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Notice d'autorité

Centre de formation aux recherches ethnologiques

  • FRAEPMSHRG-CFRE
  • Collectivité
  • 1946-1973

André Leroi-Gourhan crée le Centre de formation aux recherches ethnologiques (CFRE) en 1946. Il est reconnu institutionnellement en 1948.
En 1965, le centre est rattaché à l'Institut d'ethnologie qui est dissout en 1973. Ses activités sont alors prises en charge par le Muséum national d'histoire naturelle.

Centre d'analyse documentaire pour l'archéologie

  • FRAEPMSHRG-CADA
  • Collectivité
  • 1957-1970

Le Centre d'analyse documentaire pour l'archéologie (CADA) a été créé par le CNRS le 20 décembre 1957 sous la direction de Jean-Claude Gardin. Sa création fait suite à une mission de documentation archéologique constituée en1955 dans le cadre de l'Institut français d'archéologie de Beyrouth dirigé par Henri Seyrig. L'objectif de cette mission était d'établir à titre expérimental des fichiers sur cartes perforées, relatifs à divers domaines de l'archéologie et de montrer comment ces fichiers pouvaient faciliter les recherches documentaires.
Les résultats aboutissent à l'établissement définitif de la mission à Paris sous le nom de Centre mécanographique de documentation archéologique puis de Centre d'analyse documentaire pour l'archéologie.
La vocation du CADA est de "promouvoir les méthodes d'analyse descriptive et de traitement automatique de la documentation archéologique" (Gardin J.-C., Le calcul et la raison. Essais sur la formalisation du discours savant, Paris, 1991, p. 46). Deux axes complémentaires que Jean-Claude Gardin qualifie de "sémiologique" et de "mathématique" (ouv. cité p.47) seront développés : le premier vise à élaborer des méthodes de représentation des données archéologiques et à créer des langages normalisés, le second consiste à mettre au point des méthodes d'exploitation de ces données sur ordinateur pour construire automatiquement des typologies ou des classifications.

Le CADA est d'abord domicilié 52 rue Cardinet puis rue du Maroc à Paris.
A partir de 1964, le CADA possède un bureau à Marseille.

Centre archéologique de Pincevent

  • FRAEPMSHRG-PI
  • Collectivité
  • Depuis 1964

En 1964, suite à la découverte du premier habitat paléolithique de plein air en Europe, l’État achète le terrain de Pincevent et confie la gestion du site et des fouilles au professeur André Leroi-Gourhan.
En 1983, le Centre archéologique de Pincevent est lauréat du concours départemental du patrimoine et reçoit la somme de 15 000 F. A partir de cet événement, est créée une association loi 1901 portant de nom de Centre archéologique de Pincevent. Cette association, dirigée par André Leroi-Gourhan jusqu'en 1985 puis par Gilles Gaucher, assure la gestion des fouilles. Jusqu'en 1979, le Centre archéologique de Pincevent ne gère que le site de Pincevent. A partir des années 1980, il gère aussi des programmes de recherche et d'autres opérations de terrain.
Les crédits proviennent principalement du Ministère de la Culture et le personnel dépend en grande majorité du CNRS. En 1994, l’État, la région Ile-de-France et le département prévoient plus de quatre millions de francs pour l'aménagement du site de Pincevent. Cet aménagement sera en partie réalisé en 2000.

Repères chronologiques concernant l'aménagement du site :
Année 1965. Édification sur le site de deux bâtiments préfabriqués et de huit hangars. Le terrain est enclos et doté d'un gardien. Deux salles d'exposition sont aménagées : l'une autour du premier grand moulage de sol préhistorique (80 m2) réalisé au monde, l'autre consacrée aux occupations du site depuis le paléolithique et aux activités des magdaléniens.
Années 1966-1967. Demande de moyens à la région pour l'hébergement des fouilleurs (aménagement d'une quarantaine de chambres, d'une salle à manger, de sanitaires et d'une cuisine) et pour l'aménagement d'une des deux salles d'exposition construites en 1965. Cette demande n'a pas abouti.
Année 1988. Le site est classé " monument historique ".
Année 1989. Un projet d'aménagement est inscrit au contrat plan État-région Ile-de-France. Il est prévu d'aménager un lieu de recherche sur la période magdalénienne digne de l'importance du site et de la qualité des chercheurs accueillis et la réalisation d'un lieu d'animation essentiellement tourné vers le milieu scolaire. 16 millions de francs de travaux sont prévus. Ce projet n'a pas abouti.
Année 1994. Le Directeur du patrimoine (Ministère de la Culture) décide que des bâtiments doivent être construits pour l'hébergement et le travail des archéologues.
Année 1995. Pincevent est déclaré " site archéologique d'intérêt national "
Année 2000. Les constructions prévues en 1994 sont en partie réalisées grâce aux participations de l'Etat (2 millions de francs), de la Région (2 millions de francs), et du Département (700 000 francs). Des bungalows de bois posés sur plots sont construits. Ils comprennent une cuisine/salle à manger, quatre unités de douches/sanitaires et trois unités de huit chambres et six dortoirs pour les chercheurs et les stagiaires.
Année 2000. Projet de construction d'un abri de fouilles pour la protection d'une nouvelle zone de fouilles sur le site.

