- Personne
- 1947-2014
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Notice d'autoritéGarrod, Dorothy Anne Elizabeth (1892-1968)
- FRAEPMSHRG-DG
- Personne
- 1892-1968
Dorothy Garrod nait le 5 février 1892 à Londres. Elle grandit entourées de savants ; son grand-père, son oncle et son père sont tous membres de la Royal Society. Après de longues études classiques, elle est admise à l’université de Cambridge, puis entre à Newnham College où elle passe une licence d’histoire. Ses dernières années d'études coïncident avec les premières années de la guerre. En 1916, elle décide de s’engager dans les cantines de l’armée et sert jusqu’en 1919 du nord de la France au bord du Rhin. La paix revenue, elle rencontre l’ethnologue et anthropologue Robert Marett (1866-1943) qui l’entraîne vers l’ethnologie comparée.
En 1921, après l’obtention d’un diplôme d’anthropologie, une bourse de voyage lui permet de partir quelques mois en France. Elle visite des cavernes ornées pyrénéennes avec le comte Begouen et rencontre l’abbé Henri Breuil à Ussat (Ariège) qui l’emmène visiter les grottes de Niaux. Sous son égide, elle aborde l’année suivante l’étude du paléolithique à l’Institut de Paléontologie Humaine de Paris, alors dirigé par Marcellin Boule. C’est au cours de cette période de formation (1922-1924) qu’elle se lie d’amitié avec le Père Teilhard de Chardin et d’autres personnalités du monde scientifique de l’époque. Guidée par le Dr H. Henri-Martin elle débute dans la fouille à la Quina, puis suis un stage aux Eyzies sur les chantiers de Denis Peyrony.
De retour en Angleterre, elle parcourt le pays, de Victoria Cave à Kent’s Cavern, contrôlant par l’observation sur le terrain toutes les sources écrites. À la suite de ces prospections, elle fait paraître en 1925 son premier ouvrage, consacré au Paléolithique supérieur en Grand Bretagne, première synthèse sur la question qui selon l’abbé Breuil comble une véritable lacune de la littérature scientifique. En ce milieu des années vingt, elle effectue de nouveau quelques voyages en France, en particulier chez les Saint-Périer qui explorent les gisements autour de Lespugue.
En 1926, sur les conseils de l’abbé Breuil, elle entreprend ses premières fouilles à Devil’s Tower au pied du Rocher de Gibraltar. Elle y découvre le crâne d’un enfant néandertalien, associé à une industrie moustérienne, ce qui lui permet de préciser pour la première fois la chronologie du paléolithique supérieur de la péninsule.
À l’automne 1927, D. Garrod est invitée à se joindre à la commission internationale chargée d’émettre un avis sur l’authenticité du site archéologique de Glozel (Allier) découvert trois ans plus tôt par Emile Fradin. En janvier 1928, la commission conclut à la non ancienneté de l’ensemble des documents qu’elle a pu étudier à Glozel et soulève un tollé.
Début 1928, elle quitte l’Europe pour la Palestine avec pour projet de tenter de préciser la chronologie du paléolithique de la région. Elle est accueillie à Jérusalem par le Père Louis-Hugues Vincent (1872-1960), archéologue Français, moine dominicain, enseignant à l'École biblique et archéologique française de Jérusalem. Ce premier voyage marque le début d’une longue et brillante carrière de 36 ans dans les pays du Levant. Dès son arrivée, D. Garrod, soutenue par la British School of Archaeology, explore la grotte de Shukbah, près de Ramleh signalée dès 1924 par le Père Alexis Mallon (1875-1934). Elle y découvre l’existence du Mésolithique palestinien qu’elle nomme plus tard « Natoufien » et y exhume de nombreux ossements humains. Durant l’automne 1928 et jusqu’à Noël, elle poursuit ses recherches sur le paléolithique en Irak (Kurdistan du sud), repère des sites aux environs de Sulaimani et effectue quelques sondages dans les grottes de Hazar Merd et Zarzi (industries paléolithiques). Après cette expédition, elle se voit confier les fouilles des grottes du Mont Carmel (Wady el-Mughara), menacéés de destruction par une exploitation de carrière.
