Showing 225 results

Authority record

Mission préhistorique au Viêt Nam

  • FRAEPMSHRG-MPV
  • Corporate body
  • 1996-1998

Sous la direction de Marielle Santoni et en collaboration avec l'Institut d'archéologie d'Hà Nôi, la mission a réalisé des prospections et des sondages de sites préhistoriques dans le nord du Viêt Nam.

GDR 1040 "Les amphores gauloises dans le monde romain"

  • FRAEPMSHRG-GDR1040
  • Corporate body
  • 1992-1999

Ce GDR a été dirigé par Fanette Laubenheimer en 1992 et 1999. Son objectif était de créer une large base de données sur les centres de production gaulois et d'étudier leurs exportations sur les grands marchés de l'Empire.

Mission archéologique d'Itanos (Crète, Grèce)

  • FRAEPMSHRG-MIT
  • Corporate body
  • 1990-2006

Mission archéologique dirigée par Alain Schnapp, elle est nommée Mission archéologique d'Eleftherna et Itanos jusqu'en 1994 puis, à partir de cette date, seulement Mission archéologique d'Itanos.

Mission archéologique française au Khuzistan

  • FRAEPMSHRG-MAFK
  • Corporate body
  • 1977

Cette mission de prospections archéologiques au Khuzistan et dans les régions voisines a été conduite par Pierre de Miroschedji en 1977. Elle a été organisée en complément des fouilles stratigraphiques menées par la Mission de Suse (Délégation archéologique française en Iran sous la direction de Jean Perrot) depuis 1975 dans les niveaux du 1er millénaire avant l'ère chrétienne.
L'objectif des prospections était de réaliser une carte archéologique du sud-ouest de l'Iran entre 1300 et 300 et d'identifier des sites mentionnés dans les textes historiques.
La campagne de 1977 avait un double but : réexamen des sites archéologiques de la fin du IIe et du Ier millénaires découverts au nord-ouest de la plaine du Khuzistan ; reconnaissance archéologique à l'ouest de la province du Khuzistan, le long de la rive gauche de la rivière Duwaïrij. Cette mission devait se poursuivre par des recherches plus étendues et par la réalisation de sondages. Cependant le programme a été interrompu et la campagne de 1978 n'a pas eu lieu.
Les travaux de 1977 ont été subventionnés par la commission consultative pour les recherches archéologiques à l'étranger (DGRCST, ministère des Affaires étrangères) avec le soutien du Centre iranien de recherches archéologiques.

Mission d'Aïn Mallaha (Eynan) puis de Beisamoun-Mallaha (Mission archéologique française en Israël)

  • FRAEPMSHRG-ENM
  • Corporate body
  • 1955-1979

À la fin des années 40, l’état d’Israël se lance dans un important projet d’assèchement du marais du Houleh, traversé par le Jourdain, à une vingtaine de kilomètres au nord d’Hatsor. En 1954, lors de travaux de construction de réservoirs destinés à capter la source d’Aïn Mallaha, située sur la rive occidentale du lac, les engins mécaniques détruisent une partie d’un important établissement de plein air préhistorique installé sur un talus abrité, au pied des monts de Galilée. Jean Perrot qui travaille alors sur le site d’Hatsor, intéressé par la découverte, obtient du Service des Antiquités d’Israël l’autorisation de rectifier la coupe réalisée par les ouvriers dans une partie du talus. À la fin d’une première campagne qui dure près d’un mois (novembre 1955), la fouille d’une centaine de mètres carrés sur deux secteurs reliés par une tranchée, lui permet d’identifier un exceptionnel site de plein air « Natoufien » qui s’étend sur plus de 1000 m2.

En effet, le matériel lithique en particulier, rappelle celui découvert dans les niveaux des grottes de Judée (Shukbah) et du Carmel (Mugharet el-Wad) par l’archéologue Dorothy Garrod à la fin des années vingt et baptisé « natoufien » (du nom du cours d'eau palestinien « Wadi El-Natouf ») par cette dernière. Le gisement de la source d’Aïn Mallaha présente donc un intérêt majeur car il s’agit du premier site de plein air Natoufien découvert en Israël. En accord avec le Service des Antiquités d’Israël, la « mission Perrot » décide d’entreprendre des fouilles sur le long terme, dès l’année suivante sur le site d’Eynan (Aïn Mallaha) baptisé finalement Mallaha à partir du rapport de fouille de la campagne de 1961.

La fouilles du site de Mallaha marque une étapes essentielle dans la démarche archéologique de Jean Perrot. De 1955 à 1961, il dirige la fouille seul, puis à partir de 1971 et jusqu’en 1976, il partage la direction avec Monique Lechevallier, puis François Valla. Enfin, conception nouvelle en Israël, il décide dès 1954 (Safadi) de s’entourer d’une équipe de chercheurs (anthropologues, zoologues, géologues, etc…) qu’il fait venir sur le terrain. La première équipe de Mallaha, est constituée de Denise Ferembach (anthropologue), Henri de Contenson (archéologue), Thérèse Josien (zoologue) et de quelques jeunes chercheurs israëliens.

En 1958, Jean Perrot effectue un voyage aux États-Unis, invité par l’anthropologue R. J. Braidwood. Il y participe à un séminaire sur la préhistoire au Proche Orient. C’est, influencé par ce voyage et par les idées de Braidwood sur la « révolution néolithique » qu’il entame en 1959, une nouvelle campagne de fouille à Mallaha.

Les premiers résultats des campagnes de 1955, 1956 et 1959 sont d’une importance majeure. Mallaha est un immense habitat de plein air sur trois niveaux constitué de maisons rondes accompagnées d’une industrie lithique, de grands mortiers, pilons, faucilles, d’outils en os et de parures. Enfin les morts sont enterrés dans les sols des habitations. Pour Jean Perrot, en 1962, l’économie d’Eynan est caractérisée par « une intensification des diverses formes de cueillettes et par une exploitation optimum des ressources naturelles de la région ». À Mallaha, tout semble indiquer que la sédentarisation a précédé la domestication des animaux et la culture des plantes. Ainsi, au début des années soixante, la fouille de ce gisement bouleverse profondément la vision traditionnelle du processus de néolithisation.

Chronologie des fouilles :

Fouilles Jean Perrot : 1955-1956 et 1959-1961
Fouilles Jean Perrot et Monique Lechevallier : 1971 à 1975
Fouilles Jean Perrot et François Valla : 1976

Fouilles d’Eynan (Aïn Mallaha) (direction Jean Perrot) :
Première campagne : du 2 au 25 novembre 1955
Deuxième campagne : du 03 au 11 mai 1956
Troisième campagne : du 16 octobre au 2 novembre 1956
Quatrième campagne : du 02 juin au 18 juillet et du 10 août au 04 septembre 1959
Cinquième campagne : du 01 au 09 novembre 1960
Sixième campagne : du 15 octobre au 27 novembre 1961

Fouilles de Beisamoun-Mallaha (direction Jean Perrot et Monique Lechevallier) :
Campagne de 1971 : du 18 août au 29 septembre
Campagne de 1972 : du 23 août au 14 septembre
Campagne de 1973 : du 26 août au 23 septembre
Campagne de 1974 : du 28 août au 6 octobre
Campagne de 1975 : du 1er juillet au 22 août et du 16 septembre au 17 octobre (les fouilles sont conduites par Monique Lechevallier. François R. Valla est associé à la direction des travaux)
Campagne de 1976 : du 5 juillet au 5 septembre et du 19 septembre au 2 octobre (François R. Valla est associé à la direction des travaux)
Campagne de vérification de 1979 : du 4 au 14 juin, dirigée par François R. Valla.

