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Plumet Patrick

  • FRAEPMSHRG-PP
  • Person
  • 1934-2010

DIPLÔMES UNIVERSITAIRES
1955: Baccalauréat, série Sciences expérimentales (Paris)
1957: Certificat d'Etudes littéraires générales (Sorbonne)
1966: Licence ès-Lettres modernes avec certificat d'archéologie (Université Laval, Québec)
1975: Thèse de doctorat de 3e cycle, Archéologie préhistorique: Analyse archéologique de l'occupation paléoesquimaude à Poste-de-la-Baleine, Nouveau-Québec. Université de Paris I. Jury: M. Brézillon, A. Laming-Emperaire, A. Leroi-Gourhan directeur.
1984: Doctorat d'Etat ès-Lettres, Archéologie préhistorique: Archéologie de l'Ungava: le site de la pointe aux Bélougas (Qilalugarsiuvik) et les maisons longues dorsétiennes. Université de Paris I. Jury: José Garanger (directeur), R. Treuil, E. Knuth, A Leroi-Gourhan, J.-P. Rigaud.

SPÉCIALISATIONS

  • Préhistoire.
  • Archéologie, palethnologie et ethnohistoire de l'Amérique du Nord et de l'Arctique.
  • Histoire et archéologie des premiers établissements scandinaves dans l'Arctique et en Amérique.
    THEMES DE RECHERCHE
  • Les origines sibériennes de l'Esquimau.
  • Les relations entre le Paléolithique supérieur d'Asie orientale et le premier peuplement de l'Amérique.
  • La préhistoire de l'Arctique oriental et plus particulièrement de l'Ungava.
  • L'implantation norroise dans l'Atlantique nord et son influence sur les autochtones du Nord-Est de l'Amérique et de l'Arctique.

POSTES ET FONCTIONS OCCUPÉS
1955-59: Professeur à l'Institut français d'Athènes: enseignement de la langue et de la littérature françaises.
1960-62: Service militaire en Algérie.
1962-63: Membre de l'expédition Samivel en Islande, au Groenland et au Labrador: recherche documentaire, responsable de la photographie et cinéaste auxiliaire, pour la réalisation d'un film et d'un livre (Samivel et Plumet, 1963).
1963-64: Professeur de littérature et d'histoire au Collège St-Jean-Eudes à Québec: classes de Première et de Terminale.
1964-65: Professeur de littérature et d'histoire au Collège St-Vallier à Québec: classes de Première et de Terminale.
1966: (fin juin - fin août) Membre de la mission archéologique Ungava 66 du Centre d'Etudes Nordiques de l'Université Laval (Québec): assistant de recherche sur le terrain. Reconnaissances et fouille (cf. Travaux de terrain).
1967: (fin juin - fin août) Chargé de mission dans l'Ungava oriental et au Labrador pour le Centre d'Etudes Nordiques de l'Université Laval (Québec): reconnaissances et fouille (cf.Travaux de terrain).
1968: (fin juin - début septembre) Chargé de mission dans l'Ungava occidental pour le Centre d'Etudes Nordiques de l'Université Laval (Québec): reconnaissances et fouille (cf. Travaux de terrain).
1969: (septembre) Chargé de mission dans la baie d'Hudson par le Centre d'Etudes Nordiques de l'Université Laval (Québec): évaluation d'un site et fouille ( cf. Travaux de terrain).
1969: (à partir d'octobre) Professeur à l'Université du Québec à Montréal, section d'Histoire de l'Art. Chargé du développement de l'orientation "archéologie."
1971: Création du Laboratoire d'archéologie à l'Université du Québec à Montréal.
1975-80 : Déchargé d'enseignement pour assurer la coordination d'un programme de recherche pluridisciplinaire et interuniversitaire dans l'Arctique canadien : Tuvaaluk (cf. Travaux de terrain et activités liées à la recherche).
1980-81: Congé sabbatique en Europe: rédaction d'articles et de travaux scientifiques, visite de centres de recherches européens, conférences.
1981-83 : Coordonnateur scientifique d'un programme de recherche pluridisciplinaire sur la Haute Côte-Nord du Saint Laurent (Québec). Co-responsable d'une école de fouille dans le cadre du programme de recherche.
1981-93 : Professeur permanent au Département des Sciences de la Terre de l'Université de Québec à Montréal.
1983-84: Directeur de Recherche Associé à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Paris. Séminaires à Paris I
1989-90 : Congé sabbatique en France. Invité par l'ERA 28 du C.N.R.S. à Meudon et boursier du Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Science pour la coopération Québec-France.
1990 - : Chercheur associé à l'ERA-28 du CNRS.
1992 : Boursier du programme d'échange Canada-Russie de l'Association des Universités et Collèges du Canada. Invité de l'Académie des Sciences de Russsie.
1994 : (6-10 mars) invité comme professeur associé à l'Université Senghor, Le Caire, Égypte.
1994-97 : Recherche et rédaction de travaux dans le cadre d’un accord de préretraite avec l’Université du Québec. Préparation d’un site WEB rendant compte des résultats du programme de recherche Tuvaaluk (www.unites.uqam.ca/tuvaaluk).

RESPONSABILITÉS COLLECTIVES
1971 : Rapporteur pour l'archéologie du comité pour la restructuration du secteur des Arts de l'Université du Québec à Montréal.
1974: Membre du conseil de module des Sciences de la Terre (U.Q.A.M.). Membre du comité d'attribution des permis de recherche archéologique, Min. des Aff. culturelles, Québec.
1974-93 : Président du comité d'édition de la collection Paléo-Québec.
1975 : Membre de la «Task Force on archaeology», Musée national de l'Homme, Ottawa.
1976 : Membre du comité d'organisation du 3e colloque sur le Quaternaire du Québec. Membre du comité d'enquête du Conseil des Arts du Canada sur le projet Carthage.
1977-85 : Membre du comité de rédaction du «Journal Canadien d'Archéologie/Canadian Journal of Archaeology.
1980-84 : Représentant de l'Université du Québec à Montréal auprès de l'Association universitaire canadienne d'Etudes nordiques.
1985-89 : Président du Comité de Recherche nordique de l'Université du Québec à Montréal.
1985-86 : Membre du comité d'organisation du congrès d'Etudes Inuit, Université. Mc Gill, 1986.
1987-90 : Membre du comité chargé de préparer un programme de maîtrise interuniversitaire en archéologie.
1991- : Membre du comité scientifique de l'Institut des Sciences de l'Environnement (Montréal).
1992 : Conseiller scientifique pour la préparation d'une exposition sur les Vikings au Musée de la civilisation du Québec.
1992- : Membre du «Comité international pour l'archéologie en Tchoukotka» (Suisse-Canada-Allemagne).

CONFÉRENCES, ÉMISSIONS
Conférences dans les universités du Québec à Montréal, à Chicoutimi, à Trois-Rivières, à l'université Laval, à la Société de Géographie de Québec, au Musée de la Civilisation du Québec. En France, conférences à Paris I, Bordeaux, ainsi qu'auprès de sociétés savantes au Canada et en France.
Émissions de radio et de télévision: Radio-Canada, Radio-Québec, France Culture, Radio France Internationale.

