles du Québec et du Centre d'Etudes Nordiques de l'Université Laval.
  • 1972, Organisation scientifique et logistique de la mission Hudsonie-72 (côte est de la Baie d'Hudson) en collaboration avec le Centre d'Etudes Nordiques de l'Université Laval
  • 1972, Juillet: reconnaissance et expertise archéologique du Parc National de la Mauricie en collaboration avec le Musée de Préhistoire de l'Université du Québec à Trois-Rivières.
  • 1973 : Juin-Août: direction de la mission pluridisciplinaire dans le nord-ouest de l'Ungava (Laboratoire d'archéologie de l'Université du Québec à Montréal et Commission archéologique du Canada).
  • 1974: Juillet: direction de la mission pluridisciplinaire à l'île Akpatok, dans la baie d'Ungava et à la baie du Diana. Reconnaissance et fouilles archéologiques, conseiller scientifique pour la réalisation d'un film pour Explo-Mundo et Radio-Canada: Etook.
  • 1976 : Juin-août: direction de la mission pluridisciplinaire du programme Tuvaaluk. Reconnaissances dans l'Ungava occidental, mise en place des équipes des différentes disciplines, fouille et relevés palethnographiques à l'Ile du Diana (Territoires du Nord-Ouest). Enquêtes ethnohistoriques et ethnographiques.
  • 1977 : Juin-août: direction de la mission pluridisciplinaire du programme Tuvaaluk. Travail archéologique, géomorphologique et ethnohistorique sur la côte sud du détroit d'Hudson et à l'intérieur du Nouveau-Québec, fouille au nord-ouest de la baie d'Ungava.
  • 1978 : Juillet: mise en place des équipes (vingt personnes) du programme Tuvaaluk à la baie du Diana et au détroit de McLelan. Reconnaissances archéologiques et géomorphologiques, relevés palethnographiques en Ungava oriental, en Ungava méridional et au Labrador septentrional. Vérification de données ethnohistoriques.
  • 1979 : Juillet: visite des équipes du programme Tuvaaluk au lac Robert et à l'île du Diana. Relevés palethnographiques et géomorphologiques le long des côtes de la baie d'Ungava et au Labrador. Recherche des sources de matières premières préhistoriques.
  • 1983 : Juin: mission préliminaire aux Grandes Bergeronnes pour la préparation du programme de recherche pluridisciplinaire sur la Haute Côte-Nord du Saint-Laurent.
  • 1985 : Août-septembre: direction de la fouilles d'un site de l'Archaïque et coordination des recherches pluridisciplinaires aux Grandes Bergeronnes, Haute Côte-Nord du Saint-Laurent. Conseiller scientifique pourla réalisation d'un film pour Radio-Québec.
  • 1987 : Août: participation aux fouilles du gisement d'Isenya (Kenya), sous la direction d'Hélène Roche, ERA-28, CNRS.
  • 1988 : Août: visite de l'équipe de fouille de Serge Lebel au Bau de l'Aubésier (France), intégrée à l'école de fouille de l'université de Patrick Plumet.
  • 1989 : Juillet: direction du travail de terrain dans la région de Blanc-Sablon, Basse Côte-Nord du Saint-Laurent, détroit de Belle Isle. Recherche des indices archéologiques de contacts et de relations inter-ethniques entre populations arctiques et subarctiques. Travail aux musées de Red Bay (Labrador) et de Saint-Jean de Terre-Neuve.
  • 1990, Mai-juin: mission d'étude au Danemark. Travail sur des données palethnologiques et historiques provenant du Groenland.
  • 1990, Juillet-août: visite de sites archéologiques en Sibérie (lac Baïkal), examen de collections à Novosibirsk et Irkoutsk.
  • 1991: juillet-septembre: participation à l'expédition internationale «Pour la contribution des scientifiques du monde au Grand Nord soviétique» au Kamtchatka et en Tchoukotka.
  • 1992, juin: séjour à Neuchâtel (Suisse); préparation d'un projet de recherche.
  • 1992, septembre-octobre: mission d'étude à Moscou à l’invitation de l’Académie des sciences. Travail sur les collections du Musée des Arts et des peuples d'Orient et dans les archives de l'Institut d'Archéologie.
  • 1992, novembre-décembre: séjour de travail à l'ERA-28 du CNRS (Meudon).
  • 1994, 21-24 avril: participation à la rencontre franco-danoise sur les recherches archéologiques et ethnologiques dans l'Arctique.
  • 1994, août-septembre: invitation de l’Alaskan-Siberian Research Center, voyage de recherche en Alaska.
  • 1996, mai-juillet : bourse de la Fondation Paule Mikkelsen pour un séjour de recherche au Danemark.
  • 2002, Avril, séminaire à l’Institut d’ethnologie du Musée national du Danemark .
  • 2002, 9-14 septembre : communication au Northern Archaeological Congress, Ekaterinburg- Khanty-Mansiisk, Sibérie occidentale, Russie.
  • 2006, 26-28 octobre : communication à la conférence du SILA à Copenhague : The Thule Culture – New Perspectives in Inuit Prehistory.