Mission archéologique française de Cap Andreas-Kastros et de Khirokitia (Chypre)

  • FRAEPMSHRG-MACAKKH
  • Corporate body
  • 1970-2009

Connue depuis les fouilles de P. Dikaios à Khirokitia et leur publication en 1953, l’existence d’un Néolithique précéramique à Chypre posait plusieurs questions parmi lesquelles :

  • comment rendre compte des aspects originaux de cette culture et de son décalage culturel par rapport au continent ?
  • d’où procédait ce Néolithique qui était alors la plus ancienne manifestation connue d’une présence humaine sur l’île ?

C’est pour tenter d’y répondre que la Mission archéologique française dirigée par Alain Le Brun entreprit en 1970, la fouille de Cap Andreas-Kastros, petit site installé sur la côte nord-est de l’île et daté du néolithique précéramique.
L’invasion de Chypre par l'armée turque en 1974 entraina une réorientation des recherches archéologiques dans l’île. Les recherches de la mission archéologique se portèrent alors sur le site de Khirokitia, gros village néolithique installé à quelques kilomètres du littoral au sud de l'île.
Les objectifs restaient identiques, mais dans un autre cadre, les deux établissements différant l’un de l’autre par leur position géographique, par leur environnement, par leur taille, par leur économie et par leur développement. A ces objectifs s’en ajoutaient également d’autres suscités par l’ampleur du site et concernant en premier lieu son inscription dans l’espace et l’organisation de l’établissement. Les fouilles entreprises en 1977, sous la direction d’Alain Le Brun et d’Odile Daune-Le Brun, furent achevées en 2009.

La culture illustrée par ces deux sites datés des 7e-6e millénaires avant notre ère, appelée « Culture de Khirokitia » ou Néolithique précéramique récent de Chypre, apparaît aujourd’hui comme l’aboutissement d’une évolution culturelle qui a débuté avec l’installation sur l’île, dès le 9e millénaire avant notre ère, de communautés d’agro-pasteurs montrant de nettes affinités avec celles du continent voisin. A la fin du 8e millénaire les contacts qu’entretenait Chypre avec le continent semblent peu à peu se relâcher, l'île paraît alors suivre une trajectoire particulière, à l’écart des influences continentales. La « culture de Khirokitia » disparaît au cours du 6e millénaire, l’île semble alors désertée. Après une période d’abandon de plusieurs siècles, le site de Khirokitia est réoccupé au cours du 5e millénaire, au cours du Néolithique céramique ou « culture de Sotira », avant d’être définitivement abandonné.

La richesse et la variété de la documentation recueillie, qui s’appuie sur un cadre stratigraphique précis, permettent une multiplicité d’approches et son intérêt est d’autant plus vif qu’elle illustre l’aboutissement d’un processus de colonisation dont on connaît maintenant sinon les tout premiers débuts, du moins une phase très ancienne. Pouvant ainsi être mise en perspective, elle constitue un point de référence à partir duquel il est possible de suivre l’élaboration du Néolithique précéramique chypriote avec ses spécificités propres, la mise en place des espèces cultivées, l’évolution de la faune, les transformations de l’environnement sous l’effet des impacts anthropiques et climatiques.

Les derniers travaux de terrain à Khirokitia ont apporté de nouveaux indices d’une continuité entre les deux épisodes de la préhistoire chypriote, le Néolithique précéramique et le Néolithique céramique, qui suggèrent que loin d’avoir été complètement désertée, l’île semble être restée occupée, mais par une population qui apparemment a changé de style de vie, préférant de petites communautés plus mobiles et, par conséquent, archéologiquement moins facilement détectables.

Les recherches sur ces deux sites ont pu être conduites grâce à la bienveillance du Département des Antiquités de la République de Chypre et au soutien du CNRS et de la Direction générale des relations culturelles, scientifiques et techniques (Commission consultative des recherches à l’étranger, sous-direction des Sciences sociales et Humaines) auprès du Ministère des affaires étrangères.

Chantier du gisement préhistorique des Allobroges à Alger (Algérie)

  • FRAEPMSHRG-GAA
  • Corporate body
  • 1961-

Ce gisement a été découvert en 1961 lors de travaux de construction d’immeubles dans le quartier d’Hydra sur les hauteurs d’Alger. Les fouilles ont été dirigées par L. Balout. Elles ont permis de recueillir une faune abondante dont les restes d’un phacochère et une industrie lithique qui se classe dans l’Atérien typique.

Bachelot Luc

  • FRAEPMSHRG-LB
  • Person
  • Chercheur au CNRS à partir de 1987

Constantin Claude

  • FRAEPMSHRG-CLC
  • Person
  • Chercheur au CNRS à partir de 1979

Dollfus Geneviève

  • FRAEPMSHRG-GD
  • Person
  • Chercheur au CNRS à partir de 1964

Farruggia Jean-Paul

  • FRAEPMSHRG-JPF
  • Person
  • Chercheur au CNRS à partir de 1983

Joannès Francis

  • FRAEPMSHRG-FJ
  • Person
  • Enseignant-chercheur à partir de 1988

Rouillard Pierre

  • FRAEPMSHRG-PR
  • Person
  • Chercheur au CNRS à partir de 1977

Laubenheimer Fanette

  • FRAEPMSHRG-FL
  • Person
  • Chercheur au CNRS à partir de 1973

Fanette Laubenheimer est actuellement directrice de recherche au CNRS, spécialiste de l'histoire économique de la Gaule romaine : productions et échanges.

TITRES OBTENUS :

  • Doctorat d'État ès Lettres, Montpellier, 1984 : La production des amphores en Gaule Narbonnaise.
  • Doctorat de 3ème cycle, Montpellier, 1968 : Recherches sur les lingots de cuivre et de plomb d'époque romaine dans les régions de Languedoc- Roussillon et de Provence-Corse.
  • Diplôme d'Études Supérieures, Montpellier, 1965 : Recherches sur le commerce maritime à l'époque romaine en Languedoc d'après les trouvailles sous-marines.
  • Licence en Histoire de l'Art, Montpellier, 1964.
  • Licence en Histoire et Géographie, Montpellier, 1963.

ENTRÉE AU CNRS : 1973

ÉQUIPES DE RECHERCHE AU CNRS ET MOBILITÉ :

  • ERA 63, Montpellier 1973-1976.
  • Groupe d'Archéologie Nucléaire d'Orsay-Saclay 1976-1986.
  • URA 338, Analyse des formations sociales, Besançon, 1986-1997.
  • UMS 844, Maison de l'Archéologie et de l'Ethnologie, Nanterre, 1998.
  • UMR 7041, Archéologies et Sciences de l'Antiquité, Équipe Archéologie de la Gaule, Structures Économiques et Sociales, Maison de l'Archéologie et de l'Ethnologie, Nanterre depuis 1999.

DIRECTION DE GROUPES DE RECHERCHE :

  • Responsable de l'équipe Archéologie de la Gaule, Structures Économiques et Sociales, UMR 7041, Archéologies et Sciences de l'Antiquité, Maison de l'Archéologie et de l'Ethnologie, Nanterre, de 1999 à 2005.
  • Directeur du GDR 2138 : Les denrées en Gaule romaine, production, consommation, échanges , 2000-2003.
  • Directeur du GDR 1040 du CNRS : Les amphores gauloises dans le monde romain, 1992-1999.
  • Responsable du Projet Collectif de Recherche Les amphores en Gaule : production et circulation, programme H13 puis H26 du Centre National de la Recherche Archéologique depuis 1988, toujours en cours en 2005.

DIRECTION DE CHANTIERS DE FOUILLES ARCHÉOLOGIQUES :

  • Direction de la fouille sous-marine de l'épave de la Tour Sainte-Marie, Cap Corse, 1967.
  • Direction des fouilles du site de Sallèles d'Aude 1976-1998.