TRAVAUX DE TERRAIN ET MISSIONS

  • 1955-60 : Voyages d'étude personnels en Grèce, Turquie, Iran, Afghanistan, Syrie, Liban, Egypte. Travail dans les musées, constitution d'une documentation photographique sur l'ethnologie et l'archéologie.
  • 1962-63 : Missions en Islande et au Groenland (mai - septembre 62), ainsi qu'au Labrador (juin et juillet 63). Recherche documentaire, photographie d'objets dans les musées, contribution au tournage d'un film et à la réalisation d'un livre (Samivel et Plumet, 1963).
  • 1963 : Août: participation à l'expédition archéologique "Témiscami-Albanel" avec la Société d'archéologie de Sherbrooke: fouilleur, chargé des enregistrements photographiques et cinématographiques.
  • 1964 : Voyage d'étude personnel au Mexique (juillet-août). Visite de sites et travail dans les musées. Constitution d'une documentation photographique et sonore sur l'ethnologie et l'archéologie.
  • 1965 : Voyage d'étude personnel au Chiapas (Mexique) et au Guatémala. Poursuite du travail de 1964.
  • 1966 : Juillet-août: participation aux fouilles de Pamiok, dans l'Ungava, sous la direction de Th. E. Lee, Centre d'Etudes Nordiques de l'Université Laval (Québec). Site présumé norrois.
  • 1967, Juillet-août: reconnaissance et fouille dans l'Ungava oriental et au Labrador septentrional. Mission du Centre d'Etudes Nordiques de l'Université Laval.
  • 1967, Septembre-octobre: participation aux fouilles archéologiques du site El Mirador, au Chiapas (Mexique), sous la direction de Pierre Agrinier (New World Archaeological Foundation).
  • 1968, Juillet-Août: reconnaissances et fouilles archéologiques dans l'Ungava oriental et au détroit d'Hudson. Mission du Centre d'Etudes Nordiques de l'Université Laval (Québec)
  • 1968, Septembre-octobre: participation à des reconnaissance archéologiques au Chiapas (Mexique), sous la direction de Pierre Agrinier (New World Archaeological Foundation).
  • 1969 : Septembre: reconnaissance archéologique et fouille à Poste-de-la-Baleine (est de la baie d'Hudson). Mission du Centre d'Etudes Nordiques de l'Université Laval (Québec).
  • 1970 : Juin-Septembre: reconnaissance et fouilles archéologiques au nord-ouest de l'Ungava et dans la baie du Diana (Arctique québécois). Mission du Ministère des Affaires culturelles du Québec et du Centre d'Etudes Nordiques de l'Université Laval.
  • 1972, Organisation scientifique et logistique de la mission Hudsonie-72 (côte est de la Baie d'Hudson) en collaboration avec le Centre d'Etudes Nordiques de l'Université Laval
  • 1972, Juillet: reconnaissance et expertise archéologique du Parc National de la Mauricie en collaboration avec le Musée de Préhistoire de l'Université du Québec à Trois-Rivières.
  • 1973 : Juin-Août: direction de la mission pluridisciplinaire dans le nord-ouest de l'Ungava (Laboratoire d'archéologie de l'Université du Québec à Montréal et Commission archéologique du Canada).
  • 1974: Juillet: direction de la mission pluridisciplinaire à l'île Akpatok, dans la baie d'Ungava et à la baie du Diana. Reconnaissance et fouilles archéologiques, conseiller scientifique pour la réalisation d'un film pour Explo-Mundo et Radio-Canada: Etook.
  • 1976 : Juin-août: direction de la mission pluridisciplinaire du programme Tuvaaluk. Reconnaissances dans l'Ungava occidental, mise en place des équipes des différentes disciplines, fouille et relevés palethnographiques à l'Ile du Diana (Territoires du Nord-Ouest). Enquêtes ethnohistoriques et ethnographiques.
  • 1977 : Juin-août: direction de la mission pluridisciplinaire du programme Tuvaaluk. Travail archéologique, géomorphologique et ethnohistorique sur la côte sud du détroit d'Hudson et à l'intérieur du Nouveau-Québec, fouille au nord-ouest de la baie d'Ungava.
  • 1978 : Juillet: mise en place des équipes (vingt personnes) du programme Tuvaaluk à la baie du Diana et au détroit de McLelan. Reconnaissances archéologiques et géomorphologiques, relevés palethnographiques en Ungava oriental, en Ungava méridional et au Labrador septentrional. Vérification de données ethnohistoriques.
  • 1979 : Juillet: visite des équipes du programme Tuvaaluk au lac Robert et à l'île du Diana. Relevés palethnographiques et géomorphologiques le long des côtes de la baie d'Ungava et au Labrador. Recherche des sources de matières premières préhistoriques.
  • 1983 : Juin: mission préliminaire aux Grandes Bergeronnes pour la préparation du programme de recherche pluridisciplinaire sur la Haute Côte-Nord du Saint-Laurent.
  • 1985 : Août-septembre: direction de la fouilles d'un site de l'Archaïque et coordination des recherches pluridisciplinaires aux Grandes Bergeronnes, Haute Côte-Nord du Saint-Laurent. Conseiller scientifique pourla réalisation d'un film pour Radio-Québec.
  • 1987 : Août: participation aux fouilles du gisement d'Isenya (Kenya), sous la direction d'Hélène Roche, ERA-28, CNRS.
  • 1988 : Août: visite de l'équipe de fouille de Serge Lebel au Bau de l'Aubésier (France), intégrée à l'école de fouille de l'université de Patrick Plumet.
  • 1989 : Juillet: direction du travail de terrain dans la région de Blanc-Sablon, Basse Côte-Nord du Saint-Laurent, détroit de Belle Isle. Recherche des indices archéologiques de contacts et de relations inter-ethniques entre populations arctiques et subarctiques. Travail aux musées de Red Bay (Labrador) et de Saint-Jean de Terre-Neuve.
  • 1990, Mai-juin: mission d'étude au Danemark. Travail sur des données palethnologiques et historiques provenant du Groenland.
  • 1990, Juillet-août: visite de sites archéologiques en Sibérie (lac Baïkal), examen de collections à Novosibirsk et Irkoutsk.
  • 1991: juillet-septembre: participation à l'expédition internationale «Pour la contribution des scientifiques du monde au Grand Nord soviétique» au Kamtchatka et en Tchoukotka.
  • 1992, juin: séjour à Neuchâtel (Suisse); préparation d'un projet de recherche.
  • 1992, septembre-octobre: mission d'étude à Moscou à l’invitation de l’Académie des sciences. Travail sur les collections du Musée des Arts et des peuples d'Orient et dans les archives de l'Institut d'Archéologie.
  • 1992, novembre-décembre: séjour de travail à l'ERA-28 du CNRS (Meudon).
  • 1994, 21-24 avril: participation à la rencontre franco-danoise sur les recherches archéologiques et ethnologiques dans l'Arctique.
  • 1994, août-septembre: invitation de l’Alaskan-Siberian Research Center, voyage de recherche en Alaska.
  • 1996, mai-juillet : bourse de la Fondation Paule Mikkelsen pour un séjour de recherche au Danemark.
  • 2002, Avril, séminaire à l’Institut d’ethnologie du Musée national du Danemark .
  • 2002, 9-14 septembre : communication au Northern Archaeological Congress, Ekaterinburg- Khanty-Mansiisk, Sibérie occidentale, Russie.
  • 2006, 26-28 octobre : communication à la conférence du SILA à Copenhague : The Thule Culture – New Perspectives in Inuit Prehistory.

Djindjian François

  • FRAEPMSHRG-FD
  • Person
  • Chercheur associé au CNRS à partir de 1976

Mission archéologique française de Bactriane (Afghanistan)

  • FRAEPMSHRG-MABA
  • Corporate body
  • 1974-1982

La Mission archéologique française de Bactriane a été créée par Jean-Claude Gardin en 1974. Elle a été financée par la DGRCST du ministère des Affaires étrangères dans le cadre de l'URA 10 du Centre de recherches archéologiques du CNRS avec le concours de la Délégation archéologique française en Afghanistan et le musée Guimet. En 1983, Jean-Claude Gardin fonde la Mission archéologique française en Asie centrale (MAFAC) qui succède à la Mission de Bactriane.

Entre 1974 et 1978, des prospections ont été menées en Bactriane orientale, région qui s'étend de la rive gauche de l'Amu Darya entre les premiers contreforts de l'Hindukush à l'est et le désert de Kunduz Tashqurgan à l'ouest. L'équipe était constituée de 8 membres : Jean-Claude Gardin, directeur ; Henri-Paul Francfort, archéologue alors directeur adjoint de la Délégation archéologique française en Afghanistan ; Pierre Gentelle, géographe et Bertille Lyonnet, céramologue ; un représentant de l’Institut afghan d’archéologie et deux de ses collaborateurs. Cinq campagnes ont été menées. Elles ont abouti à l’ouverture du chantier de fouilles de Shortughaï, établissement de l’Age du Bronze, fondé par des colons venus de la vallée de l’Indus vers 2200 av. J.-C. et abandonné vers le milieu du IIe millénaire.
Shortughaï est situé à 21 km du confluent de la Kokcha et de l’Amu Darya dans la province du Takhar. En 1976, deux sondages sont réalisés, l’un sur la butte A, l’autre sur la butte B du site principal. Devant l’intérêt des trouvailles, les autorités afghanes (Institut Afghan d’Archéologie) et les institutions françaises (DGRC du MAE, DAFA, URA 10) décident de poursuivre les recherches.
Le programme comprend 3 campagnes de terrain aux printemps 1977, 1978, 1979 et une saison d’étude du matériel à Kaboul au printemps 1980.
L'établissement de Sbortugaï est composé de 6 buttes disposées au bord d'une terrasse alluviale laissée par un ancien méandre de l'Amu Darya, et qui domine la partie basse de la plaine de plus de 2 mètres. Les buttes sont hautes de 4,50 m pour la plus haute et 2,50 m au maximum pour les autres :
1) le « tépé » 209, butte A, le plus haut, est de forme elliptique, de 150 mx75 m environ
2) au N., la butte B mesure 200 mx50 m environ
3) au N.E. une petite butte, C, de forme circulaire, mesure 10 m environ de diamètre
4) à l'E. une butte allongée (D) mesure 100 m x l5 m environ
5 et 6) au S.E. et au S., deux buttes assez plates, E et F
L'établissement de Shortughaï est la première manifestation connue d'une colonisation par la civilisation de l'Indus des régions situées au nord de la chaîne de l'Hindou-Kouch.

Mission archéologique française au Pérou

  • FRAEPMSHRG-MAP
  • Corporate body
  • 1995-2008

La mission archéologique française au Pérou a été dirigée par Danièle LAVALLÉE et Michèle JULIEN. Financée par le Ministère des affaires étrangères et le CNRS, elle a été conduite en collaboration avec l'Institut français d'études andines (Lima, Pérou).

Cercle de recherches et d'études préhistoriques

  • FRAEPMSHRG-CREP
  • Corporate body
  • 1975-Post. 2001

Le Cercle de Recherches et d’Etudes Préhistoriques était une association loi 1901. Créée en 1975, cette association a pour but de promouvoir les recherches en préhistoire ainsi que la publication et la diffusion d’ouvrages scientifiques relatifs à cette discipline. Jacques Tixier en a été le président depuis sa création jusqu’en 1988 au moins. En 1982, le siège se trouvait à Paris dans le 13è arrondissement puis en 1988 au CNRS à Meudon. Lorsque le Laboratoire Préhistoire et Technologie a déménagé à Nanterre, le CREP a été hébergé à la Maison de l’archéologie et de l’ethnologie René-Ginouvès.