La fouille des grottes (M. es-Skhul, M. el-Wad, M. et-Tabun) s’étale sur sept campagnes (1929 à 1934) durant lesquelles la British School of Jerusalem et l’American School of Prehistoric Research collaborent étroitement. Ces travaux permettent à D. Garrod d’établir définitivement dans ses grandes lignes, la succession stratigraphique de l’âge de pierre en Palestine, allant du « Tabounien » au « Natoufien ». Le résultat des recherches est consigné dans le premier volume de : « Stone Age of Mont Carmel » (1937). La parution de l’ouvrage fut selon S. Cassou de Saint-Mathurin, un événement marquant : « Dorothy Garrod tentait de replacer les sédiments des couches, minutieusement décrits et observés, et la faune dans le schéma de l’évolution climatique élaboré par L. Picard. Si le tableau de la distribution au Carmel des espèces animales dans le temps, qu’elle proposait en accord avec D. Bates parait aujourd’hui trop simpliste, ce soucis d’éclairer les problèmes sous plusieurs angles, l’excellence de l’analyse des industries pour la plupart nouvelles, la précision des plans, que Dorothy Garrod levait elle-même, des coupes et des repères, faisaient à l’époque du premier volume de ce mémoire un ouvrage d’avant-garde dans le domaine scientifique. Il demeure la pierre angulaire de la préhistoire palestinienne » (L’Anthropologie-1970).
En 1935, afin de trouver des jalons entre les industries du Proche-Orient et de l’Europe, D. Garrod monte deux expéditions, l’une en Anatolie, l’autre dans les Balkans. La fouille de la grotte de Bacho-Kiro en Bulgarie permet d’esquisser une séquence du paléolithique de la région, mais le matériel récolté s’avère insuffisant pour pouvoir établir les comparaisons escomptées.
Depuis 1933, D. Garrod retrouve chaque hiver Newnham College (Université à Cambridge, Angleterre) où elle est chargée de diriger les études archéologiques. Elle obtient dans le courant des années 30 le grade de Docteur ès Science de l’université d’Oxford et le 1er octobre 1939, est nommée Disney Professor à Cambridge. Elle est alors la première femme titulaire d’une chaire dans cette université.
En 1940, la guerre éclate. D. Garrod s’enrôle dans la section féminine de la R.A.F. et travaille jusqu’à la fin du conflit au centre d’interprétation photographique de l’armée de l’air. Après la guerre, elle retrouve sa chaire de Cambridge et à partir de 1948 collabore pendant ses vacances, à la fouille de l’abri du Roc-aux-Sorciers (Vienne) avec Suzanne Cassou de Saint Mathurin.
En 1953, elle décide de résigner sa chaire afin de se consacrer davantage aux travaux de terrain, se fixe à « Chamtoine », près de Villebois-Lavalette (Charente), mais gagne régulièrement le Moyen-Orient. Cette année-là, D. Garrod retourne à Jérusalem où elle est l’hôte de l’École Américaine. Elle complète le travail sur les grottes d’Emireh et de Kebarah que son coéquipier de la première heure, Francis Turville Petre n’eut le temps d’achever. À partir de 1958, avec l’autorisation et l’appui de l’Émir Maurice Chebab, accueillie par l’Institut français de Beyrouth, elle mène des sondages sur les sites côtiers du Liban, abri Zumoffen, grottes du Ras-El-Kelb (avec G. Henri-Martin) et du Bezez (avec Diana Kirkbride et James Skinner). « Elle y découvr[e] les plages soulevées qu’elle y cherchait, en relation avec les industries yabroudiennes et levalloiso-moustériennes » (L’Anthropologie-1970).
De 1963 à sa disparition, le 18 décembre 1968, à Cambridge Dorothy Garrod s’attelle à la préparation de la publication de ses derniers travaux au Liban. Elle n’eut pas le temps de mener ce travail à bien. C’est son équipe qui s’en est chargée dans les années qui ont suivi son décès.