Casal Jean-Marie

  • FRAEPMSHRG-JMC
  • Personne
  • 1905-1977

Jean-Marie Casal était conservateur au Musée Guimet, détaché au CNRS, fondateur de la Mission archéologique de l'Indus en 1958.

Diplômé de l’École du Louvre après des études de droits (1945).

Participation à l’école de fouilles de Sir Mortimer Wheeler, directeur général de l'archéologie en Inde, à Brahmagiri (1946).

Reprise des fouilles de Virampatnam-Arikamedu, Inde (territoire de Pondichéry) en collaboration avec son épouse Geneviève Casal, dans le cadre de la Mission archéologique des Indes (1947-1948).

Fouilles des sites funéraires de Mouttrapaléon et Souttoukény, Inde, territoire de Pondichéry (1949-1950).
« Grâce à la publication rapide des rapports de fouilles de ces sites, Jean-Marie et Geneviève Casal apportent de nouveaux éléments sur les rapports de l’empire romain et de l’Inde du sud et sur toute la question des mégalithes et des champs d’urnes du 2ème et 1er siècle avant J.C.» *

Fouilles de Mundigak, Afghanistan (1951-1958).
« Ces fouilles, parallèlement aux recherches soviétiques au Turkestan, ont permis pour la première fois de saisir l’importance de l’Asie centrale sur le plan de l’histoire culturelle des 4ème et 3ème millénaires. Là, J.-M. Casal a su mettre en évidence la mise en place de structures sociales hiérarchisées qui aboutissent, à la période IV du site, à la construction d’un « palais » à colonnade et d’importants remparts. Les fouilles de Mundigak continuent de servir de référence pour tous les travaux sur l’âge du bronze de ces régions.» *

Conservateur au musée Guimet (1957).

Détaché au CNRS (1958).

Directeur de la Mission archéologique de l’Indus (1958-1974).

Fouilles d’Amri, Pakistan (1959-1962).
« Il travail à Amri, dans la vallée de l’Indus, où il met au point une remarquable séquence stratigraphique depuis les niveaux de la culture d’Amri jusqu’aux couches supérieures de la civilisation de l’Indus. L’évolution de la céramique harappéenne au cours des périodes IIIA, IIIB et IIIC d’Amri fournit des données de chronologie relative que l’absence de fouilles stratigraphiques à Moenjo-daro ou Chanhujo-daro n’avait pas permis de discerner.» *

Fouilles de Nindowari, Baluchistan méridional, Pakistan (1962-1965).
« Il commence à dégager un ensemble monumental construit en pierres, à établir une séquence des styles céramiques de Nal et de Kulli, et à étudier les rapports de la culture de Kulli et de la civilisation de l’Indus.» *

Fouilles de Pirak, Plaine de Kachi, Pakistan (1968-1974).
« Il commence à fouiller Pirak, premier site où apparaît une séquence d’occupation continue pour les périodes post-harappéennes dans ces régions.» *

Directeur de recherche au CNRS (1969).

*Jarrige Jean-François, "Jean-Marie Casal (1905-1977)" dans J. E. Van Lohuizen-De Leeuw, South Asian Archaeology 1975, Leiden, 1979, p. 1-2.

Burnouf Joëlle

  • FRAEPMSHRG-JB
  • Personne
  • Enseignante-chercheuse à partir de 1982

Joëlle Burnouf est une archéologue française, spécialiste de la période médiévale. Dès la fin des années 1960, elle dirige des fouilles programmées, mais aussi des fouilles de sauvetage. Sa thèse, soutenue en 1978, porte sur les mottes castrales. En 1988, elle prend la direction des Antiquités Historiques et Préhistoriques de Lorraine, qu’elle quitte en 1990 pour un poste de maitresse de conférences à l’université Michel de Montaigne - Bordeaux III. En 1994, elle devient professeure d’histoire du Moyen-Age à l’université François Rabelais de Tours. Enfin, en 2000, elle rejoint l’université Paris I Panthéon-Sorbonne en tant que professeure d'archéologie médiévale. A la fin de sa carrière, elle est rattachée à l’équipe Archéologies Environnementales de l’UMR 7041 ArScAN.