GDR 2138 "Les denrées en Gaule romaine. Production, consommation, échanges. Le témoignage des emballages"

  • FRAEPMSHRG-GDR2138
  • Corporate body
  • 2000-2007

Ce groupement de recherche succède au GDR 1040. Sa finalité est définie par Fanette Laubenheimer dans le projet scientifique déposé en 1999 :
"Les denrées en Gaule romaine sont diverses, abondantes et essentielles à la vie. Locales ou importées, elles sont les témoins de productions agricoles, de savoirs faire, d'habitudes alimentaires, d'acculturation, d'échanges, d'activités économiques. Le projet ne vise nullement à les étudier toutes, mais à suivre le fil conducteur que constituent les emballages qui ont été conservés. Déjà des avancées importantes ont été réalisées lors de programmes antérieurs dans le domaine des amphores, il faut maintenant ouvrir le champ. A partir des divers emballages dont nous avons la trace, il s'agit d'étudier les denrées qui leur sont associées. les questions de production, de consommation, d'échanges et de circulation sont au centre de la recherche. Au-delà des amphores pour lesquelles nous sommes à même maintenant de fournir des synthèses, d'autres secteurs nouveaux et complémentaires seront explorés comme les tonneaux (quels tonneaux, pour quel usage ?) et divers autres emballages, notamment en céramique, qui ont gardé la trace de contenus alimentaires. La diversité des contenants constitue un vecteur d'analyse qui ouvre sur une vision élargie des denrées de la Gaule romaine".

Gilles Gaucher

  • FRAEPMSHRG-GG
  • Person
  • 1930-2012

FORMATION :

  • 1954 : diplôme d'études supérieures en histoire et géographie.
  • 1956-1957 : CAPES section histoire-géographie.
  • 1963 : certificat d'ethnologie préhistorique.
  • 1977 : thèse d'Etat sur "L'Âge de Bronze dans la région parisienne".

PARCOURS :

  • 1970 : entrée au CNRS.
  • 1971 : attaché de recherche.
  • 1977 : chargé de recherche.
  • 1980 : obtention de l'agrément pour diriger des thèses (Université de Paris I).
  • 1983-1985 : président de la Société Préhistorique Française.
  • 1986 : directeur de recherche.
  • 1986 : président de l'association Centre archéologique de Pincevent.

Kepinski Christine

  • FRAEPMSHRG-CKL
  • Person
  • Chercheur au CNRS depuis 1984

Christine Kepinski-Lecomte est directeur de recherche émérite à l'UMR 7041 Archéologies et Sciences de l'Antiquité, ArScAn, équipe Histoire et archéologie de l'Orient cunéiforme (HAROC). Ses recherches portent sur l'archéologie du Moyen-Orient du Chalcolithique à l’Âge du Fer, notamment sur les villes et territoires de haute Mésopotamie (Ve-Ie mill. av. J.-C.) en Irak, Syrie et Turquie.

TITRES OBTENUS :

  1. Doctorat de 3e cycle en Archéologie Orientale, Université de Paris I.
  2. HDR, Université de Paris I.

DISTINCTION HONORIFIQUE :

  1. Prix Clio pour la recherche archéologique, prix spécial du jury.

ACTIVITES PROFESSIONNELLES :
1979-1984. Pensionnaire-déléguée de la DAFIq (Délégation Archéologique Française en Iraq).
1984-1988. CNRS, chargée de recherche à l'URA 8.

  1. CNRS, chargée de recherche à l'UPR 9032 puis à l'UMR 7041.
  2. CNRS, directeur de recherche à l'UMR 7041.
    Depuis 2015. Docteur de recherche émérite à l'UMR 7041.

ADMINISTRATION, ANIMATION ET GESTION DE LA RECHERCHE :
1981-1988. Direction de la mission archéologique de Haditha à Khirbet ed-Diniyeh (Irak).
1989-1990 puis 2000-2002. Direction mission archéologique du Sinjar à Tell Khoshi et Grai Resh (Irak).
1994-2007. Direction mission archéologique de Tilbeshar (Turquie).
2011- 2015. Direction mission archéologique du Peramagron (Iraq).
2005- 2009. Membre élu du Conseil de Laboratoire de l’UMR 7041.
2006- 2010. Responsable-adjointe élue, équipe 05 « Du Village à l’Etat au Proche et Moyen-Orient » de l’UMR 7041.
2006-2012. Membre du bureau, cycle de conférences, Les Amis de Larsa, en collaboration avec l’association Orient-Express des étudiants de l’Université de Paris I.
2006-2012. Membre du conseil scientifique de l’IFPO (Institut Français du Proche-Orient).
2006 (en cours). Expert auprès de l’UNESCO/INTERPOL ; Comité International pour la sauvegarde du patrimoine culturel irakien.
2012 (en cours). Membre du comité de lecture de la revue Anatolia Antiqua, IFEA (Institut Français d’Etudes Anatoliennes), Istanbul.
2012 (en cours). Expert MIUR (Italian Ministry of Education, University and Research).
2014 (en cours). Membre du bureau APMAP (Association Pour la Mission Archéologique du Peramagron).
2014 (en cours). Membre Conseil scientifique EMMS (Etudes Mésopotamiennes/Mesopotamian Studies).
2016 (en cours). Membre conseil scientifique revue Mesopotamia, Université de Turin.
Expertises occasionnelles, instances françaises : ERC (Editions Recherche pour les Civilisations), Editions MOM (Maison de l’Orient Méditerranéen), revue SYRIA, revue Anthropobotanica, CNIL (Comité national de l’informatique et des libertés), dossier BQR de l’ EPHE (Ecole Pratique des Hautes Etudes), Office central de lutte contre le trafic des biens culturels du Ministère de l’intérieur de l’outre-mer et des collectivités territoriales.
Expertises occasionnelles, instances étrangères : HCECR (High Commission for Erbil Citadel Revitalization) Iraq, DAAD (Deutscher Akademischer Austausch Dienst), Allemagne, ANVUR (Agenzia Nazionale di Valutazione del sistema Universitario e della Ricerca), Italie.

Mission de prospection archéologique du Haut-Khabur occidental

  • FRAEPMSHRG-HKH
  • Corporate body
  • 1989-1991

Sous la direction de Bertille Lyonnet, une équipe a prospecté environ 60 sites archéologiques dans la partie syrienne de la Mésopotamie septentrionale. La zone, de 5000 km2, s'étendait au nord, de Hasséké jusqu'à la frontière turque et des rives du Khabur, à l'ouest, jusqu'à l'ancienne route Qamishly-Kasséké, à l'est.
Entre 1991 et 1997, différents spécialistes et étudiants ont étudié le matériel conservé dans un dépôt à Qamishly. Les premiers résultats sont présentés dans l'ouvrage :
LYONNET Bertille, Prospection archéologique du Haut-Khabur occidental (Syrie du N.E.), Volume 1 Beyrouth, Institut français d'archéologie du Proche-Orient (Coll. Bibliothèque archéologique et historique t.155), 2000.

Mission archéologique Caucase-Transcaucasie

  • FRAEPMSHRG-CAU
  • Corporate body
  • 2000-2003

Cette mission a été dirigée par Bertille Lyonnet et Catherine Marro (CNRS) en partenariat avec A. Rezepkin (Institut d'histoire de la culture matérielle de Saint-Pétersbourg, Russie) et A. Ozfirat (Université de Van, Turquie).

Mission "Soyuq Bulaq" (Azerbaïdjan)

  • FRAEPMSHRG-SOY
  • Corporate body
  • 2006

Cette mission a été dirigée par Bertille Lyonnet et Farhad Guliyev (Institut d'archéologie et d'ethnologie, Bakou).

Mission archéologique française à Alicante (Espagne)

  • FRAEPMSHRG-MAFA
  • Corporate body
  • 1980-2017

La mission archéologique française à Alicante est dirigée depuis 1980 par Pierre Rouillard, directeur de recherche émérite au CNRS. Entre 1980 et 2000, quatre opérations ont eu lieu :

  • Fouilles d’une nécropole ibérique (Ve-IVe siècles av. J.-C.) à Cabezzo Lucero (Guardamar, Alicante) entre 1980 et 1985
  • Prospections dans la basse vallée du Segura en 1989 et 1990.
  • Fouilles d’un habitat ibérique (Ve-IVe siècles av. J.-C.) du site portuaire de La Picola (Santa Pola, Alicante) entre 1991 et 1995.
  • Fouilles d’un habitat phénicien (VIIIe-VIe siècles av. J.-C.) du site portuaire de La Fonteta-Rabita à Guardamar del Segura (Alicante) entre 1996 et 2000.

La mission française financée par la commission des fouilles du ministère des Affaires étrangères a été conduite en collaboration avec l’Université de Valence, le Musée archéologique et l’Université d’Alicante, le musée et la commune de Santa Pola, la Comunidad Valenciana, la Casa de Velasquez, l’Institut géologique Albert de Lapparent et la Maison Archéologie & Ethnologie René-Ginouvès.
Les archives des fouilles ont été remises au Musée archéologique provincial d’Alicante MARQ sauf celles du site portuaire de La Picola conservées au Musée de la Mer de Santa Pola.