Rouillard Pierre

  • FRAEPMSHRG-PR
  • Personne
  • Chercheur au CNRS à partir de 1977

Soulier Philippe

  • FRAEPMSHRG-PS
  • Personne
  • Ingénieur au CNRS à partir de 1999

Recherche coopérative sur programme 476 (CNRS) "Recherche anthropologique au Proche- et Moyen-Orient"

  • FRAEPMSHRG-RCP476
  • Collectivité
  • 1977-1983

La RCP "Recherche anthropologique au Proche- et Moyen-Orient" a été créée en janvier 1977 sous la direction de Jacques Tixier, directeur de recherche au CNRS et fondateur du laboratoire Préhistoire et Technologie (UMR 7055) de la Maison Archéologie & Ethnologie René-Ginouvès.
Renouvelée deux fois, en 1980 et en 1982, la RCP est dissoute à la fin de l'année 1983.

A l'origine, la RCP 476 était composée de quatre équipes :

  • l'équipe "Ethnologie et Sciences sociales, programme d'établissement des cartes ethnographiques de l'Iran (PECEI) " sous la responsabilité de Jean-Pierre Digard,
  • l'équipe "Géologie et Préhistoire de la Syrie occidentale" sous la responsabilité de Francis Hours,
  • l'équipe "Préhistoire de Chypre" sous la responsabilité d'Alain Le Brun,
  • l'équipe "multidisciplinaire" sous la responsabilité de Jacques Tixier secondé par Marie-Louise Inizan. Cette équipe regroupe les chercheurs de la mission archéologique française à Qatar.

En 1978, la RCP 476 est associée au centre de recherches archéologiques de Valbonne.
En 1980, les deux premières équipes quittent la RCP 476.

Le Dû Raymond

  • FRAEPMSHRG-RLD
  • Personne
  • Dates inconnues

Raymond Le Dû était ingénieur en chef du Génie rural des Eaux et forêts. Il a effectué la plus grande partie de sa carrière en Algérie (1929-1958). En 1935, il a fondé la Société de Préhistoire et d'Archéologie de Tébessa et à partir de 1952, il a dirigé la 17e circonscription archéologique. R. Le Dû a découvert et publié notamment l'Atérien de l'Oued-Djouf-el-Djemel, région de Tébessa-Chéria, en 1933. Il fut l'un des premiers à s'intéresser à l'analyse des charbons préhistoriques pour l'étude de la paléoflore.

Fouilles programmées de Sallèles-d'Aude

  • FRAEPMSHRG-SA
  • Collectivité
  • 1976-1998

Les fouilles de Sallèles d’Aude ont été conduites entre 1976 et 1998 sous la direction de Fanette Laubenheimer, directrice de recherche au CNRS. Elles ont permis de mettre au jour un important ensemble d'ateliers de potiers et de tuiliers gallo-romains, actif du Ier au IIIème siècle après J.-C. Ce chantier qui se voulait ponctuel à l'origine, a fait l'objet d'une fouille extensive qui a permis à Fanette Laubenheimer d'analyser un site dans sa totalité, à titre de référence. Sallèles d'Aude avait l'avantage d'être un complexe bien conservé regroupant habitat, carrière d'argile et zone artisanale complète. La production regroupait des matériaux de construction (tuiles, briques...), des objets de la vie quotidienne et surtout des amphores qui servaient au transport du vin, de la Narbonnaise jusqu'aux confins de l'Empire romain. Une quinzaine de fours, des puits d'extraction, des bassins de décantation et de foulage de l'argile ont été explorés ainsi qu'un quartier d'habitation et un aqueduc. L'exploration d'un tel complexe artisanal a permis de connaître la totalité de la structure de production (modes et rythmes de production, relations avec l'environnement proche, mais aussi les ouvertures économiques) et de proposer un modèle de fonctionnement.

En tant qu'archéologue responsable de la fouille de Sallèles d'Aude, Fanette Laubenheimer a créé en 1992 un musée de site nommé Amphoralis.
Le musée assure, pour le grand public, la transmission d'un savoir acquis au long des campagnes de fouilles. Il met en valeur les découvertes et présente le travail des potiers et des tuiliers : extraction de l'argile, techniques de fabrication des objets et commercialisation. Premier musée d'Europe consacré à l'ensemble d'un complexe de potiers et à ses fours, il accueille régulièrement 17 000 visiteurs par an.