Braemer Frank

  • FRAEPMSHRG-FB
  • Personne
  • Chercheur au CNRS à partir de 1989

Bocquentin Fanny

  • FRAEPMSHRG-FBO
  • Personne
  • Chercheuse au CNRS depuis 2005

Fanny Bocquentin travaille sur la néolithisation du Proche-Orient, de la sédentarisation à l’invention de la céramique (15 000-6 000 av. J.-C.). Elle s’intéresse aux différentes étapes de ce processus et aux dynamiques socio-culturelles qui le caractérisent. Son domaine d’expertise est celui des populations humaines et de leurs pratiques funéraires tout au long de cette période qui voit les communautés de chasseurs-cueilleurs nomades se transformer en villageois cultivateurs et éleveurs.
Elle est tout d'abord rattachée à l’équipe Ethnologie préhistorique (UMR 7041 Archéologies et sciences de l'Antiquité) puis à l'UMR 8068 TEMPS.

TITRES OBTENUS

    1. Doctorat en Anthropologie biologique, mention Très Honorable (avec les Félicitations du jury à l'unanimité données oralement), Université Bordeaux 1. Travail de recherche effectué sous la direction de P. Murail et P. Sellier intitulé "Pratiques funéraires, paramètres biologiques et identités culturelles au Natoufien : une analyse archéo-anthropologique".
    1. DEA en Anthropologie, mention Très Bien, Université Bordeaux 1. Mémoire rédigé sous la direction de P. Sellier et de P. Murail intitulé "Étude du recrutement funéraire d'une population natoufienne : le site de Mallaha (Eynan, Israël)".
    1. Diplôme de Maîtrise en Archéologie (section : Protohistoire), mention Très Bien, Université Paris I Panthéon-Sorbonne. Mémoire rédigé sous la direction de M. Lichardus intitulé "La sépulture collective de Bardouville (Seine-maritime) : approche archéo-anthropologique d'une allée sépulcrale Seine-Oise-Marne".

FONCTIONS ET RATTACHEMENTS SCIENTIFIQUES

  • Depuis septembre 2014. Chargée de recherche au CNRS, UMR 7041 puis UMR 8068.
  • Septembre 2011-août 2014. Chargée de recherche au CNRS, USR 3132.
  • 2005-août 2011. Chargée de recherche au CNRS, UMR 7041.
    1. Post-doctorante Lavoisier au Centre de Recherche Français de Jérusalem.
    1. Attachée Temporaire à l'Enseignement et à la Recherche à temps partiel, Université Bordeaux 1.
  • 1999-2002. Allocataire de Recherche (Ministère de l'Éducation Nationale), Université Bordeaux 1.

Direction de fouilles
Eynan-Mallaha. Sur les traces des premiers bâtisseurs. Site d’habitat occupé pendant toute la séquence culturelle des tout premiers sédentaires du Levant (Natoufiens, 12500-9700 cal BC) (Galilée, Israël). En co-direction avec Lior Weissbrod (Israel Antiquities Authority, Israel). Reprise des fouilles depuis 2022 avec le soutien de la Fondation ARPAMED, du Ministère des Affaires Étrangères et Européennes, du Centre de Recherche Français de Jérusalem, de l’Irene Levi Sala Care Archaeological Foundation, du CNRS UMR 8068, et de l’Office des Antiquités Israéliennes.

Beisamoun : le 7ème millénaire du Levant sud en question. Site d’habitat du Néolithique précéramique (Haute vallée du Jourdain, Israël). Co-direction avec Dr. H. Khalaily (Israel Antiquities Authority): 8 mois de terrain (2007-2016) ; post-fouille et publications en cours. Mission soutenue par le Ministère des Affaires Étrangères et Européennes, le CNRS, le Centre de Recherche Français de Jérusalem, l’INRAP, l’Irene Levi Sala Care Archaeological Foundation et l’Office des Antiquités Israéliennes.

Participations à d’autres terrains :
Ice Age villagers of the Levant: sedentism and social connections in the Natufian period (Dir. : Dr. P. Edwards, Melbourne University, Australia). Fouille en cours du site de Wadi Hammeh 27 (Jordanie). Financement : Australian Research Council (Project ID DP210102250).