Programme Asto-Chunku-Laraw (Pérou)

  • FRAEPMSHRG-ACL
  • Corporate body
  • 1970-1972

Dans les années 1960, Henri Favre a poursuivi des recherches ethnosociologiques sur les groupes Asto, Chunku et Laraw. Puis en 1970, une équipe pluridisciplinaire a entrepris une étude de ces trois groupes sous leurs divers aspects autour de trois thèmes : organisation et rapports des trois groupes à l'époque pré-hispaniques, survivance et évolutions de cette organisation et de ces rapports durant l'époque coloniale et républicaine, situation actuelle. Dans le cadre de ce programme de recherche sur les populations andines Asto-Chunku-Laraw, coordonné par Henri Favre, Danièle Lavallée est chargée d'étudier les survivances et l'évolution du groupe Asto depuis l'époque pré-hispanique dans les Andes centrales du Pérou. Le programme archéologique devait tenter de localiser les sites, étudier les types d'établissement ainsi que les formes de vie économique et établir un diagnostic culturel.

Les limites actuelles des départements péruviens de Huancavelica, Junin et Lima correspondent approximativement aux anciennes frontières des trois chefferies pré-incaïques : les Asto, les Chunku et les Laraw. Les sites Asto se situent le long de la vallée du rio Vilca. La vallée du rio Vilca est une gorge profonde. A partir de 4000 mètres commence la puna formée de hauts-plateaux steppiques étagés jusqu'à 4800 mètres et dominée par des massifs enneigés culminant jusqu'à 5000 mètres. Le groupe Asto était établi dans une ancienne chefferie pré-incaïque qui fut intégrée au XVe siècle à l'Empire Inca. Les Asto se constituèrent alors en ayllus. Lors de la conquête espagnole, ils furent regroupés en quatre communautés. Les archéologues veulent donc préciser et compléter les données historiques sur la vie et la culture des Asto avant l'arrivée des Espagnols.

Dans un premier temps, d'août 1970 à février 1971, l'équipe, dirigée par Danièle Lavallée et financée par le CNRS, a exploré la partie ouest du territoire Asto, la vallée du rio Vilca et les hautes régions qui la bordent, depuis le confluent du rio Mantaro jusqu'à environ 30 kilomètres, puis, à partir de mai-juin 1971, la partie est du territoire Asto. L'équipe a entamé une prospection de la partie ouest qui a permis de localiser des sites Asto dans une région montagneuse située entre 3100 et 4500 mètres d'altitude dans la vallée du rio Vilca.

Lors de la première campagne, onze sites furent repérés dont neuf étudiés : Shanki, Llaqtaqolloy, Laive pour la région de Moya, Cuto-Cuto, Auquimarca, Chuntamarca pour celle de Vilca et Llaqtaqolloy (Ollute), Astomarca et Antas I pour la région de Manta. Les recherches ayant été interrompues au début de la saison des pluies, il restait à voir les sites d'Antas II et de Piana. Sur chaque site, l'équipe effectuait un examen général et une étude du ou des patrons d'établissement propre. L'équipe choisissait ensuite une unité de construction où étaient effectués des sondages et les fouilles.

Tous les ensembles repérés se situent à une très haute altitude, entre 3700 et 4500 mètres, en pleine zone de puna à la limite des terres cultivables. Ces cités forteresses sont presque inaccessibles. Ce sont des ensembles naturellement fortifiés, bâtis sur les sommets arrondis des "cerros" ou sur des éperons rocheux escarpés et composés de constructions circulaires de pierre groupées. Ces lieux ont dû être choisis pour des raisons défensives. Malgré le très mauvais état de conservation des sites, les fouilles ont permis de mettre en évidence trois patrons d'établissement : linéaire, alvéolaire accolé, alvéolaire en terrasse et le type d'habitat : maisons uniformes, circulaires, de 2,50 mètres à 6 mètres de diamètre, munie d'une porte unique trapézoïdale. Le site est constitué de structures à base ronde organisées autour d'une zone centrale.

Vingt-sept villages Asto (de la période Intermedio Tardio) furent localisés le long des vallées des fleuves Vilca et Mantaro. Les habitants étaient agriculteurs et éleveurs. Les vestiges archéologiques attestent de l'utilisation du maïs, du quinoa, de la présence de lamas et d'alpacas domestiques, de vigognes, de cervidés, d'oiseaux et de chiens. Des questions subsistent au sujet de l'approvisionnement en eau des sites et au sujet de la situation des terres cultivées très éloignées des établissements Asto. Il pourrait s'agir de villages-refuges. Pour certains villages, l'occupation commence dès le XIe siècle, selon les datations C14, et se poursuit sur cinq siècles, jusqu'au XVe siècle.

François Valla

  • Person
  • 1942-

François Valla est spécialiste de la préhistoire du Proche-Orient. Directeur de recherche au CNRS, il est rattaché à l'équipe Ethnologie préhistorique (UMR 7041 Archéologies et sciences de l'Antiquité).
Après l’obtention d’un baccalauréat en 1961, il s’inscrit en licence de théologie à la faculté de théologie protestante de l’université de Strasbourg, puis en 1968, quitte l’Alsace pour Paris et s’oriente vers une licence ès lettres à l’université de Paris Sorbonne. Il prépare ensuite une maîtrise spécialisée en art et archéologie (préhistoire) sur « Les fouilles françaises à Auvernier (Suisse) en 1948 » à l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne qu’il obtient en 1971. Trois ans plus tard, il obtient un diplôme d’Elève titulaire de l’école biblique de Jérusalem.
En 1976, il soutient une thèse de doctorat en préhistoire sur « L’industrie lithique du gisement natoufien de Mallaha (Eynan), Israël » à l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne, puis, en 1983, une thèse d’Etat es lettres et sciences humaines, sur « Les industries de silex de Mallaha (Eynan) et du natoufien dans le levant », également à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne.
Tout au long de sa carrière, « il s’est attaché à reconstituer la vie des chasseurs-cueilleurs plus ou moins sédentaires dits « natoufiens », connus surtout dans le sud du Levant (Israël, Territoires palestiniens, Jordanie). Après avoir tenté de faire le point des connaissances, il a cherché à établir une chronologie relative des gisements en s’appuyant sur les stratigraphies, la sériation des outils de silex et les dates C.14 afin d’esquisser la trajectoire de populations qui ont occupé la région pendant plusieurs milliers d’années. Entre autres résultats, ces travaux ont fait connaître de nouvelles maisons, en particulier dans le Natoufien final (cf. Thème La néolithisation du Proche-Orient : le Natoufien). Ils ont aussi mis en évidence dès le Natoufien ancien une relation affective entre l’homme et le chien manifestée par la position des corps dans les tombes » (F. Vallat ; site de la MAE).
Il a dirigé des prospections préhistoriques dans le nord du Néguev avec I. Gilead (1978-1979) et des fouilles sur les terrasses d’El-Ouad (1980-1981) et d’Hayonim (1980-1981 et 1985-1989) avec O. Bar-Yosef. À partir de 1973, il est introduit à Mallaha par Jean Perrot et Monique Lechevallier avec qui il co-dirige le chantier jusqu’en 1976. Il reprend des fouilles sur le site en 1996, en collaboration avec Hamoudi Khalaily, et ce jusqu’en 2005.

Unité mixte de recherche (UMR) 9993 « Centre de recherches archéologiques Indus-Baluchistan, Asie centrale et orientale »

  • FRAEPMSHRG-UMR9993
  • Corporate body
  • 1975-2013

L'UMR 9993 « Centre de recherches archéologiques Indus-Baluchistan, Asie centrale et orientale » est l'héritière de deux unités : l'URA 16 et l'UPR 316 créées respectivement en 1975 et en 1986. Après la dissolution de l'UMR, les programmes de recherche sont poursuivis dans le cadre de l’équipe Archéologie de l’Asie centrale (UMR 7041 Archéologies et Sciences de l’Antiquité) sous la direction de Corinne Debaine-Francfort. Catherine Jarrige, Gonzague Quivron et Marielle Santoni rejoignent l’équipe en tant que chercheurs associés.

Création de l’unité de recherche associée (URA) 16 « Mission archéologique de l’Indus » (1975).
Rattachement de l’unité au Centre de recherches archéologiques du CNRS sous le nom d'ERA 16 (1977).
L’URA 16 devient l’unité propre de recherche (UPR) 316 du CNRS « Centre de recherches archéologiques Indus-Baluchistan » (1986).
Elle est remplacée par l’unité mixte de recherche (UMR) 9993 « Centre de recherches archéologiques Indus-Baluchistan, Asie centrale et orientale » (1994).
Dissolution de l'UMR le 31 décembre 2013.

Depuis sa création et jusqu’en 2009, l'unité est dirigée par Jean-François Jarrige et Catherine Jarrige, co-directrice. En 2010, Olivier Lecomte prend la direction de l’UMR.

Localisation : Musée national des Arts asiatiques Guimet 6 place d’Iéna 75016 Paris.