- FRAEPMSHRG-FD
- Personne
- Chercheur associé au CNRS à partir de 1976
- FRAEPMSHRG-FBO
- Personne
- Chercheuse au CNRS depuis 2005
Fanny Bocquentin travaille sur la néolithisation du Proche-Orient, de la sédentarisation à l’invention de la céramique (15 000-6 000 av. J.-C.). Elle s’intéresse aux différentes étapes de ce processus et aux dynamiques socio-culturelles qui le caractérisent. Son domaine d’expertise est celui des populations humaines et de leurs pratiques funéraires tout au long de cette période qui voit les communautés de chasseurs-cueilleurs nomades se transformer en villageois cultivateurs et éleveurs.
Elle est tout d'abord rattachée à l’équipe Ethnologie préhistorique (UMR 7041 Archéologies et sciences de l'Antiquité) puis à l'UMR 8068 TEMPS.
TITRES OBTENUS
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- Doctorat en Anthropologie biologique, mention Très Honorable (avec les Félicitations du jury à l'unanimité données oralement), Université Bordeaux 1. Travail de recherche effectué sous la direction de P. Murail et P. Sellier intitulé "Pratiques funéraires, paramètres biologiques et identités culturelles au Natoufien : une analyse archéo-anthropologique".
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- DEA en Anthropologie, mention Très Bien, Université Bordeaux 1. Mémoire rédigé sous la direction de P. Sellier et de P. Murail intitulé "Étude du recrutement funéraire d'une population natoufienne : le site de Mallaha (Eynan, Israël)".
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- Diplôme de Maîtrise en Archéologie (section : Protohistoire), mention Très Bien, Université Paris I Panthéon-Sorbonne. Mémoire rédigé sous la direction de M. Lichardus intitulé "La sépulture collective de Bardouville (Seine-maritime) : approche archéo-anthropologique d'une allée sépulcrale Seine-Oise-Marne".
FONCTIONS ET RATTACHEMENTS SCIENTIFIQUES
- Depuis septembre 2014. Chargée de recherche au CNRS, UMR 7041 puis UMR 8068.
- Septembre 2011-août 2014. Chargée de recherche au CNRS, USR 3132.
- 2005-août 2011. Chargée de recherche au CNRS, UMR 7041.
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- Post-doctorante Lavoisier au Centre de Recherche Français de Jérusalem.
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- Attachée Temporaire à l'Enseignement et à la Recherche à temps partiel, Université Bordeaux 1.
- 1999-2002. Allocataire de Recherche (Ministère de l'Éducation Nationale), Université Bordeaux 1.
Direction de fouilles
Eynan-Mallaha. Sur les traces des premiers bâtisseurs. Site d’habitat occupé pendant toute la séquence culturelle des tout premiers sédentaires du Levant (Natoufiens, 12500-9700 cal BC) (Galilée, Israël). En co-direction avec Lior Weissbrod (Israel Antiquities Authority, Israel). Reprise des fouilles depuis 2022 avec le soutien de la Fondation ARPAMED, du Ministère des Affaires Étrangères et Européennes, du Centre de Recherche Français de Jérusalem, de l’Irene Levi Sala Care Archaeological Foundation, du CNRS UMR 8068, et de l’Office des Antiquités Israéliennes.
Beisamoun : le 7ème millénaire du Levant sud en question. Site d’habitat du Néolithique précéramique (Haute vallée du Jourdain, Israël). Co-direction avec Dr. H. Khalaily (Israel Antiquities Authority): 8 mois de terrain (2007-2016) ; post-fouille et publications en cours. Mission soutenue par le Ministère des Affaires Étrangères et Européennes, le CNRS, le Centre de Recherche Français de Jérusalem, l’INRAP, l’Irene Levi Sala Care Archaeological Foundation et l’Office des Antiquités Israéliennes.