Raqefet Cave. Site funéraire natoufien (Mont Carmel, Israël). Sous la direction de Dr. D. Nadel (Zinman Institute of Archaeology, Haïfa) et Dr. G. Lengyel (Miskolc University, Hungaria) : 4 saisons de fouilles (2006-2011) ; 15 mois de post-fouille (2011-2017).

Direction de programmes internationaux

  • Mission Beisamoun : le 7ème millénaire du Levant sud en question (depuis 2007).
  • « Domesticating biological process: the emergence of cremation in the Levant during the pre-pottery Neolithic» F. Bocquentin et A. Rosen dir. (depuis 2015).
  • Prepared forever and a day: pre-burial treatment of a new pair of plastered crania from Beisamoun » F. Bocquentin et F. Berna dir. (depuis 2017).
  • Mécanismes et rythmes des changements économiques, sociaux et symboliques ayant conduit à l’adoption de la céramique : une approche pluridisciplinaire. J. Vieugué et F. Bocquentin dir. (depuis 2017).
  • L’effondrement du Néolithique précéramique au Levant Sud sous le prisme des pratiques funéraires : les sépultures d’Aïn Ghazal (Jordanie, 7e millénaire av. J.-C.). P. Chambon et F. Bocquentin. (depuis 2018).

DISTINCTION

  1. Lauréate de la Médaille de Bronze du CNRS.

ENSEIGNEMENT ET FORMATION
2004-2005. Attachée Temporaire à l'Enseignement et à la Recherche à temps partiel (96h), Université Bordeaux 1.
2005-2009. 6 heures annuelles en Master 1, Université de Paris I. Enseignement d’archéologie funéraire, coordination P. Chambon (UMR 7041).
2013-2014. External Lecturer, Ben Gurion University of Beersheva : 1 semestre d’enseignement (26h) : « Funerary Archaeology and Bio-anthropology”.
2010-2011. Co-organisation (avec Frédérique Valentin, UMR 7041) d’un séminaire d’archéologie funéraire (26 heures annuelles) en Master 2/doctorat, Université de Paris I.
Depuis 2015. Séminaire d’archéologie funéraire de Master 2/doctorat, Université de Paris I. Avec avec Pascal Sellier, UMR 7206 et Gregory Pereira, UMR 8096) (26 heures annuelles).
2022-2023. Séminaire Histoire technique, symbolique et spatiale de la maison. Séminaire doctoral de l’Université de Paris Nanterre. Avec Pierre Allard, UMR8068 et Emmanuelle Honoré, UMR8068 (24h, 2022-2023).

RESPONSABILITES ADMINISTRATIVES
Depuis 2003 . Membre de la Société d’Anthropologie de Paris.
Depuis 2009. Rapporteur Externe à la Commission Interrégionale de la Recherche Archéologique.
2017-2019. Membre du Jury de la Bourse Eugène Fleischmann.
2017-2020. Membre du Comité Scientifique de l’USR 3132, Centre de Recherche Français à Jérusalem.
Depuis 2017. Rapporteur pour l’ANR.
Depuis 2022. Directrice adjointe de l’UMR TEMPS

Bignon-Lau Olivier

  • FRAEPMSHRG-OBL
  • Personne
  • Chercheur au CNRS depuis ...

Becquelin Pierre

  • FRAEPMSHRG-PB
  • Personne
  • Chercheur au CNRS à partir de ?

Baudez Claude-François

  • FRAEPMSHRG-CFB
  • Personne
  • 1932-2013

Claude-François Baudez, archéologue mésoaméricaniste, était directeur de recherche honoraire au CNRS, membre du Laboratoire Archéologie des Amériques (UMR 8096).

1957-1960. Recherches sur le site de Papagayo et dans la vallée du Tempisque (Costa Rica)
1964-1965. Recherches dans la région du golfe de Fonseca et dans la vallée de Comayagua (Honduras)
1967-1969. Fouilles du site de Los Naranjos (Honduras) en collaboration avec Pierre Becquelin)
1971-1973. Fouilles du site de Tonina (Mexique) en collaboration avec Pierre Becquelin
1977-1980. Direction du Projet Archéologique Copan (Honduras)

  1. Fouilles du delta du Diquis (Costa Rica)

Baroin Catherine

  • FRAEPMSHRG-CB
  • Personne
  • Chercheur au CNRS depuis 1977

Bailloud, Gérard

  • FRAEPMSHRG-GB
  • Personne
  • 1919-2010

Gérard Bailloud était archéologue et spécialiste mondialement connu du Néolithique. Ses recherches scientifiques concernent aussi bien le Néolithique européen que la Préhistoire récente de l’Afrique.