RESPONSABILITES ÉDITORIALES :

  • Directrice de l'UPS 852, Gallia, Gallia Préhistoire et Gallia Informations, 1994-1997.
  • Directrice des publications Gallia, Gallia Préhistoire et Gallia Informations depuis leur rattachement à l'UMS 844 de la Maison de l'Archéologie et de l'Ethnologie de Nanterre en 1998 jusqu'en 2001.
  • Directeur scientifique de la revue Gallia : 1994-2001.
  • Directeur scientifique de la revue Gallia-Informations : 1994-2001.
  • Directrice de la série Amphores aux Presses Universitaires Franc-Comtoises depuis 1990.
  • Membre du Comité de Lecture du CNRS : 1995-2001.
  • Membre du Comité de rédaction de la Revue Archéologique de Narbonnaise, 1997-2003.
  • Membre du Comité de lecture du laboratoire Cultures et Environnements. Préhistoire, Antiquités, Moyen Age (CEPAM) à Valbonne, depuis 1998.
  • Membre du comité de lecture de la revue Gallia depuis 2002.
  • Membre du comité de lecture de la revue Gallia Informations depuis 2002.
  • Membre du Comité de rédaction de la collection Documents d'archéologie française, depuis 2001.

RESPONSABILITÉ AU CNRS :

  • Présidente du Comité de l'Archéologie du CNRS 1997-2005.

RESPONSABILITÉ A L'INSTITUT NATIONAL DE RECHERCHES ARCHÉOLOGIQUES PRÉVENTIVES (INRAP)

  • Expert auprès du Conseil scientifique.

Chevalier de la Légion d'Honneur au titre du Ministère de la Culture en 2000.

Tixier Jacques

  • FRAEPMSHRG-JT
  • Person
  • 1925-2018

Jacques Tixier était directeur de recherche honoraire au laboratoire Préhistoire et Technologie (UMR 7055, Maison Archéologie & Ethnologie René-Ginouvès). Il était un des spécialistes mondiaux de technologie lithique appliquée à l'archéologie préhistorique.

TITRES OBTENUS
Thèse de Doctorat de troisième cycle, mention Préhistoire, Université de Bordeaux, 1963.
Thèse de Doctorat d’État sur travaux, Université Paris X-Nanterre, 1978.

FONCTIONS ADMINISTRATIVES
1947-1955. Enseignant dans le primaire en Algérie.
1955-1990. Stagiaire, Attaché, Chargé, Maître puis Directeur de recherche au CNRS. Après 1990, directeur de recherche honoraire.
1955-1961. Chef du laboratoire "Préhistoire du Maghreb" au Centre de recherches anthropologiques, préhistoriques et ethnographiques, Musée du Bardo, Alger.
1960-1962. Directeur de circonscription archéologique en Algérie.
1962-1966. Membre du Laboratoire de la Chaire de Préhistoire (Muséum National d'Histoire Naturelle) dirigé par Lionel Balout.
1965-1976. Directeur de circonscription régionale des Antiquités préhistoriques (ministère de la Culture) : Lorraine (1965-1971) et Limousin (1974-1976).
1965-1973. Membre de la RCP 50 sous la direction de Marie-Henriette Alimen puis de Denise Ferenbach puis de Jean Piveteau.
1967-1972. Membre de l'ERA 50 (CNRS, Muséum) dirigé par Lionel Balout.
1972-1980. Membre du LA 184 (CNRS, Muséum) dirigé par Lionel Balout puis par Jean Anthony. Jacques Tixier dirige l'équipe "Typologie des industries préhistoriques".
1974-1976. Membre de la RCP 362 sous la direction de Jean Perrot.
1977-1983. Directeur de la RCP 476 "Recherches anthropologiques au Proche- et Moyen-Orient (Chypre, Liban, Syrie, Iran, Qatar)".
1980-1989. Directeur de l'URA 28 "Préhistoire et Technologie", ERA 28 du Centre de recherches archéologiques du CNRS (Paris, Valbonne).

DIRECTION DE CHANTIERS DE FOUILLES
1951-1953. Site préhistorique d’El Hamel, Ouled-Djellal (Algérie).
1964-1972. Abri sous roche de La Faurélie II (Dordogne).
1965-1967. Campement préhistorique de Bordj Mellala, Ouargla (Algérie).
1968-1975. Chantier international de fouilles de Ksar'Aqil (Beyrouth, Liban).
1976-1982. Mission archéologique française à Qatar.
1987-1989. Corbiac, Vignoble 2, commune de Bergerac (Dordogne).

AUTRES RESPONSABILITÉS
1967-1977. Membre du Comité directeur permanent du Congrès Panafricain de Préhistoire et d’Études du Quaternaire.
1971-1977. Président de la Commission de Nomenclature du Congrès Panafricain de Préhistoire et d’Études du Quaternaire.
1973-1980. Membre élu du Comité national du CNRS, section 30.
1978-1989. Responsable du DEA - IIIe cycle - Option Préhistoire de l'Université de Paris X - Nanterre.

Lequeux Brigitte

  • FRAEPMSHRG-BL
  • Person
  • Ingénieur au CNRS à partir de 1975

Sargnon Odette

  • FRAEPMSHRG-OS
  • Person
  • 1902-1992

Après une licence de lettres classiques, Odette Sargnon obtient un diplôme de bibliothécaire.
A Paris, elle complète sa formation par des études d'art et d'archéologie. En 1945, elle obtient le diplôme d'études supérieures avec un mémoire intitulé "Y a-t-il une sénilité plastique ? Archaïsme grec, décadence romaine et art pré-byzantin".
Engagée comme collaboratrice technique par Charles Picard à l'Institut d'Art et d'Archéologie (Paris), elle prépare une thèse d'université "Les bijoux préhelléniques" qu'elle soutient en 1970 et qu'elle publie en 1987.

Mouton Michel

  • FRAEPMSHRG-MM
  • Person
  • Chercheur au CNRS à partir de 1993

Schnapp Alain

  • FRAEPMSHRG-AS
  • Person
  • Enseignant-chercheur à partir de ?

Casal Jean-Marie

  • FRAEPMSHRG-JMC
  • Person
  • 1905-1977

Jean-Marie Casal était conservateur au Musée Guimet, détaché au CNRS, fondateur de la Mission archéologique de l'Indus en 1958.

Diplômé de l’École du Louvre après des études de droits (1945).

Participation à l’école de fouilles de Sir Mortimer Wheeler, directeur général de l'archéologie en Inde, à Brahmagiri (1946).

Reprise des fouilles de Virampatnam-Arikamedu, Inde (territoire de Pondichéry) en collaboration avec son épouse Geneviève Casal, dans le cadre de la Mission archéologique des Indes (1947-1948).

Fouilles des sites funéraires de Mouttrapaléon et Souttoukény, Inde, territoire de Pondichéry (1949-1950).
« Grâce à la publication rapide des rapports de fouilles de ces sites, Jean-Marie et Geneviève Casal apportent de nouveaux éléments sur les rapports de l’empire romain et de l’Inde du sud et sur toute la question des mégalithes et des champs d’urnes du 2ème et 1er siècle avant J.C.» *

Fouilles de Mundigak, Afghanistan (1951-1958).
« Ces fouilles, parallèlement aux recherches soviétiques au Turkestan, ont permis pour la première fois de saisir l’importance de l’Asie centrale sur le plan de l’histoire culturelle des 4ème et 3ème millénaires. Là, J.-M. Casal a su mettre en évidence la mise en place de structures sociales hiérarchisées qui aboutissent, à la période IV du site, à la construction d’un « palais » à colonnade et d’importants remparts. Les fouilles de Mundigak continuent de servir de référence pour tous les travaux sur l’âge du bronze de ces régions.» *

Conservateur au musée Guimet (1957).

Détaché au CNRS (1958).

Directeur de la Mission archéologique de l’Indus (1958-1974).