Participations à d’autres terrains :
Ice Age villagers of the Levant: sedentism and social connections in the Natufian period (Dir. : Dr. P. Edwards, Melbourne University, Australia). Fouille en cours du site de Wadi Hammeh 27 (Jordanie). Financement : Australian Research Council (Project ID DP210102250).
Raqefet Cave. Site funéraire natoufien (Mont Carmel, Israël). Sous la direction de Dr. D. Nadel (Zinman Institute of Archaeology, Haïfa) et Dr. G. Lengyel (Miskolc University, Hungaria) : 4 saisons de fouilles (2006-2011) ; 15 mois de post-fouille (2011-2017).
Direction de programmes internationaux
- Mission Beisamoun : le 7ème millénaire du Levant sud en question (depuis 2007).
- « Domesticating biological process: the emergence of cremation in the Levant during the pre-pottery Neolithic» F. Bocquentin et A. Rosen dir. (depuis 2015).
- Prepared forever and a day: pre-burial treatment of a new pair of plastered crania from Beisamoun » F. Bocquentin et F. Berna dir. (depuis 2017).
- Mécanismes et rythmes des changements économiques, sociaux et symboliques ayant conduit à l’adoption de la céramique : une approche pluridisciplinaire. J. Vieugué et F. Bocquentin dir. (depuis 2017).
- L’effondrement du Néolithique précéramique au Levant Sud sous le prisme des pratiques funéraires : les sépultures d’Aïn Ghazal (Jordanie, 7e millénaire av. J.-C.). P. Chambon et F. Bocquentin. (depuis 2018).
DISTINCTION
- Lauréate de la Médaille de Bronze du CNRS.
ENSEIGNEMENT ET FORMATION
2004-2005. Attachée Temporaire à l'Enseignement et à la Recherche à temps partiel (96h), Université Bordeaux 1.
2005-2009. 6 heures annuelles en Master 1, Université de Paris I. Enseignement d’archéologie funéraire, coordination P. Chambon (UMR 7041).
2013-2014. External Lecturer, Ben Gurion University of Beersheva : 1 semestre d’enseignement (26h) : « Funerary Archaeology and Bio-anthropology”.
2010-2011. Co-organisation (avec Frédérique Valentin, UMR 7041) d’un séminaire d’archéologie funéraire (26 heures annuelles) en Master 2/doctorat, Université de Paris I.
Depuis 2015. Séminaire d’archéologie funéraire de Master 2/doctorat, Université de Paris I. Avec avec Pascal Sellier, UMR 7206 et Gregory Pereira, UMR 8096) (26 heures annuelles).
2022-2023. Séminaire Histoire technique, symbolique et spatiale de la maison. Séminaire doctoral de l’Université de Paris Nanterre. Avec Pierre Allard, UMR8068 et Emmanuelle Honoré, UMR8068 (24h, 2022-2023).
RESPONSABILITES ADMINISTRATIVES
Depuis 2003 . Membre de la Société d’Anthropologie de Paris.
Depuis 2009. Rapporteur Externe à la Commission Interrégionale de la Recherche Archéologique.
2017-2019. Membre du Jury de la Bourse Eugène Fleischmann.
2017-2020. Membre du Comité Scientifique de l’USR 3132, Centre de Recherche Français à Jérusalem.
Depuis 2017. Rapporteur pour l’ANR.
Depuis 2022. Directrice adjointe de l’UMR TEMPS
- FRAEPMSHRG-GB
- Personne
- 1919-2010
Gérard Bailloud était archéologue et spécialiste mondialement connu du Néolithique. Ses recherches scientifiques concernent aussi bien le Néolithique européen que la Préhistoire récente de l’Afrique.