Carrière :
1942-1956 : Employé à la photothèque du Musée de l’Homme (Musée National d’Histoire Naturelle)
1956-1958 : Stagiaire au CNRS
1958-1984 : Attaché puis chargé de recherches au CNRS
1972-1983 : Direction de l’URA 12, équipe mixte CNRS-Université Paris I et chargé de cours à l'université Paris 1

Responsabilités :
1964 - 1983 : Secrétaire général de la SPF
1965 - 1968 : Directeur des Antiquités préhistoriques d’Île de France
1970 : Président de la SPF
1976 : Vice-président de la SPF

Bachelot Luc

  • FRAEPMSHRG-LB
  • Personne
  • Chercheur au CNRS à partir de 1987

Audouze Françoise

  • FRAEPMSHRG-FA
  • Personne
  • Chercheur au CNRS à partir de 1968

Agut Damien

  • FRAEPMSHRG-DA
  • Personne
  • Chercheur au CNRS à partir de 2012

Sans titre

La mission, sous la direction de Jean-François Bouchard, directeur de recherche au CNRS, a pour objectif l'étude du littoral Pacifique Nord équatorial (Nord de l’Équateur et Sud de la Colombie) entre le VIe siècle av. J.-C. et 1532 après J.-C.
L'étude, conduite à partir du site d'El Morro, porte en particulier, sur le rôle de ce site dans les échanges interrégionaux sur ce littoral.
La Mission a bénéficié du soutien du ministère des Affaires étrangères. Elle a été menée dans le cadre de l'UPR 312 du CNRS en collaboration avec l'Institut colombien d'anthropologie.

Sans titre

La mission, sous la direction de Jean-François Bouchard, directeur de recherche au CNRS, a pour objectif l'étude du littoral Pacifique Nord équatorial (Nord de l’Équateur et Sud de la Colombie) entre le VIe siècle av. J.-C. et 1532 après J.-C.
L'étude, conduite à partir du site d'El Morro, porte en particulier, sur le rôle de ce site dans les échanges interrégionaux sur ce littoral.
La Mission a bénéficié du soutien du ministère des Affaires étrangères. Elle a été menée dans le cadre de l'UPR 312 du CNRS en collaboration avec l'Institut colombien d'anthropologie.

Sans titre

Le site archéologique de Munhata (Minha Horvat) est situé à 12 km au sud du lac de Tibériade dans la vallée du Jourdain. Il se trouve sur le rebord d'une haute terrasse entaillée vers l'ouest par la vallée du Wadi El-Bireh. Le site a tout d'abord fait l'objet d'un sondage entrepris en 1954 par l'archéologue israélien Nehemya Tsory, puis il est ensuite fouillé de 1962 à 1967 sous la direction de Jean Perrot, grâce à un financement de la Commission des fouilles du Ministère des Affaires Étrangères et du C.N.R.S. et à l'aide du Service des Antiquités d'Israël. Le chantier est séparé en deux secteurs : le chantier Nord et le chantier Sud qui sont séparés par une piste menant au Jourdain. Au terme des six campagnes, la superficie fouillée dépasse les 2050 m2.
1ère campagne : du 25 novembre 1962 au 6 janvier 1963 (chantier Sud)
2ème campagne : du 7 juillet au 21 août 1963 (chantier Sud)
3ème campagne : du 28 septembre au 6 novembre 1964 (chantier Sud)
4ème campagne : du 16 mai au 4 juillet 1965 (chantiers Nord et Sud)
5ème campagne : du 29 mai au 30 juillet 1966 (chantiers Nord et Sud)
6ème campagne : du 2 au 31 mai 1967 (chantiers Nord et Sud)

La stratigraphie atteint par endroits près de 3 m d'épaisseur et plusieurs niveaux allant du Pre-Potery Neolithic B (8ème millénaire av. n. è.) à la culture de Wadi Rabah (5ème millénaire av. n. è.) ont été distingués par les fouilleurs. Par ailleurs, une sépulture collective (Locus 641) datée de l'âge du Bronze moyen a également été mise au jour en 1964 et 1965.

Le site de Munhata a également fait l'objet de deux campagnes de fouilles en 1993 et en 1995 menées par Catherine Commenge, alors rattachée au C.F.R.J.

Les travaux menés par J. Perrot ont fait l'objet de plusieurs rapports préliminaires publiés dans les revues Syria, Revue Biblique et Israël Exploration Journal.

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