Fouilles d’Amri, Pakistan (1959-1962).
« Il travail à Amri, dans la vallée de l’Indus, où il met au point une remarquable séquence stratigraphique depuis les niveaux de la culture d’Amri jusqu’aux couches supérieures de la civilisation de l’Indus. L’évolution de la céramique harappéenne au cours des périodes IIIA, IIIB et IIIC d’Amri fournit des données de chronologie relative que l’absence de fouilles stratigraphiques à Moenjo-daro ou Chanhujo-daro n’avait pas permis de discerner.» *

Fouilles de Nindowari, Baluchistan méridional, Pakistan (1962-1965).
« Il commence à dégager un ensemble monumental construit en pierres, à établir une séquence des styles céramiques de Nal et de Kulli, et à étudier les rapports de la culture de Kulli et de la civilisation de l’Indus.» *

Fouilles de Pirak, Plaine de Kachi, Pakistan (1968-1974).
« Il commence à fouiller Pirak, premier site où apparaît une séquence d’occupation continue pour les périodes post-harappéennes dans ces régions.» *

Directeur de recherche au CNRS (1969).

*Jarrige Jean-François, "Jean-Marie Casal (1905-1977)" dans J. E. Van Lohuizen-De Leeuw, South Asian Archaeology 1975, Leiden, 1979, p. 1-2.

Plateaux Michel

  • FRAEPMSHRG-MP
  • Person
  • 1958-1990

Michel Plateaux a commencé à travailler sur le site néolithique de Cuiry-lès-Chaudardes en août 1974, à seize ans. Il pratiquait l'archéologie en amateur près de Saint-Quentin et avait lu dans le journal qu'une équipe du C.N.R.S., l'unité de recherche archéologique n°12, recherchait des fouilleurs. D'abord élève de cette équipe, Michel Plateaux en est devenu collaborateur en tant qu’archéologue contractuel jusqu'à son décès en 1990.
Après un an d'études universitaires à Amiens en mathématiques, Michel Plateaux a rejoint l'université de Paris I et a obtenu une licence puis une maîtrise de protohistoire. Il a choisi la spécialité de la matière lithique, de l'outillage et du geste technique, de l'approvisionnement et de l'échange des matières premières, à laquelle il consacrait sa thèse de doctorat.
Il a constitué le fichier informatisé de tout l’outillage lithique néolithique de la vallée de l’Aisne.
Michel Plateaux travaillait au Centre archéologique de Soissons. Il y organisa plusieurs fois des stages.
Il avait la charge, pour la France, d’un séminaire européen réunissant, autour de la technologie lithique, les Universités d’Amsterdam, Cambridge, Sarrebruck, Naples et Paris I.

Gilles Gaucher

  • FRAEPMSHRG-GG
  • Person
  • 1930-2012

FORMATION :

  • 1954 : diplôme d'études supérieures en histoire et géographie.
  • 1956-1957 : CAPES section histoire-géographie.
  • 1963 : certificat d'ethnologie préhistorique.
  • 1977 : thèse d'Etat sur "L'Âge de Bronze dans la région parisienne".

PARCOURS :

  • 1970 : entrée au CNRS.
  • 1971 : attaché de recherche.
  • 1977 : chargé de recherche.
  • 1980 : obtention de l'agrément pour diriger des thèses (Université de Paris I).
  • 1983-1985 : président de la Société Préhistorique Française.
  • 1986 : directeur de recherche.
  • 1986 : président de l'association Centre archéologique de Pincevent.

Kepinski Christine

  • FRAEPMSHRG-CKL
  • Person
  • Chercheur au CNRS depuis 1984

Christine Kepinski-Lecomte est directeur de recherche émérite à l'UMR 7041 Archéologies et Sciences de l'Antiquité, ArScAn, équipe Histoire et archéologie de l'Orient cunéiforme (HAROC). Ses recherches portent sur l'archéologie du Moyen-Orient du Chalcolithique à l’Âge du Fer, notamment sur les villes et territoires de haute Mésopotamie (Ve-Ie mill. av. J.-C.) en Irak, Syrie et Turquie.

TITRES OBTENUS :

  1. Doctorat de 3e cycle en Archéologie Orientale, Université de Paris I.
  2. HDR, Université de Paris I.

DISTINCTION HONORIFIQUE :

  1. Prix Clio pour la recherche archéologique, prix spécial du jury.

ACTIVITES PROFESSIONNELLES :
1979-1984. Pensionnaire-déléguée de la DAFIq (Délégation Archéologique Française en Iraq).
1984-1988. CNRS, chargée de recherche à l'URA 8.

  1. CNRS, chargée de recherche à l'UPR 9032 puis à l'UMR 7041.
  2. CNRS, directeur de recherche à l'UMR 7041.
    Depuis 2015. Docteur de recherche émérite à l'UMR 7041.

ADMINISTRATION, ANIMATION ET GESTION DE LA RECHERCHE :
1981-1988. Direction de la mission archéologique de Haditha à Khirbet ed-Diniyeh (Irak).
1989-1990 puis 2000-2002. Direction mission archéologique du Sinjar à Tell Khoshi et Grai Resh (Irak).
1994-2007. Direction mission archéologique de Tilbeshar (Turquie).
2011- 2015. Direction mission archéologique du Peramagron (Iraq).
2005- 2009. Membre élu du Conseil de Laboratoire de l’UMR 7041.
2006- 2010. Responsable-adjointe élue, équipe 05 « Du Village à l’Etat au Proche et Moyen-Orient » de l’UMR 7041.
2006-2012. Membre du bureau, cycle de conférences, Les Amis de Larsa, en collaboration avec l’association Orient-Express des étudiants de l’Université de Paris I.
2006-2012. Membre du conseil scientifique de l’IFPO (Institut Français du Proche-Orient).
2006 (en cours). Expert auprès de l’UNESCO/INTERPOL ; Comité International pour la sauvegarde du patrimoine culturel irakien.
2012 (en cours). Membre du comité de lecture de la revue Anatolia Antiqua, IFEA (Institut Français d’Etudes Anatoliennes), Istanbul.
2012 (en cours). Expert MIUR (Italian Ministry of Education, University and Research).
2014 (en cours). Membre du bureau APMAP (Association Pour la Mission Archéologique du Peramagron).
2014 (en cours). Membre Conseil scientifique EMMS (Etudes Mésopotamiennes/Mesopotamian Studies).
2016 (en cours). Membre conseil scientifique revue Mesopotamia, Université de Turin.
Expertises occasionnelles, instances françaises : ERC (Editions Recherche pour les Civilisations), Editions MOM (Maison de l’Orient Méditerranéen), revue SYRIA, revue Anthropobotanica, CNIL (Comité national de l’informatique et des libertés), dossier BQR de l’ EPHE (Ecole Pratique des Hautes Etudes), Office central de lutte contre le trafic des biens culturels du Ministère de l’intérieur de l’outre-mer et des collectivités territoriales.
Expertises occasionnelles, instances étrangères : HCECR (High Commission for Erbil Citadel Revitalization) Iraq, DAAD (Deutscher Akademischer Austausch Dienst), Allemagne, ANVUR (Agenzia Nazionale di Valutazione del sistema Universitario e della Ricerca), Italie.