Mission archéologique française au Makran (Pakistan)

  • FRAEPMSHRG-MAFMA
  • Corporate body
  • 1987-2007

La Mission Archéologique Française au Makran (MAFM) a été fondée par Roland Besenval en 1987. La mission ainsi que Roland Besenval étaient affiliés à l'Unité Propre de recherches (UPR) 315 du CNRS de 1987 à 1996. À partir de 1997, ils ont intégré l'Unité Mixte de Recherche (UMR) 9993 (Centre de Recherche Archéologique Indus-Balochistan). La MAFM se concentre sur l'étude des premières oasis et communautés d’Ichtyophages (du grec Ichthyophagoï ou « Mangeurs de poisson »), allant du Ve millénaire jusqu'à la conquête islamique. La mission est issue du « programme Makran » de la Mission Archéologique Française en Asie centrale (MAFAC). De 1987 et 1990 la MAFM est liée administrativement à la MAFAC. Elle s’inscrit dans le cadre d’une coopération franco-italienne avec la Mission Écologique et Archéologique Italienne au Makran dirigée par Valeria Fiorani-Piacentini (Université Catholique de Milan). Cet accord donnait la direction des recherches archéologiques à la MAFM. Il simplifiait également les démarches pour obtenir des permis de fouilles auprès des autorités pakistanaises. C’est à partir de 1991 que la MAFM devient indépendante financièrement, avec la création d’un compte TGE propre à la mission, permettant de recevoir des financements de la commission des fouilles du Ministère des affaires étrangères (MAE). Notons que les missions archéologiques françaises au Pakistan ne disposaient pas de soutien technique, logistique ou administratif de la part d’une institution française sur le terrain. En 1995, la MAFM est intégrée dans les accords signés par la Commission culturelle mixte franco-pakistanaise. En décembre 1997, le programme rejoint l'UMR 9993 du CNRS au Musée Guimet, sous la direction de Jean-François Jarrige. À partir de 2004, la mission est co-dirigée avec Vincent Marcon (CNRS). Les travaux sont interrompus en 2007 en raison de problèmes administratifs, puis cessent définitivement après 2010 pour des raisons de sécurité. En 2013, la MAFM et la Mission archéologique de l'Indus (MAI) fusionnent pour former la Mission Archéologique du Bassin de l’Indus (MAFBI), sous la direction d’Aurore Didier. La MAFM a fait l’objet de communications régulières entre 1987 et 2007, lors des congrès internationaux de la South Asian Archaeology (SAA). La MAFM est un programme de recherche pluridisciplinaire qui inclut diverses études connexes, telles que sur le peuplement agricole de la plaine de Dasht au IIIe millénaire dirigée par Roland Besenval, l'exploitation des ressources maritimes dans la zone côtière par Jean Desse et Nathalie Desse-Berset, l'analyse de la céramique (provenant des prospections ainsi que des sites de Miri Qalat et de Shahi-Tump), des études paléo-environnementales, l'études des lithiques, des études géomatiques en coopération avec le CEPAM, des études anthropologiques, de l'archéozoologie et l'étude de la métallurgie. Deux thèses soutenues en 2007 ont été consacrées à l'étude de la céramique : la première par Aurore Didier, portant sur la production céramique du Kech-Makran (Pakistan) dans la première moitié du IIIe millénaire av. J.-C., et la seconde par Benjamin Mutin, traitant de la production céramique des périodes II et IIa du Makran pakistanais (IVe millénaire av. J.-C.). La MAFM est centrée dans le Balochistan pakistanais, plus précisément dans la région du Makran, située dans le Sud-Ouest du Pakistan. Cette région semi-désertique de 200km de large sur 600km de long est caractérisée par de multiples montagnes et des plateaux de basse altitude qui définissent des vallées. Cette région était désignée dans les textes antiques sous le terme de « Gédrosie » ou côte des Ichthyophages. En janvier-février 1928, Sir Aurel Stein (1862-1943) réalise la première exploration archéologique et révèle la présence d'un peuplement protohistorique. En 1960, une mission américaine dirigée par George F. Dales (1927-1992) s'intéresse au site de Sutkagen-dor, près de Pasni, au niveau de la plaine côtière. Par la suite, la région est longtemps restée en marge de la recherche archéologique en raison de sa géographie, de l’accès limité à la région et du contexte politique du XXème siècle.

Phase 1 : Les prospections au Kech-Makran (1987-1989)

La première phase de la mission, effectuée entre 1987 et 1989 dans les districts de Turbat et de Gwadar, visait à établir une carte archéologique et une datation des vestiges de la région, par la collecte du matériel de surface. La phase une s’est étendue sur 3 campagnes lors des hivers 1986-1987, 1987-1988, 1988-1989, permettant d’inventorier 120 sites. Cette première phase du programme a fait l’objet de la publication « Cartography of ancient settlements in central southern Pakistani Makran. New data. » de Roland Besenval et Paul Sanlaville (Mesopotamia, vol. 25, 1990, p. 79-146.).

(Les prospections ont été poursuivies lors de chaque campagne de fouilles, portant le nombre de sites prospectés à 228 sites entre 1987 et 2007. La prospection a rencontré plusieurs limites, notamment en raison de l'inaccessibilité de certaines zones à cause du contexte géopolitique, en particulier près de la frontière avec l’Iran. De plus, des problèmes liés au pillage entre 2003 et 2005 des cimetières protohistoriques ont également entravé les recherches).

Phase 2 : Fouilles du site de Miri Qalat (site n°1) (1990-1996)

La seconde phase a été lancée après la première phase consacrée à la prospection. Le site de Miri Qalat (site n°1) a été sélectionné. Il répondait le mieux à ces objectifs, car le matériel de surface attestait de sa longue période d'occupation. Cette phase avait un objectif de restituer le cadre chronologique du peuplement ancien du Kech-Makran. Miri Qalat se situe près de la ville de Turbat. Le site présentait des contraintes topographiques significatives. Le site constitué d’un dépôt de vingt mètres de dépôts archéologiques, est surmontée d’une citadelle datant de l'époque islamique récente. Lors des 5 campagnes de fouilles successives de 1989 - 1990 à 1995 - 1996, douze phases culturelles ont été identifiées lors de la stratigraphie du site allant de la période I (Vème millénaire av. n. è.) correspondant à la première occupation du site, jusqu'à l'époque actuelle.

Phase 3 : Site de Shahi-Tump (site n°2) (1997-2007)

La site de Shahi-Tump dont le nom signifie « mont royal » se situe à l’opposé du site de Miri-Qalat, au sud, de l’autre côté de la rivière Kech, en périphérie de la ville de Turbat. Shahi-Tump fait partie d’un des sites sondé par Aurel Stein en 1928. Cette phase avait pour objectif d’étudier le peuplement chalcolithique identifié à Miri Qalat. En plus de la découverte de plusieurs niveaux d'architecture en briques crues et en pierres, une importante nécropole est mise en évidence dont les principales découvertes sont issues. Le cimetière le plus récent (période IIIa, vers 3400-2800 av. n. è.) a révélé des vestiges mobiliers riches, illustrant un artisanat céramique et métallurgique indiquant ainsi des connexions étroites avec les cultures du Sud-Est du Plateau iranien. La fouille des différents sondages en 2006 sur le site de Shahi-Tump n'a pas pu être terminée pour des raisons de sécurité.

Coudart Anick

  • FRAEPMSHRG-AC
  • Person
  • Chercheur au CNRS à partir de 1978

Chambon Philippe

  • FRAEPMSHRG-PC
  • Person
  • Chercheur au CNRS à partir de 2001

Constantin Claude

  • FRAEPMSHRG-CLC
  • Person
  • Chercheur au CNRS à partir de 1979

Mission archéologique de Junin (Pérou)

  • FRAEPMSHRG-MAFJ
  • Corporate body
  • 1974-1980

Les travaux de la Mission archéologique de Junin débutent en 1974 par les fouilles de l'abri sous roche de Telarmachay (province de Junin, Pérou). Après le repérage du site à la fin de la première campagne de prospection en septembre 1974, des fouilles sont conduites sous la direction de Danièle Lavallée, directrice de recherche au CNRS, dans le cadre de l'Institut français d'études andines à Lima où venait d'être créée une section d'archéologie. A partir de 1977, les fouilles se poursuivent en partenariat avec l'unité de recherche associée n°25 du Centre de recherches archéologiques du CNRS "Préhistoire des régions andines" nouvellement créée.
Le projet était d'étudier un petit secteur des Andes centrales du Pérou alors que le moment et les modalités de la domestication des camélidés étaient pratiquement inconnus pour cette région. Le haut plateau de la Puna péruvienne fut désigné comme pouvant dévoiler l'origine et l'explication de cette domestication, élément majeur du développement culturel andin.
Financées par la Commission consultative des recherches archéologiques à l'étranger du ministère des Affaires étrangères et par le CNRS, les recherches sont menées par une équipe franco-péruvienne de préhistoriens français et étudiants péruviens jusqu’en 1980. Les fouilles sont ensuite suivies de plusieurs campagnes d'étude entre 1981 et 1985 pour préparer la publication des recherches.
L’abri sous roche de Telarmachay est désigné aux archéologues par les habitants du village voisin de San Pedro de Cajas. Il se situe dans les Andes centrales du Pérou, province de Tarna, département de Junin, Bassin du Shaka-Palcamayo, sur le haut plateau de la Puna de Junin (bordure est) à 1,5 kilomètre du petit lac glaciaire de Parpacocha, à 4420 mètres d'altitude. L'abri est constitué par une échancrure peu profonde (2,5 à 3 mètres) longue de 8 mètres, creusée au pied d'une falaise calcaire. Le climat y est rude, les sols steppiques sont pauvres et de faible épaisseur.
L'objectif de la mission française était de découvrir les conditions spécifiques d'occupation et d'exploitation de ce site de haute altitude, situé au-delà du seuil supérieur de l'agriculture. Elle souhaitait par ailleurs confronter les résultats de cette fouille avec la thèse de " transhumance " andine (mouvements de population). Un sondage préliminaire puis des fouilles intensives effectuées sur une superficie de 35 m2 ont révélé un remplissage archéologique allant de 0,80 à 3 mètres d'épaisseur. L'équipe de fouilles a effectué vingt et un décapages successifs selon la méthode de fouille mise en place en France par André Leroi-Gourhan et mit au jour huit unités culturelles :