Cleuziou Serge

  • FRAEPMSHRG-SC
  • Personne
  • 1945-2009

Serge Cleuziou était professeur d'archéologie du Proche-Orient à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et responsable de l'équipe "Du village à l’État au Proche et Moyen-Orient" (UMR 7041 de la Maison René-Ginouvès).
Orientaliste et archéologue protohistorien, il a principalement travaillé aux Émirats arabes unis et en Oman. Serge Cleuziou est décédé le 7 octobre 2009.

ÉTUDES ET CARRIÈRE :

    1. Doctorat de IIIe cycle en archéologie orientale, université Paris 1.
    1. Habilitation à diriger des recherches, université Paris 1.
    1. Directeur de recherche au CNRS.
    1. Professeur titulaire de la chaire d'archéologie orientale de l'université Paris 1.

PRINCIPAUX TRAVAUX DE TERRAIN :

  • 1976-1984. Directeur de la mission archéologique française d'Al-Aïn (Abou Dhabi, Émirats arabes unis).
    1. Co-responsable (avec T. Berthoud) du programme de prospection sur les anciennes mines de cuivre du Sultanat d'Oman dans le cadre de la RCP 442 du CNRS.
    1. Directeur des fouilles de tumuli de l'Age du bronze à Umm Jidr (Bahreïn).
  • 1985-2009. Co-directeur (avec le professeur M. Tosi) du projet Ra's al-Hadd (Sultanat d'Oman).
  • 1988, 1992-1993. Co-directeur (avec M.-L. Inizan) du programme "Peuplement ancien du Yémen".
  • 1994-1995. Participation au projet italo-russo-turkmène de cartographie du delta de la Murghab (Turkménistan), co-dirigé par M. Tosi, G.A. Koschelenko et A. Gubaev.
    1. Co-directeur (avec le professeur E. Masimov) du projet "Recherche sur le peuplement des piémonts nord-occidentaux du Kopet Dagh (Turkmenistan)". Fouilles à Ak Depe.

FONCTIONS ADMINISTRATIVES :

  • 1979-1981. Responsable de la RCP 442 du CNRS.
  • 1981-1992. Directeur de l'ERA 30 du Centre de recherches archéologiques (CRA).
  • 1982-1986. Membre nommé de la Commission 44 du CNRS.
  • 1986-1994. Membre élu du conseil de laboratoire du CRA ; représentant du conseil de laboratoire au comité scientifique et au comité de publication du CRA.
  • 1991-2000. Membre élu de la commission 31 du CNRS et secrétaire scientifique de la commission.
  • 1991-1995. Représentant de la commission 31 au conseil de département des Sciences de l'homme et de la société.

ENSEIGNEMENT ET FORMATION :

  • 1972-1981. Cours de licence sur les méthodes de l'archéologie (UFR Histoire de l'art et archéologie, université Paris1).
  • 1976-1978. Cours de licence et maîtrise sur les théories et méthodes en archéologie (UFR d'ethnologie, université Paris VII).
  • 1979-1994. Cours de licence d'archéologie orientale à l'université Paris 1 : enseignement sur l'Iran, l'Arabie, l'Indus et l'Asie moyenne aux âges du bronze et du fer.
  • A partir de 1998. Séminaires d'archéologie orientale dans le cadre du DEA Paléoenvironnement des universités Paris 1, Paris VI et Paris X.
    Direction de maîtrises et de thèses.

PARTICIPATION A DES COMITÉS DE RÉDACTION :

  • Membre du comité de rédaction de la revue "Les Nouvelles de l'Archéologie".
  • Membre du comité de rédaction de la revue "Arabian Archaeology and Epigraphy" (Copenhague).
  • Membre du comité de rédaction de la revue "Journal of Oman Studies" (Mascate).
  • Membre du comité scientifique international de "Africa and Asia before History".
  • 1991-2000. Membre du comité de rédaction de la revue "Paléorient" puis à partir de 2001 du comité scientifique.

Mission "Soyuq Bulaq" (Azerbaïdjan)

  • FRAEPMSHRG-SOY
  • Collectivité
  • 2006

Cette mission a été dirigée par Bertille Lyonnet et Farhad Guliyev (Institut d'archéologie et d'ethnologie, Bakou).