François Valla

  • Person
  • 1942-

François Valla est spécialiste de la préhistoire du Proche-Orient. Directeur de recherche au CNRS, il est rattaché à l'équipe Ethnologie préhistorique (UMR 7041 Archéologies et sciences de l'Antiquité).
Après l’obtention d’un baccalauréat en 1961, il s’inscrit en licence de théologie à la faculté de théologie protestante de l’université de Strasbourg, puis en 1968, quitte l’Alsace pour Paris et s’oriente vers une licence ès lettres à l’université de Paris Sorbonne. Il prépare ensuite une maîtrise spécialisée en art et archéologie (préhistoire) sur « Les fouilles françaises à Auvernier (Suisse) en 1948 » à l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne qu’il obtient en 1971. Trois ans plus tard, il obtient un diplôme d’Elève titulaire de l’école biblique de Jérusalem.
En 1976, il soutient une thèse de doctorat en préhistoire sur « L’industrie lithique du gisement natoufien de Mallaha (Eynan), Israël » à l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne, puis, en 1983, une thèse d’Etat es lettres et sciences humaines, sur « Les industries de silex de Mallaha (Eynan) et du natoufien dans le levant », également à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne.
Tout au long de sa carrière, « il s’est attaché à reconstituer la vie des chasseurs-cueilleurs plus ou moins sédentaires dits « natoufiens », connus surtout dans le sud du Levant (Israël, Territoires palestiniens, Jordanie). Après avoir tenté de faire le point des connaissances, il a cherché à établir une chronologie relative des gisements en s’appuyant sur les stratigraphies, la sériation des outils de silex et les dates C.14 afin d’esquisser la trajectoire de populations qui ont occupé la région pendant plusieurs milliers d’années. Entre autres résultats, ces travaux ont fait connaître de nouvelles maisons, en particulier dans le Natoufien final (cf. Thème La néolithisation du Proche-Orient : le Natoufien). Ils ont aussi mis en évidence dès le Natoufien ancien une relation affective entre l’homme et le chien manifestée par la position des corps dans les tombes » (F. Vallat ; site de la MAE).
Il a dirigé des prospections préhistoriques dans le nord du Néguev avec I. Gilead (1978-1979) et des fouilles sur les terrasses d’El-Ouad (1980-1981) et d’Hayonim (1980-1981 et 1985-1989) avec O. Bar-Yosef. À partir de 1973, il est introduit à Mallaha par Jean Perrot et Monique Lechevallier avec qui il co-dirige le chantier jusqu’en 1976. Il reprend des fouilles sur le site en 1996, en collaboration avec Hamoudi Khalaily, et ce jusqu’en 2005.

Untitled

Le site archéologique de Munhata (Minha Horvat) est situé à 12 km au sud du lac de Tibériade dans la vallée du Jourdain. Il se trouve sur le rebord d'une haute terrasse entaillée vers l'ouest par la vallée du Wadi El-Bireh. Le site a tout d'abord fait l'objet d'un sondage entrepris en 1954 par l'archéologue israélien Nehemya Tsory, puis il est ensuite fouillé de 1962 à 1967 sous la direction de Jean Perrot, grâce à un financement de la Commission des fouilles du Ministère des Affaires Étrangères et du C.N.R.S. et à l'aide du Service des Antiquités d'Israël. Le chantier est séparé en deux secteurs : le chantier Nord et le chantier Sud qui sont séparés par une piste menant au Jourdain. Au terme des six campagnes, la superficie fouillée dépasse les 2050 m2.
1ère campagne : du 25 novembre 1962 au 6 janvier 1963 (chantier Sud)
2ème campagne : du 7 juillet au 21 août 1963 (chantier Sud)
3ème campagne : du 28 septembre au 6 novembre 1964 (chantier Sud)
4ème campagne : du 16 mai au 4 juillet 1965 (chantiers Nord et Sud)
5ème campagne : du 29 mai au 30 juillet 1966 (chantiers Nord et Sud)
6ème campagne : du 2 au 31 mai 1967 (chantiers Nord et Sud)

La stratigraphie atteint par endroits près de 3 m d'épaisseur et plusieurs niveaux allant du Pre-Potery Neolithic B (8ème millénaire av. n. è.) à la culture de Wadi Rabah (5ème millénaire av. n. è.) ont été distingués par les fouilleurs. Par ailleurs, une sépulture collective (Locus 641) datée de l'âge du Bronze moyen a également été mise au jour en 1964 et 1965.

Le site de Munhata a également fait l'objet de deux campagnes de fouilles en 1993 et en 1995 menées par Catherine Commenge, alors rattachée au C.F.R.J.

Les travaux menés par J. Perrot ont fait l'objet de plusieurs rapports préliminaires publiés dans les revues Syria, Revue Biblique et Israël Exploration Journal.

Untitled

La Mission de Suse a été dirigée par Jean Perrot à partir de 1968. Elle reçoit ses crédits de recherche du ministère français des Affaires étrangères et bénéficie pour la préservation, la restauration et la mise en valeur des ruines et des objets, de fonds du gouvernement iranien (Office national de protection des monuments historiques d'Iran et de la Direction générale des antiquités et des musées de l'Iran) et occasionnellement de fondations privées. La Délégation archéologique française en Iran (DAFI) lui apporte un soutien sur le plan du personnel et de l'équipement.

Pour mener à bien les fouilles de Susiane et de Suse, Jean Perrot confie la responsabilité des différents chantiers à des chercheurs en majorité du CNRS (RCP 50 et RCP 362 sous la direction de J. Perrot, URA 19 Iran-Sud du Centre de recherches archéologiques/CRA, sous la direction de G. Dollfus, Unité d'archéologie islamique dirigée par J. Thomime-Sourdel) ainsi qu'à des universitaires américains (Ann Arbor Michigan, et UCLA). Chaque année des stagiaires-jeunes chercheurs iraniens sont envoyés à Suse par la Direction générale des antiquités et des musées de l'Iran pour participer aux fouilles et suivre chaque jour des cours théoriques. La formation de jeunes archéologues iraniens est pour J. Perrot et ses collègues une priorité.

Les chercheurs, stagiaires iraniens, français et étrangers, techniciens et personnel pendant les saisons de fouilles sont hébergés et ont leurs laboratoires dans le "château de Suse" construit sur le site par J. de Morgan. Grâce aux recommandations de l'ambassadeur de France, R. de Souza, des donations d'entreprises françaises travaillant en Iran permettent d'agrandir le secteur hôtelier : chambres pour les stagiaires et grande salle à manger.

Pluridisciplinaire et internationale, la mission de Suse a pour "objectif à long terme une évaluation globale du développement de la région de Suse et du Sud-Ouest de l'Iran, depuis les origines en recourant à l'analyse des variations du milieu naturel, de la population et de la structure de ses centres, de la modification des stratégies de subsistance, de l'évolution des échanges inter-régionaux, des aspects successifs de l'intégration politique. La condition première de cette étude est l'établissement d'une séquence archéologique solide, liée à un cadre chronologique aussi précis que possible" (Dossiers Histoire et Archéologie, n° 138, 1989, p.14). Ainsi, afin de couvrir toute l'histoire de Suse et de la plaine où elle s'est installée (du VIe millénaire au XIIe siècle après J.-C.) un programme de recherches stratigraphiques est lancé par Jean Perrot dès 1968. Plusieurs chantiers sont alors successivement ouverts dans la région de Suse et dans différents secteurs de l'agglomération : tepes Djaffarabad, Djowi et Bendebal, tepe de l'Acropole de Suse, tepe de la Ville Royale, tepe de l'Apadana, secteur du Chaour, tepe des Artisans et ville moderne de Suse. Les recherches de la mission française sont menées de concert avec celles que conduisent activement dans la même région, les différentes missions américaines ainsi qu'en étroite collaboration avec les archéologues iraniens, et notamment le Centre iranien de recherches archéologiques.

A la fin de chaque campagne de fouilles, chaque chantier fait l'objet d'un rapport illustré graphiquement et photographiquement dont un exemplaire est adressé à Téhéran au Centre de recherches archéologiques iranien, un autre au ministère français des Affaires étrangères et au Centre de recherches archéologiques (CNRS). Un double des fiches, traduit en persan par le représentant du Département des antiquités et les stagiaires, est également remis au Centre de recherches archéologiques iranien de Téhéran.