Phase VII. Précéramique ancien, entre 6900 et 5200 av. J.-C.
Phase VI. Précéramique, entre 5200 et 4800 av. J.-C.
Phase V inférieure et supérieure. Précéramique, entre 4800 et 2950 av. J.-C.
Phase IV. Précéramique récent, entre 2500 et 1700 av. J.-C.
Phase III. Période initiale et Formatif, entre 1700 et 650 av. J.-C.
Phase II. Formatif, entre 650 et 170 av. J.-C.
Phase I. Empire inca et Intermédiaire récent, entre le XIIIe siècle et le XVe siècle de notre ère.

Les fouilles puis l'étude et l'analyse des vestiges ont été menées dans une optique ethnologique, l'objectif étant de retracer l'histoire de l'occupation humaine (chasse, collecte, élevage, travail de la pierre et de l'os, traitement des peaux, usages domestiques) de cet abri. Les recherches ont prouvé pour la première fois dans les Andes, l'existence d'un processus de domestication in situ des camélidés à partir de 6000-5500 av. J.-C. Les analyses fauniques ont montré que l'abri était occupé saisonnièrement entre décembre et avril. Les résultats ont permis de retracer sur 7000 ans l'évolution du mode de vie des habitants des hauts-plateaux andins et le changement fondamental qui accompagna le passage de la chasse à l'élevage.
A ce jour, seules les phases 7 à 4 incluses sont publiées ; elles concernent l'occupation la plus ancienne : le Précéramique.

Dollfus Geneviève

  • FRAEPMSHRG-GD
  • Person
  • Chercheur au CNRS à partir de 1964

Mission archéologique française à Tureng Tepe (Iran)

  • FRAEPMSHRG-MAFTT
  • Corporate body
  • 1960-1980

C'est à la suite d'une campagne de prospection en 1959 que Jean Deshayes (professeur à l'Université de Lyon II puis à l'Université de Paris I) décide d'entreprendre les fouilles du site de Tureng Tepe. En 1931, des investigations avaient déjà été menées sur le site par F.R. Wulsin (American Institute for Persian Art and Archaeology) lors de deux campagnes de sondages.
Tureng Tepe est situé dans la province du Gorgan, au nord-est de l'Iran, près de la frontière avec le Turkménistan. Le site couvre une superficie de 35 hectares et a été occupé pendant plus de 5000 ans. Il est constitué de trois tells (ou tepes) : le Grand Tepe au nord-ouest, le Petit Tepe un peu plus à l'ouest et le Tepe Sud dans la partie méridionale, l'ensemble étant séparé par un lac. La partie est du site est occupée par un village moderne alors que son cimetière est situé au nord du Grand Tepe.
Sous la direction de Jean Deshayes, la mission archéologique française à Tureng Tepe débute les recherches en 1960. L'objectif est alors de mieux comprendre les relations entre le monde iranien et les cultures des régions situées à l'est de la mer Caspienne, relations qui avaient été révélées par les travaux de E. Schmidt (Université de Pennsylvanie) lors des fouilles de Tepe Hissar dans les années 1930. Douze campagnes de fouilles seront conduites par la mission française jusqu'en 1977, chaque année entre 1960 et 1964 puis tous les deux ans à partir de 1965. Des sondages seront ouverts sur le Petit Tepe et le Tepe Sud alors qu'une fouille extensive sera menée sur le Grand Tepe. La partie est du site ainsi que la zone située au nord du Grand Tepe ne seront pas explorées en raison de la présence du village actuel et du cimetière.
Durant les six premières campagnes, entre 1960 et 1965, les travaux se concentrent sur les secteurs du Petit Tepe et du Tepe Sud. En 1960, deux sondages A et B, destinés à explorer la stratigraphie du site, sont ouverts sur la partie nord du Petit Tepe. Alors que les fouilles du sondage B sont arrêtées à la fin de la campagne de 1962, celles du sondage A se poursuivent jusqu'en 1965 lorsque les fouilleurs atteignent la nappe phréatique. Les travaux sur le Tepe Sud débutent en 1962. Un premier sondage (sondage C) est alors ouvert dans la partie est du tepe afin de vérifier la situation de trouvailles fortuites. Puis, en 1963, dans le but d'explorer une éventuelle enceinte du site, l'équipe ouvre deux sondages en bordure sud du tepe : les sondages D et E. Contigu à ce dernier, un nouveau sondage est ouvert en 1969. C'est à cette date que s'arrêtent les fouilles sur le Tepe Sud, mis à part le dégagement d'un four en 1973. Sur le Petit Tepe, de nombreuses tombes sont mises au jour. Les recherches menées dans ces deux secteurs, Petit Tepe et Tepe Sud, permettront à Jean Deshayes et son équipe d'établir une chronologie pour les périodes néolithique, chalcolithique et de l'âge du bronze. Mais celle-ci ne sera clairement définie qu'au terme de la onzième campagne, en 1975, après cinq années de fouilles sur le Grand Tepe. Les fouilles de ce secteur débutent en 1967 et se poursuivront durant 10 années, à raison d'une campagne tous les deux ans. Après une série de sondages stratigraphiques menés pendant deux campagnes, une fouille extensive commence en 1971, au sommet du Grand Tepe, là où un fort sassanide avait été découvert. La même année débutent les fouilles de la terrasse qui forme la base du Grand Tepe. A partir de 1973, les fouilles sont réparties en trois secteurs :

  • Le secteur situé au sommet du Grand Tepe où sont dégagés le fort sassanide, des vestiges du VIIe siècle, au tournant des époques sassanide et islamique (fosses creusées dans les ruines du fort, habitat dans la partie nord-est, Temple du feu au nord-ouest) , des fosses d'époque abbasside (VIIIe-Xe s.) , des tombes, un mur d'enceinte et des fosses dont la chronologie s'échelonne entre les XIe et XIXe siècles.
  • Le secteur de la terrasse et des bâtiments qui lui sont associés, situé à la base du Grand Tepe sur sa face sud. Ces vestiges sont datés de l'âge du bronze, période déjà reconnue dans tous les sondages ouverts sur le Petit Tepe et le Tepe Sud.
  • Les niveaux intermédiaires, situés sur les pentes sud et ouest, dégagés à partir de 1975 lors des deux dernières campagnes de fouilles. Des vestiges de l'âge du fer à la période parthe sont mis au jour et en particulier une forteresse d'époque achéménide.
    Après quinze années de recherches à Tureng Tepe, Jean Deshayes et son équipe établissent le cadre chronologique de l'occupation du site, de la période néolithique à la période islamique. Le système de notation adopté est inspiré de celui défini par E.F. Schmidt pour Tepe Hissar. Chaque période est ainsi représentée par un chiffre romain (de I à IX) puis subdivisée par des lettres majuscules et éventuellement des chiffres arabes. On notera que ces indications apparaissent très fréquemment pour identifier les documents : on les trouve en légendes de photographies par exemple, mais aussi dans les inventaires et dans les études typologiques du matériel céramique.
    Seule la période I (néolithique) n'a pas été reconnue par les fouilles car elle se situe sous le niveau de la nappe phréatique. Elle se trouve cependant attestée par la présence de tessons peints trouvés sur tout le site.
    La période II (chalcolithique) a été reconnue dans le sondage A (Petit Tepe).
    La période III (Age du bronze) a été révélée dans tous les sondages ouverts sur le Petit Tepe et le Tepe Sud. Elle est subdivisée en trois phases (A, B et C1) qui correspondent à celles définies pour Tepe Hissar. C'est à la phase III C1 qu'appartient la terrasse qui forme la base du Grand Tepe. La phase III C2 n'a été reconnue qu'à Tureng Tepe dans les sondages A et E.
    Les périodes IV et V correspondent à l'Age du fer et à la période parthe. La phase IV A, reconnue sur la pente sud du Grand Tepe, est équivalente au Fer II iranien occidental, tandis que la phase IV B correspond au Fer III iranien occidental. Les vestiges correspondants ont été découverts dans les sondages A et B du Petit Tepe et sur la pente Sud du Grand Tepe. La forteresse achéménide mise au jour sur le Grand Tepe dans le secteur des niveaux intermédiaires définit la phase V A. La phase V B, représentée au même endroit, correspond à la période parthe ancienne. Enfin, la phase V C est équivalente à la période parthe.
    Les vestiges découverts au sommet du Grand Tepe (cf. supra) ont permis de définir les périodes suivantes : VI (sassanide) ; VII A-B (tournant des époques sassanide et islamique) ; VII C (abbassides).
    La période VIII qui correspond aux époques pré-mongole (fin XIIe - début XIIIe siècles) et mongole (XIIIe - début XIVe siècles) a été reconnue dans les sondages D et E sur le Tepe Sud.
    Enfin, la période IX, dont les vestiges sont localisés au sommet du Grand Tepe, s'étend du XIe au XIXe siècles.