Rostain Stephen

  • FRAEPMSHRG-SR
  • Personne
  • Chercheur au CNRS à partir de 2001

Mission archéologique et ethnologique française au Mexique

  • FRAEPMSHRG-TO
  • Collectivité
  • 1961-1983

La Mission archéologique et ethnologique française au Mexique a été créée en 1961. En 1983, elle devient le Centre d’études mexicaines et centraméricaines (Mexico).

Revue "Tracés"

  • FRAEPMSHRG-TR
  • Collectivité
  • Depuis 2002

Deshayes Jean

  • FRAEPMSHRG-TT
  • Personne
  • 1924-1979

Jean Deshayes (1924-1979) était professeur d'archéologie orientale à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Spécialiste de l'archéologie iranienne depuis la période néolithique jusqu'à l'époque islamique, il a dirigé en particulier, les fouilles du site de Tureng Tepe (Iran) entre 1960 et 1977.

Repères chronologiques :

    1. Agrégation de Lettres.
  • 1949-1952. Membre de l'École française d'Athènes.
  • 1952-1958. Attaché de recherche au CNRS, Institut français d'archéologie de Beyrouth.
  • 1958-1961. Pensionnaire scientifique à l'Institut français d'archéologie de Beyrouth.
  • 1961-1968. Professeur d'archéologie orientale à l'Université de Lyon.
  • 1968-1979. Professeur d'archéologie orientale à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
  • 1973-1976. Vice-président de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Unité mixte de recherche (UMR) 9993 « Centre de recherches archéologiques Indus-Baluchistan, Asie centrale et orientale »

  • FRAEPMSHRG-UMR9993
  • Collectivité
  • 1975-2013

L'UMR 9993 « Centre de recherches archéologiques Indus-Baluchistan, Asie centrale et orientale » est l'héritière de deux unités : l'URA 16 et l'UPR 316 créées respectivement en 1975 et en 1986. Après la dissolution de l'UMR, les programmes de recherche sont poursuivis dans le cadre de l’équipe Archéologie de l’Asie centrale (UMR 7041 Archéologies et Sciences de l’Antiquité) sous la direction de Corinne Debaine-Francfort. Catherine Jarrige, Gonzague Quivron et Marielle Santoni rejoignent l’équipe en tant que chercheurs associés.

Création de l’unité de recherche associée (URA) 16 « Mission archéologique de l’Indus » (1975).
Rattachement de l’unité au Centre de recherches archéologiques du CNRS sous le nom d'ERA 16 (1977).
L’URA 16 devient l’unité propre de recherche (UPR) 316 du CNRS « Centre de recherches archéologiques Indus-Baluchistan » (1986).
Elle est remplacée par l’unité mixte de recherche (UMR) 9993 « Centre de recherches archéologiques Indus-Baluchistan, Asie centrale et orientale » (1994).
Dissolution de l'UMR le 31 décembre 2013.

Depuis sa création et jusqu’en 2009, l'unité est dirigée par Jean-François Jarrige et Catherine Jarrige, co-directrice. En 2010, Olivier Lecomte prend la direction de l’UMR.

Localisation : Musée national des Arts asiatiques Guimet 6 place d’Iéna 75016 Paris.

Unité de recherche associée n°19 Iran Sud

  • FRAEPMSHRG-URA19
  • Collectivité
  • 1973-1986

L'Unité de recherche associée, URA 19 du CNRS (Centre de recherches archéologiques) a été dirigée par D. Dollfus de 1975 à 1986.
"L'URA 19 rassemble à temps plein ou partiel des archéologues, des épigraphistes et des chercheurs de disciplines connexes à l'archéologie (numismate, paléoethnozoologue, paléoethnobotaniste, géologue de la surface, géophysicien). Le programme des recherches est centré sur Suse et sa région : 5000 ans d'occupation quasi ininterrompue.
La séquence archéologique et chronologique (absolue et relative) des sites de Susiane et de Suse constituent le pivot de l'histoire de l'Iran du Sud-Ouest et, à un moindre degré, de la Mésopotamie à l'Ouest, du Plateau iranien et des Pays du Golfe à l'Est.
Les recherche sur le terrain ont été conduites, selon les grandes périodes, par G. Dollfus, pour les 6e et 5e millénaires, A. Le Brun et H.T. Wright pour les 4e et début du 3e millénaires, E. Carter pour le 3e et début du 2e millénaires, P. de Miroschedji pour la fin du 2e millénaire et le 1er, R. Boucharlat pour les périodes achéménide, parthe, sassanide, M. Kervran pour la période islamique ainsi que par F. Vallat pour l'épigraphie et R. Gyselen pour les études de numismatique." (URA 19 - Iran Sud (Centre de recherches archéologiques du CNRS), rapport d'activité 1983, p. 1.).

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