Tout le matériel archéologique (poterie, objets en pierre, en métal, en os, tablettes, monnaies, figurines, restes animaux et humains, etc.) retrouvé au cours des fouilles, est classé et rangé dans les réserves aménagées pour ce faire dans le "château", ou déposé dans les nouvelles réserves du musée de Suse. Les objets les plus intéressants sont remis au musée de Suse pour présentation au public. Le musée, créé par R. Ghirshman, a été agrandi avec l'aide de la mission française par l'Office des musées d'Iran (province du Khuzistan). Au début de la mandature de J. Perrot, il a été mis fin au "partage entre l'Iran et la France" des objets retrouvés lors des fouilles. Tous doivent rester en Iran, à Suse.

En 1979 les travaux de terrain sont interrompus à Suse.

Les résultats des travaux conduits entre 1968 et 1979 font, chaque année, l'objet d'articles dans les actes des symposiums de la recherche archéologique tenus annuellement à Téhéran.

La quasi-totalité du matériel archéologique est publiée dans les quinze volumes des Cahiers de la Délégation archéologique française en Iran coordonnés par G. Dollfus et publiés par l’association Paléorient (distribution : éditions Faton). Par aillleurs, deux colloques internationaux ont eu lieu à Suse en 1977 et au centre culturel régional de Cirey-les-Bellevaux en 1985. Publiés dans la revue Paléorient, ils ont permis aux archéologues de proposer les premières synthèses. Un important ouvrage, coordonné par J. Perrot, concernant le Palais de Darius, a été publié en 2010 ( Perrot Jean dir., Le palais de Darius à Suse , Une résidence royale sur la route de Persépolis à Babylone, Paris : PUPS, 2010).

Mission archéologique de Junin (Pérou)

  • FRAEPMSHRG-MAFJ
  • Corporate body
  • 1974-1980

Les travaux de la Mission archéologique de Junin débutent en 1974 par les fouilles de l'abri sous roche de Telarmachay (province de Junin, Pérou). Après le repérage du site à la fin de la première campagne de prospection en septembre 1974, des fouilles sont conduites sous la direction de Danièle Lavallée, directrice de recherche au CNRS, dans le cadre de l'Institut français d'études andines à Lima où venait d'être créée une section d'archéologie. A partir de 1977, les fouilles se poursuivent en partenariat avec l'unité de recherche associée n°25 du Centre de recherches archéologiques du CNRS "Préhistoire des régions andines" nouvellement créée.
Le projet était d'étudier un petit secteur des Andes centrales du Pérou alors que le moment et les modalités de la domestication des camélidés étaient pratiquement inconnus pour cette région. Le haut plateau de la Puna péruvienne fut désigné comme pouvant dévoiler l'origine et l'explication de cette domestication, élément majeur du développement culturel andin.
Financées par la Commission consultative des recherches archéologiques à l'étranger du ministère des Affaires étrangères et par le CNRS, les recherches sont menées par une équipe franco-péruvienne de préhistoriens français et étudiants péruviens jusqu’en 1980. Les fouilles sont ensuite suivies de plusieurs campagnes d'étude entre 1981 et 1985 pour préparer la publication des recherches.
L’abri sous roche de Telarmachay est désigné aux archéologues par les habitants du village voisin de San Pedro de Cajas. Il se situe dans les Andes centrales du Pérou, province de Tarna, département de Junin, Bassin du Shaka-Palcamayo, sur le haut plateau de la Puna de Junin (bordure est) à 1,5 kilomètre du petit lac glaciaire de Parpacocha, à 4420 mètres d'altitude. L'abri est constitué par une échancrure peu profonde (2,5 à 3 mètres) longue de 8 mètres, creusée au pied d'une falaise calcaire. Le climat y est rude, les sols steppiques sont pauvres et de faible épaisseur.
L'objectif de la mission française était de découvrir les conditions spécifiques d'occupation et d'exploitation de ce site de haute altitude, situé au-delà du seuil supérieur de l'agriculture. Elle souhaitait par ailleurs confronter les résultats de cette fouille avec la thèse de " transhumance " andine (mouvements de population). Un sondage préliminaire puis des fouilles intensives effectuées sur une superficie de 35 m2 ont révélé un remplissage archéologique allant de 0,80 à 3 mètres d'épaisseur. L'équipe de fouilles a effectué vingt et un décapages successifs selon la méthode de fouille mise en place en France par André Leroi-Gourhan et mit au jour huit unités culturelles :

Phase VII. Précéramique ancien, entre 6900 et 5200 av. J.-C.
Phase VI. Précéramique, entre 5200 et 4800 av. J.-C.
Phase V inférieure et supérieure. Précéramique, entre 4800 et 2950 av. J.-C.
Phase IV. Précéramique récent, entre 2500 et 1700 av. J.-C.
Phase III. Période initiale et Formatif, entre 1700 et 650 av. J.-C.
Phase II. Formatif, entre 650 et 170 av. J.-C.
Phase I. Empire inca et Intermédiaire récent, entre le XIIIe siècle et le XVe siècle de notre ère.

Les fouilles puis l'étude et l'analyse des vestiges ont été menées dans une optique ethnologique, l'objectif étant de retracer l'histoire de l'occupation humaine (chasse, collecte, élevage, travail de la pierre et de l'os, traitement des peaux, usages domestiques) de cet abri. Les recherches ont prouvé pour la première fois dans les Andes, l'existence d'un processus de domestication in situ des camélidés à partir de 6000-5500 av. J.-C. Les analyses fauniques ont montré que l'abri était occupé saisonnièrement entre décembre et avril. Les résultats ont permis de retracer sur 7000 ans l'évolution du mode de vie des habitants des hauts-plateaux andins et le changement fondamental qui accompagna le passage de la chasse à l'élevage.
A ce jour, seules les phases 7 à 4 incluses sont publiées ; elles concernent l'occupation la plus ancienne : le Précéramique.

Mission archéologique française à Tureng Tepe (Iran)

  • FRAEPMSHRG-MAFTT
  • Corporate body
  • 1960-1980

C'est à la suite d'une campagne de prospection en 1959 que Jean Deshayes (professeur à l'Université de Lyon II puis à l'Université de Paris I) décide d'entreprendre les fouilles du site de Tureng Tepe. En 1931, des investigations avaient déjà été menées sur le site par F.R. Wulsin (American Institute for Persian Art and Archaeology) lors de deux campagnes de sondages.
Tureng Tepe est situé dans la province du Gorgan, au nord-est de l'Iran, près de la frontière avec le Turkménistan. Le site couvre une superficie de 35 hectares et a été occupé pendant plus de 5000 ans. Il est constitué de trois tells (ou tepes) : le Grand Tepe au nord-ouest, le Petit Tepe un peu plus à l'ouest et le Tepe Sud dans la partie méridionale, l'ensemble étant séparé par un lac. La partie est du site est occupée par un village moderne alors que son cimetière est situé au nord du Grand Tepe.
Sous la direction de Jean Deshayes, la mission archéologique française à Tureng Tepe débute les recherches en 1960. L'objectif est alors de mieux comprendre les relations entre le monde iranien et les cultures des régions situées à l'est de la mer Caspienne, relations qui avaient été révélées par les travaux de E. Schmidt (Université de Pennsylvanie) lors des fouilles de Tepe Hissar dans les années 1930. Douze campagnes de fouilles seront conduites par la mission française jusqu'en 1977, chaque année entre 1960 et 1964 puis tous les deux ans à partir de 1965. Des sondages seront ouverts sur le Petit Tepe et le Tepe Sud alors qu'une fouille extensive sera menée sur le Grand Tepe. La partie est du site ainsi que la zone située au nord du Grand Tepe ne seront pas explorées en raison de la présence du village actuel et du cimetière.
Durant les six premières campagnes, entre 1960 et 1965, les travaux se concentrent sur les secteurs du Petit Tepe et du Tepe Sud. En 1960, deux sondages A et B, destinés à explorer la stratigraphie du site, sont ouverts sur la partie nord du Petit Tepe. Alors que les fouilles du sondage B sont arrêtées à la fin de la campagne de 1962, celles du sondage A se poursuivent jusqu'en 1965 lorsque les fouilleurs atteignent la nappe phréatique. Les travaux sur le Tepe Sud débutent en 1962. Un premier sondage (sondage C) est alors ouvert dans la partie est du tepe afin de vérifier la situation de trouvailles fortuites. Puis, en 1963, dans le but d'explorer une éventuelle enceinte du site, l'équipe ouvre deux sondages en bordure sud du tepe : les sondages D et E. Contigu à ce dernier, un nouveau sondage est ouvert en 1969. C'est à cette date que s'arrêtent les fouilles sur le Tepe Sud, mis à part le dégagement d'un four en 1973. Sur le Petit Tepe, de nombreuses tombes sont mises au jour. Les recherches menées dans ces deux secteurs, Petit Tepe et Tepe Sud, permettront à Jean Deshayes et son équipe d'établir une chronologie pour les périodes néolithique, chalcolithique et de l'âge du bronze. Mais celle-ci ne sera clairement définie qu'au terme de la onzième campagne, en 1975, après cinq années de fouilles sur le Grand Tepe. Les fouilles de ce secteur débutent en 1967 et se poursuivront durant 10 années, à raison d'une campagne tous les deux ans. Après une série de sondages stratigraphiques menés pendant deux campagnes, une fouille extensive commence en 1971, au sommet du Grand Tepe, là où un fort sassanide avait été découvert. La même année débutent les fouilles de la terrasse qui forme la base du Grand Tepe. A partir de 1973, les fouilles sont réparties en trois secteurs :