Le décès de Jean Deshayes en 1979 interrompt les recherches sur le site. L'équipe décide alors, dès 1980, d'entreprendre la publication des résultats. Un groupe de travail, regroupant une partie des fouilleurs, est donc constitué. Il sera dissout en 1985. Seuls, les niveaux supérieurs du Grand Tepe, des époques sassanides et islamiques (IIIe s. av. J.-C. - XIVe s. ) seront publiés en 1987 : il s’agit du volume 1 des fouilles, fondé sur le cadre chronologique établi par Jean Deshayes.

Afin de mener à bien ses travaux, la mission archéologique française a bénéficié de l'appui technique et administratif du Centre iranien de recherche archéologique. Le financement des opérations de terrain et de publication a été obtenu auprès de la Direction générale des relations culturelles (Ministère des affaires étrangères), du CNRS (dans le cadre de l'Unité de recherche associée 30 du Centre de recherches archéologiques) et de l'Université de Paris I (Centre de recherches d'archéologie orientale). Le matériel issu des fouilles a été déposé au musée de Téhéran.

Farruggia Jean-Paul

  • FRAEPMSHRG-JPF
  • Person
  • Chercheur au CNRS à partir de 1983

Joannès Francis

  • FRAEPMSHRG-FJ
  • Person
  • Enseignant-chercheur à partir de 1988

Rouillard Pierre

  • FRAEPMSHRG-PR
  • Person
  • Chercheur au CNRS à partir de 1977

Laubenheimer Fanette

  • FRAEPMSHRG-FL
  • Person
  • Chercheur au CNRS à partir de 1973

Fanette Laubenheimer est actuellement directrice de recherche au CNRS, spécialiste de l'histoire économique de la Gaule romaine : productions et échanges.

TITRES OBTENUS :

  • Doctorat d'État ès Lettres, Montpellier, 1984 : La production des amphores en Gaule Narbonnaise.
  • Doctorat de 3ème cycle, Montpellier, 1968 : Recherches sur les lingots de cuivre et de plomb d'époque romaine dans les régions de Languedoc- Roussillon et de Provence-Corse.
  • Diplôme d'Études Supérieures, Montpellier, 1965 : Recherches sur le commerce maritime à l'époque romaine en Languedoc d'après les trouvailles sous-marines.
  • Licence en Histoire de l'Art, Montpellier, 1964.
  • Licence en Histoire et Géographie, Montpellier, 1963.

ENTRÉE AU CNRS : 1973

ÉQUIPES DE RECHERCHE AU CNRS ET MOBILITÉ :

  • ERA 63, Montpellier 1973-1976.
  • Groupe d'Archéologie Nucléaire d'Orsay-Saclay 1976-1986.
  • URA 338, Analyse des formations sociales, Besançon, 1986-1997.
  • UMS 844, Maison de l'Archéologie et de l'Ethnologie, Nanterre, 1998.
  • UMR 7041, Archéologies et Sciences de l'Antiquité, Équipe Archéologie de la Gaule, Structures Économiques et Sociales, Maison de l'Archéologie et de l'Ethnologie, Nanterre depuis 1999.

DIRECTION DE GROUPES DE RECHERCHE :

  • Responsable de l'équipe Archéologie de la Gaule, Structures Économiques et Sociales, UMR 7041, Archéologies et Sciences de l'Antiquité, Maison de l'Archéologie et de l'Ethnologie, Nanterre, de 1999 à 2005.
  • Directeur du GDR 2138 : Les denrées en Gaule romaine, production, consommation, échanges , 2000-2003.
  • Directeur du GDR 1040 du CNRS : Les amphores gauloises dans le monde romain, 1992-1999.
  • Responsable du Projet Collectif de Recherche Les amphores en Gaule : production et circulation, programme H13 puis H26 du Centre National de la Recherche Archéologique depuis 1988, toujours en cours en 2005.

DIRECTION DE CHANTIERS DE FOUILLES ARCHÉOLOGIQUES :

  • Direction de la fouille sous-marine de l'épave de la Tour Sainte-Marie, Cap Corse, 1967.
  • Direction des fouilles du site de Sallèles d'Aude 1976-1998.

RESPONSABILITES ÉDITORIALES :

  • Directrice de l'UPS 852, Gallia, Gallia Préhistoire et Gallia Informations, 1994-1997.
  • Directrice des publications Gallia, Gallia Préhistoire et Gallia Informations depuis leur rattachement à l'UMS 844 de la Maison de l'Archéologie et de l'Ethnologie de Nanterre en 1998 jusqu'en 2001.
  • Directeur scientifique de la revue Gallia : 1994-2001.
  • Directeur scientifique de la revue Gallia-Informations : 1994-2001.
  • Directrice de la série Amphores aux Presses Universitaires Franc-Comtoises depuis 1990.
  • Membre du Comité de Lecture du CNRS : 1995-2001.
  • Membre du Comité de rédaction de la Revue Archéologique de Narbonnaise, 1997-2003.
  • Membre du Comité de lecture du laboratoire Cultures et Environnements. Préhistoire, Antiquités, Moyen Age (CEPAM) à Valbonne, depuis 1998.
  • Membre du comité de lecture de la revue Gallia depuis 2002.
  • Membre du comité de lecture de la revue Gallia Informations depuis 2002.
  • Membre du Comité de rédaction de la collection Documents d'archéologie française, depuis 2001.

RESPONSABILITÉ AU CNRS :

  • Présidente du Comité de l'Archéologie du CNRS 1997-2005.

RESPONSABILITÉ A L'INSTITUT NATIONAL DE RECHERCHES ARCHÉOLOGIQUES PRÉVENTIVES (INRAP)

  • Expert auprès du Conseil scientifique.

Chevalier de la Légion d'Honneur au titre du Ministère de la Culture en 2000.

Centre de formation aux recherches ethnologiques

  • FRAEPMSHRG-CFRE
  • Corporate body
  • 1946-1973

André Leroi-Gourhan crée le Centre de formation aux recherches ethnologiques (CFRE) en 1946. Il est reconnu institutionnellement en 1948.
En 1965, le centre est rattaché à l'Institut d'ethnologie qui est dissout en 1973. Ses activités sont alors prises en charge par le Muséum national d'histoire naturelle.

Fouilles programmées de Sallèles-d'Aude

  • FRAEPMSHRG-SA
  • Corporate body
  • 1976-1998

Les fouilles de Sallèles d’Aude ont été conduites entre 1976 et 1998 sous la direction de Fanette Laubenheimer, directrice de recherche au CNRS. Elles ont permis de mettre au jour un important ensemble d'ateliers de potiers et de tuiliers gallo-romains, actif du Ier au IIIème siècle après J.-C. Ce chantier qui se voulait ponctuel à l'origine, a fait l'objet d'une fouille extensive qui a permis à Fanette Laubenheimer d'analyser un site dans sa totalité, à titre de référence. Sallèles d'Aude avait l'avantage d'être un complexe bien conservé regroupant habitat, carrière d'argile et zone artisanale complète. La production regroupait des matériaux de construction (tuiles, briques...), des objets de la vie quotidienne et surtout des amphores qui servaient au transport du vin, de la Narbonnaise jusqu'aux confins de l'Empire romain. Une quinzaine de fours, des puits d'extraction, des bassins de décantation et de foulage de l'argile ont été explorés ainsi qu'un quartier d'habitation et un aqueduc. L'exploration d'un tel complexe artisanal a permis de connaître la totalité de la structure de production (modes et rythmes de production, relations avec l'environnement proche, mais aussi les ouvertures économiques) et de proposer un modèle de fonctionnement.

En tant qu'archéologue responsable de la fouille de Sallèles d'Aude, Fanette Laubenheimer a créé en 1992 un musée de site nommé Amphoralis.
Le musée assure, pour le grand public, la transmission d'un savoir acquis au long des campagnes de fouilles. Il met en valeur les découvertes et présente le travail des potiers et des tuiliers : extraction de l'argile, techniques de fabrication des objets et commercialisation. Premier musée d'Europe consacré à l'ensemble d'un complexe de potiers et à ses fours, il accueille régulièrement 17 000 visiteurs par an.

Projet Manabi central (Equateur)

  • FRAEPMSHRG-PMCE
  • Corporate body
  • 2001-2005

Les missions de fouilles et de prospections sur la côte centrale de l’Équateur ont été conduites sous la direction de Jean-François Bouchard, directeur de recherche au CNRS.

Mission archéologique franco-britano-syrienne de Al Namara

  • FRAEPMSHRG-MAAN
  • Corporate body
  • 1996

La Mission archéologique franco-britano-syrienne de Al Namara (Syrie) a été co-dirigée en 1996 par Frank Braemer, directeur de recherche au CNRS, directeur adjoint du Centre de recherches archéologiques (Valbonne) entre 1993 et 1997.

Tixier Jacques

  • FRAEPMSHRG-JT
  • Person
  • 1925-2018

Jacques Tixier était directeur de recherche honoraire au laboratoire Préhistoire et Technologie (UMR 7055, Maison Archéologie & Ethnologie René-Ginouvès). Il était un des spécialistes mondiaux de technologie lithique appliquée à l'archéologie préhistorique.

TITRES OBTENUS
Thèse de Doctorat de troisième cycle, mention Préhistoire, Université de Bordeaux, 1963.
Thèse de Doctorat d’État sur travaux, Université Paris X-Nanterre, 1978.

FONCTIONS ADMINISTRATIVES
1947-1955. Enseignant dans le primaire en Algérie.
1955-1990. Stagiaire, Attaché, Chargé, Maître puis Directeur de recherche au CNRS. Après 1990, directeur de recherche honoraire.
1955-1961. Chef du laboratoire "Préhistoire du Maghreb" au Centre de recherches anthropologiques, préhistoriques et ethnographiques, Musée du Bardo, Alger.
1960-1962. Directeur de circonscription archéologique en Algérie.
1962-1966. Membre du Laboratoire de la Chaire de Préhistoire (Muséum National d'Histoire Naturelle) dirigé par Lionel Balout.
1965-1976. Directeur de circonscription régionale des Antiquités préhistoriques (ministère de la Culture) : Lorraine (1965-1971) et Limousin (1974-1976).
1965-1973. Membre de la RCP 50 sous la direction de Marie-Henriette Alimen puis de Denise Ferenbach puis de Jean Piveteau.
1967-1972. Membre de l'ERA 50 (CNRS, Muséum) dirigé par Lionel Balout.
1972-1980. Membre du LA 184 (CNRS, Muséum) dirigé par Lionel Balout puis par Jean Anthony. Jacques Tixier dirige l'équipe "Typologie des industries préhistoriques".
1974-1976. Membre de la RCP 362 sous la direction de Jean Perrot.
1977-1983. Directeur de la RCP 476 "Recherches anthropologiques au Proche- et Moyen-Orient (Chypre, Liban, Syrie, Iran, Qatar)".
1980-1989. Directeur de l'URA 28 "Préhistoire et Technologie", ERA 28 du Centre de recherches archéologiques du CNRS (Paris, Valbonne).

DIRECTION DE CHANTIERS DE FOUILLES
1951-1953. Site préhistorique d’El Hamel, Ouled-Djellal (Algérie).
1964-1972. Abri sous roche de La Faurélie II (Dordogne).
1965-1967. Campement préhistorique de Bordj Mellala, Ouargla (Algérie).
1968-1975. Chantier international de fouilles de Ksar'Aqil (Beyrouth, Liban).
1976-1982. Mission archéologique française à Qatar.
1987-1989. Corbiac, Vignoble 2, commune de Bergerac (Dordogne).

AUTRES RESPONSABILITÉS
1967-1977. Membre du Comité directeur permanent du Congrès Panafricain de Préhistoire et d’Études du Quaternaire.
1971-1977. Président de la Commission de Nomenclature du Congrès Panafricain de Préhistoire et d’Études du Quaternaire.
1973-1980. Membre élu du Comité national du CNRS, section 30.
1978-1989. Responsable du DEA - IIIe cycle - Option Préhistoire de l'Université de Paris X - Nanterre.

Chantier international de fouilles de Ksar' Aqil (Liban)

  • FRAEPMSHRG-KA
  • Corporate body
  • 1969-1975

Les fouilles du site de Ksar' Aqil ont débuté pendant l'été 1969, sur l'initiative de l’Émir Maurice Chehab, directeur général des antiquités du Liban.
Ce gisement préhistorique, situé sur le versant nord du Ouadi Antélias, à dix kilomètres à vol d'oiseau du centre de Beyrouth et à deux kilomètres de la mer, avait fait l'objet d'une grande fouille lors de deux campagnes en 1937-1938 et en 1947 par les Pères Doherty, Ewing, Mahan, Murphy et le Professeur H.-E. Wright.
Ces fouilles ont permis de dégager une stratigraphie du Paléolithique moyen, du Paléolithique supérieur et de l'Epipaléolithique. Elles ont montré que cet abri sous roche présentait toutes les caractéristiques d'un gisement de référence pour la préhistoire du Proche-Orient.
L'objectif des fouilles dirigées par Jacques Tixier était d'approcher l'origine de l' " Aurignacien du Levant ", de suivre son évolution et celle de tout le Paléolithique supérieur, de contribuer à la question des relations avec la préhistoire européenne et d'apporter de nouveaux éléments sur l'origine de l'Aurignacien en Europe occidentale.
Au cours de sept campagnes de fouilles menées entre 1969 et 1975, les huit mètres supérieurs d'une stratigraphie de 23,50 mètres (soit la hauteur d'un immeuble de sept étages) ont révélé une occupation du site de 50 000 à 10 000 avant J.-C.
Deux zones ont été fouillées : une zone d'habitat où ont été mis au jour des sols d'occupation avec des agencements encore en place et une zone dite géologique qui a permis d'établir un cadre chrono-stratigraphique du Paléolithique supérieur du Proche-Orient. Dans cette zone, deux coupes ont été établies : une coupe sagittale (N.-S.) et une coupe frontale (E.-O.). Les fouilles ont mis au jour des outils lithiques, des nucleus, des déchets caractéristiques, des restes osseux, des coquilles terrestres et marines, des sols d'habitats.
L'étude de ce site a fait intervenir de nombreux spécialistes en sédimentologie, palynologie, zoologie, malacologie, pédologie, en étude des parures, de l'os travaillé, des agencements, des relations avec la mer, de la paléoécologie. Ces études ont permis d'établir une stratigraphie précise des couches supérieures du site, de dresser un tableau de l'outillage de la fin du paléolithique supérieur au Proche-Orient et d'avoir des informations sur les types d'occupation dans la zone d'habitat
Les recherches ont bénéficié d'un financement du CNRS, dans le cadre de la RCP (Recherche coopérative sur programme) 50 puis de la RCP 362, et d'une subvention de la Wenner-Gren Foundation for Anthropological Research (New York) en 1971 et 1972.

Recherche coopérative sur programme 476 (CNRS) "Recherche anthropologique au Proche- et Moyen-Orient"

  • FRAEPMSHRG-RCP476
  • Corporate body
  • 1977-1983

La RCP "Recherche anthropologique au Proche- et Moyen-Orient" a été créée en janvier 1977 sous la direction de Jacques Tixier, directeur de recherche au CNRS et fondateur du laboratoire Préhistoire et Technologie (UMR 7055) de la Maison Archéologie & Ethnologie René-Ginouvès.
Renouvelée deux fois, en 1980 et en 1982, la RCP est dissoute à la fin de l'année 1983.

A l'origine, la RCP 476 était composée de quatre équipes :

  • l'équipe "Ethnologie et Sciences sociales, programme d'établissement des cartes ethnographiques de l'Iran (PECEI) " sous la responsabilité de Jean-Pierre Digard,
  • l'équipe "Géologie et Préhistoire de la Syrie occidentale" sous la responsabilité de Francis Hours,
  • l'équipe "Préhistoire de Chypre" sous la responsabilité d'Alain Le Brun,
  • l'équipe "multidisciplinaire" sous la responsabilité de Jacques Tixier secondé par Marie-Louise Inizan. Cette équipe regroupe les chercheurs de la mission archéologique française à Qatar.

En 1978, la RCP 476 est associée au centre de recherches archéologiques de Valbonne.
En 1980, les deux premières équipes quittent la RCP 476.

Mission archéologique franco-hellénique d'Alépotrypa

  • FRAEPMSHRG-MAFHA
  • Corporate body
  • 1971
  • Découverte de la grotte d'Alépotrypa en 1958 par J. et A. Pétrokhilos.
  • Fouilles à partir de juillet 1970 sous la direction de M. Georges Papathanassopoulos.
  • En 1971, à la demande du Service Hellénique des Antiquités et après accord du du Professeur S. Marinatos, Inspecteur général des Antiquités et le Professeur L. Balout, représentant du Museum National d'Histoire Naturelle, une équipe française de préhistoriens participe aux fouilles. Catherine Perlès est membre de cette équipe.

Lequeux Brigitte

  • FRAEPMSHRG-BL
  • Person
  • Ingénieur au CNRS à partir de 1975

Sargnon Odette

  • FRAEPMSHRG-OS
  • Person
  • 1902-1992

Après une licence de lettres classiques, Odette Sargnon obtient un diplôme de bibliothécaire.
A Paris, elle complète sa formation par des études d'art et d'archéologie. En 1945, elle obtient le diplôme d'études supérieures avec un mémoire intitulé "Y a-t-il une sénilité plastique ? Archaïsme grec, décadence romaine et art pré-byzantin".
Engagée comme collaboratrice technique par Charles Picard à l'Institut d'Art et d'Archéologie (Paris), elle prépare une thèse d'université "Les bijoux préhelléniques" qu'elle soutient en 1970 et qu'elle publie en 1987.

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