  • Le secteur situé au sommet du Grand Tepe où sont dégagés le fort sassanide, des vestiges du VIIe siècle, au tournant des époques sassanide et islamique (fosses creusées dans les ruines du fort, habitat dans la partie nord-est, Temple du feu au nord-ouest) , des fosses d'époque abbasside (VIIIe-Xe s.) , des tombes, un mur d'enceinte et des fosses dont la chronologie s'échelonne entre les XIe et XIXe siècles.
  • Le secteur de la terrasse et des bâtiments qui lui sont associés, situé à la base du Grand Tepe sur sa face sud. Ces vestiges sont datés de l'âge du bronze, période déjà reconnue dans tous les sondages ouverts sur le Petit Tepe et le Tepe Sud.
  • Les niveaux intermédiaires, situés sur les pentes sud et ouest, dégagés à partir de 1975 lors des deux dernières campagnes de fouilles. Des vestiges de l'âge du fer à la période parthe sont mis au jour et en particulier une forteresse d'époque achéménide.
    Après quinze années de recherches à Tureng Tepe, Jean Deshayes et son équipe établissent le cadre chronologique de l'occupation du site, de la période néolithique à la période islamique. Le système de notation adopté est inspiré de celui défini par E.F. Schmidt pour Tepe Hissar. Chaque période est ainsi représentée par un chiffre romain (de I à IX) puis subdivisée par des lettres majuscules et éventuellement des chiffres arabes. On notera que ces indications apparaissent très fréquemment pour identifier les documents : on les trouve en légendes de photographies par exemple, mais aussi dans les inventaires et dans les études typologiques du matériel céramique.
    Seule la période I (néolithique) n'a pas été reconnue par les fouilles car elle se situe sous le niveau de la nappe phréatique. Elle se trouve cependant attestée par la présence de tessons peints trouvés sur tout le site.
    La période II (chalcolithique) a été reconnue dans le sondage A (Petit Tepe).
    La période III (Age du bronze) a été révélée dans tous les sondages ouverts sur le Petit Tepe et le Tepe Sud. Elle est subdivisée en trois phases (A, B et C1) qui correspondent à celles définies pour Tepe Hissar. C'est à la phase III C1 qu'appartient la terrasse qui forme la base du Grand Tepe. La phase III C2 n'a été reconnue qu'à Tureng Tepe dans les sondages A et E.
    Les périodes IV et V correspondent à l'Age du fer et à la période parthe. La phase IV A, reconnue sur la pente sud du Grand Tepe, est équivalente au Fer II iranien occidental, tandis que la phase IV B correspond au Fer III iranien occidental. Les vestiges correspondants ont été découverts dans les sondages A et B du Petit Tepe et sur la pente Sud du Grand Tepe. La forteresse achéménide mise au jour sur le Grand Tepe dans le secteur des niveaux intermédiaires définit la phase V A. La phase V B, représentée au même endroit, correspond à la période parthe ancienne. Enfin, la phase V C est équivalente à la période parthe.
    Les vestiges découverts au sommet du Grand Tepe (cf. supra) ont permis de définir les périodes suivantes : VI (sassanide) ; VII A-B (tournant des époques sassanide et islamique) ; VII C (abbassides).
    La période VIII qui correspond aux époques pré-mongole (fin XIIe - début XIIIe siècles) et mongole (XIIIe - début XIVe siècles) a été reconnue dans les sondages D et E sur le Tepe Sud.
    Enfin, la période IX, dont les vestiges sont localisés au sommet du Grand Tepe, s'étend du XIe au XIXe siècles.

Le décès de Jean Deshayes en 1979 interrompt les recherches sur le site. L'équipe décide alors, dès 1980, d'entreprendre la publication des résultats. Un groupe de travail, regroupant une partie des fouilleurs, est donc constitué. Il sera dissout en 1985. Seuls, les niveaux supérieurs du Grand Tepe, des époques sassanides et islamiques (IIIe s. av. J.-C. - XIVe s. ) seront publiés en 1987 : il s’agit du volume 1 des fouilles, fondé sur le cadre chronologique établi par Jean Deshayes.

Afin de mener à bien ses travaux, la mission archéologique française a bénéficié de l'appui technique et administratif du Centre iranien de recherche archéologique. Le financement des opérations de terrain et de publication a été obtenu auprès de la Direction générale des relations culturelles (Ministère des affaires étrangères), du CNRS (dans le cadre de l'Unité de recherche associée 30 du Centre de recherches archéologiques) et de l'Université de Paris I (Centre de recherches d'archéologie orientale). Le matériel issu des fouilles a été déposé au musée de Téhéran.

Centre de formation aux recherches ethnologiques

  • FRAEPMSHRG-CFRE
  • Corporate body
  • 1946-1973

André Leroi-Gourhan crée le Centre de formation aux recherches ethnologiques (CFRE) en 1946. Il est reconnu institutionnellement en 1948.
En 1965, le centre est rattaché à l'Institut d'ethnologie qui est dissout en 1973. Ses activités sont alors prises en charge par le Muséum national d'histoire naturelle.

Fouilles programmées de Sallèles-d'Aude

  • FRAEPMSHRG-SA
  • Corporate body
  • 1976-1998

Les fouilles de Sallèles d’Aude ont été conduites entre 1976 et 1998 sous la direction de Fanette Laubenheimer, directrice de recherche au CNRS. Elles ont permis de mettre au jour un important ensemble d'ateliers de potiers et de tuiliers gallo-romains, actif du Ier au IIIème siècle après J.-C. Ce chantier qui se voulait ponctuel à l'origine, a fait l'objet d'une fouille extensive qui a permis à Fanette Laubenheimer d'analyser un site dans sa totalité, à titre de référence. Sallèles d'Aude avait l'avantage d'être un complexe bien conservé regroupant habitat, carrière d'argile et zone artisanale complète. La production regroupait des matériaux de construction (tuiles, briques...), des objets de la vie quotidienne et surtout des amphores qui servaient au transport du vin, de la Narbonnaise jusqu'aux confins de l'Empire romain. Une quinzaine de fours, des puits d'extraction, des bassins de décantation et de foulage de l'argile ont été explorés ainsi qu'un quartier d'habitation et un aqueduc. L'exploration d'un tel complexe artisanal a permis de connaître la totalité de la structure de production (modes et rythmes de production, relations avec l'environnement proche, mais aussi les ouvertures économiques) et de proposer un modèle de fonctionnement.

En tant qu'archéologue responsable de la fouille de Sallèles d'Aude, Fanette Laubenheimer a créé en 1992 un musée de site nommé Amphoralis.
Le musée assure, pour le grand public, la transmission d'un savoir acquis au long des campagnes de fouilles. Il met en valeur les découvertes et présente le travail des potiers et des tuiliers : extraction de l'argile, techniques de fabrication des objets et commercialisation. Premier musée d'Europe consacré à l'ensemble d'un complexe de potiers et à ses fours, il accueille régulièrement 17 000 visiteurs par an.

Projet Manabi central (Equateur)

  • FRAEPMSHRG-PMCE
  • Corporate body
  • 2001-2005

Les missions de fouilles et de prospections sur la côte centrale de l’Équateur ont été conduites sous la direction de Jean-François Bouchard, directeur de recherche au CNRS.

Mission archéologique franco-britano-syrienne de Al Namara

  • FRAEPMSHRG-MAAN
  • Corporate body
  • 1996

La Mission archéologique franco-britano-syrienne de Al Namara (Syrie) a été co-dirigée en 1996 par Frank Braemer, directeur de recherche au CNRS, directeur adjoint du Centre de recherches archéologiques (Valbonne) entre 1993 et 1997.

Chantier international de fouilles de Ksar' Aqil (Liban)

  • FRAEPMSHRG-KA
  • Corporate body
  • 1969-1975

Les fouilles du site de Ksar' Aqil ont débuté pendant l'été 1969, sur l'initiative de l’Émir Maurice Chehab, directeur général des antiquités du Liban.
Ce gisement préhistorique, situé sur le versant nord du Ouadi Antélias, à dix kilomètres à vol d'oiseau du centre de Beyrouth et à deux kilomètres de la mer, avait fait l'objet d'une grande fouille lors de deux campagnes en 1937-1938 et en 1947 par les Pères Doherty, Ewing, Mahan, Murphy et le Professeur H.-E. Wright.
Ces fouilles ont permis de dégager une stratigraphie du Paléolithique moyen, du Paléolithique supérieur et de l'Epipaléolithique. Elles ont montré que cet abri sous roche présentait toutes les caractéristiques d'un gisement de référence pour la préhistoire du Proche-Orient.
L'objectif des fouilles dirigées par Jacques Tixier était d'approcher l'origine de l' " Aurignacien du Levant ", de suivre son évolution et celle de tout le Paléolithique supérieur, de contribuer à la question des relations avec la préhistoire européenne et d'apporter de nouveaux éléments sur l'origine de l'Aurignacien en Europe occidentale.
Au cours de sept campagnes de fouilles menées entre 1969 et 1975, les huit mètres supérieurs d'une stratigraphie de 23,50 mètres (soit la hauteur d'un immeuble de sept étages) ont révélé une occupation du site de 50 000 à 10 000 avant J.-C.
Deux zones ont été fouillées : une zone d'habitat où ont été mis au jour des sols d'occupation avec des agencements encore en place et une zone dite géologique qui a permis d'établir un cadre chrono-stratigraphique du Paléolithique supérieur du Proche-Orient. Dans cette zone, deux coupes ont été établies : une coupe sagittale (N.-S.) et une coupe frontale (E.-O.). Les fouilles ont mis au jour des outils lithiques, des nucleus, des déchets caractéristiques, des restes osseux, des coquilles terrestres et marines, des sols d'habitats.
L'étude de ce site a fait intervenir de nombreux spécialistes en sédimentologie, palynologie, zoologie, malacologie, pédologie, en étude des parures, de l'os travaillé, des agencements, des relations avec la mer, de la paléoécologie. Ces études ont permis d'établir une stratigraphie précise des couches supérieures du site, de dresser un tableau de l'outillage de la fin du paléolithique supérieur au Proche-Orient et d'avoir des informations sur les types d'occupation dans la zone d'habitat
Les recherches ont bénéficié d'un financement du CNRS, dans le cadre de la RCP (Recherche coopérative sur programme) 50 puis de la RCP 362, et d'une subvention de la Wenner-Gren Foundation for Anthropological Research (New York) en 1971 et 1972.

Recherche coopérative sur programme 476 (CNRS) "Recherche anthropologique au Proche- et Moyen-Orient"

  • FRAEPMSHRG-RCP476
  • Corporate body
  • 1977-1983

La RCP "Recherche anthropologique au Proche- et Moyen-Orient" a été créée en janvier 1977 sous la direction de Jacques Tixier, directeur de recherche au CNRS et fondateur du laboratoire Préhistoire et Technologie (UMR 7055) de la Maison Archéologie & Ethnologie René-Ginouvès.
Renouvelée deux fois, en 1980 et en 1982, la RCP est dissoute à la fin de l'année 1983.

A l'origine, la RCP 476 était composée de quatre équipes :

  • l'équipe "Ethnologie et Sciences sociales, programme d'établissement des cartes ethnographiques de l'Iran (PECEI) " sous la responsabilité de Jean-Pierre Digard,
  • l'équipe "Géologie et Préhistoire de la Syrie occidentale" sous la responsabilité de Francis Hours,
  • l'équipe "Préhistoire de Chypre" sous la responsabilité d'Alain Le Brun,
  • l'équipe "multidisciplinaire" sous la responsabilité de Jacques Tixier secondé par Marie-Louise Inizan. Cette équipe regroupe les chercheurs de la mission archéologique française à Qatar.

En 1978, la RCP 476 est associée au centre de recherches archéologiques de Valbonne.
En 1980, les deux premières équipes quittent la RCP 476.

Mission archéologique franco-hellénique d'Alépotrypa

  • FRAEPMSHRG-MAFHA
  • Corporate body
  • 1971
  • Découverte de la grotte d'Alépotrypa en 1958 par J. et A. Pétrokhilos.
  • Fouilles à partir de juillet 1970 sous la direction de M. Georges Papathanassopoulos.
  • En 1971, à la demande du Service Hellénique des Antiquités et après accord du du Professeur S. Marinatos, Inspecteur général des Antiquités et le Professeur L. Balout, représentant du Museum National d'Histoire Naturelle, une équipe française de préhistoriens participe aux fouilles. Catherine Perlès est membre de cette équipe.

Mission archéologique française à Cupisnique (Pérou)

  • FRAEPMSHRG-MAFCU
  • Corporate body
  • 1978-1999

La Mission archéologique française à Cupisnique a été créée en 1978 sous la direction de Claude Chauchat. Financé par la DGRCST et avec le soutien du CNRS, le programme de recherche porte sur le premier peuplement du littoral par l'étude de petits sites de plein air de la région de Cupisnique. Dès les premières prospections, un inventaire des sites est réalisé, répertoriant des centaines de gisements dont certains ont été étudiés plus précisément. Les sites, carrières, ateliers de fabrication des pointes de trait, habitats temporaires, sont datés de 9000 à 6500 avant J.-C.

Mission archéologique de Tumaco (Colombie)

  • FRAEPMSHRG-MATU
  • Corporate body
  • 1976-1980

Les fouilles de la région de Tumaco, sur le littoral sud-ouest de la Colombie, ont permis de mettre au jour plusieurs sites d'habitats occupés du 5e siècle av. J.-C. au 16e siècle de notre ère. La Mission, dirigée par Jean-François Bouchard, directeur de recherche au CNRS, a bénéficié du soutien de la DGRCST du ministère des Affaires étrangères, de l'Institut colombien d'anthropologie et du CNRS (URA 25 du Centre de recherches archéologiques).

Results 151 to 200 of 225