Carrière :
1942-1956 : Employé à la photothèque du Musée de l’Homme (Musée National d’Histoire Naturelle)
1956-1958 : Stagiaire au CNRS
1958-1984 : Attaché puis chargé de recherches au CNRS
1972-1983 : Direction de l’URA 12, équipe mixte CNRS-Université Paris I et chargé de cours à l'université Paris 1
Responsabilités :
1964 - 1983 : Secrétaire général de la SPF
1965 - 1968 : Directeur des Antiquités préhistoriques d’Île de France
1970 : Président de la SPF
1976 : Vice-président de la SPF
- FRAEPMSHRG-JT
- Personne
- 1925-2018
Jacques Tixier était directeur de recherche honoraire au laboratoire Préhistoire et Technologie (UMR 7055, Maison Archéologie & Ethnologie René-Ginouvès). Il était un des spécialistes mondiaux de technologie lithique appliquée à l'archéologie préhistorique.
TITRES OBTENUS
Thèse de Doctorat de troisième cycle, mention Préhistoire, Université de Bordeaux, 1963.
Thèse de Doctorat d’État sur travaux, Université Paris X-Nanterre, 1978.
FONCTIONS ADMINISTRATIVES
1947-1955. Enseignant dans le primaire en Algérie.
1955-1990. Stagiaire, Attaché, Chargé, Maître puis Directeur de recherche au CNRS. Après 1990, directeur de recherche honoraire.
1955-1961. Chef du laboratoire "Préhistoire du Maghreb" au Centre de recherches anthropologiques, préhistoriques et ethnographiques, Musée du Bardo, Alger.
1960-1962. Directeur de circonscription archéologique en Algérie.
1962-1966. Membre du Laboratoire de la Chaire de Préhistoire (Muséum National d'Histoire Naturelle) dirigé par Lionel Balout.
1965-1976. Directeur de circonscription régionale des Antiquités préhistoriques (ministère de la Culture) : Lorraine (1965-1971) et Limousin (1974-1976).
1965-1973. Membre de la RCP 50 sous la direction de Marie-Henriette Alimen puis de Denise Ferenbach puis de Jean Piveteau.
1967-1972. Membre de l'ERA 50 (CNRS, Muséum) dirigé par Lionel Balout.
1972-1980. Membre du LA 184 (CNRS, Muséum) dirigé par Lionel Balout puis par Jean Anthony. Jacques Tixier dirige l'équipe "Typologie des industries préhistoriques".
1974-1976. Membre de la RCP 362 sous la direction de Jean Perrot.
1977-1983. Directeur de la RCP 476 "Recherches anthropologiques au Proche- et Moyen-Orient (Chypre, Liban, Syrie, Iran, Qatar)".
1980-1989. Directeur de l'URA 28 "Préhistoire et Technologie", ERA 28 du Centre de recherches archéologiques du CNRS (Paris, Valbonne).
DIRECTION DE CHANTIERS DE FOUILLES
1951-1953. Site préhistorique d’El Hamel, Ouled-Djellal (Algérie).
1964-1972. Abri sous roche de La Faurélie II (Dordogne).
1965-1967. Campement préhistorique de Bordj Mellala, Ouargla (Algérie).
1968-1975. Chantier international de fouilles de Ksar'Aqil (Beyrouth, Liban).
1976-1982. Mission archéologique française à Qatar.
1987-1989. Corbiac, Vignoble 2, commune de Bergerac (Dordogne).
AUTRES RESPONSABILITÉS
1967-1977. Membre du Comité directeur permanent du Congrès Panafricain de Préhistoire et d’Études du Quaternaire.
1971-1977. Président de la Commission de Nomenclature du Congrès Panafricain de Préhistoire et d’Études du Quaternaire.
1973-1980. Membre élu du Comité national du CNRS, section 30.
1978-1989. Responsable du DEA - IIIe cycle - Option Préhistoire de l'Université de Paris X - Nanterre.
- FRAEPMSHRG-RLD
- Personne
- Dates inconnues
Raymond Le Dû était ingénieur en chef du Génie rural des Eaux et forêts. Il a effectué la plus grande partie de sa carrière en Algérie (1929-1958). En 1935, il a fondé la Société de Préhistoire et d'Archéologie de Tébessa et à partir de 1952, il a dirigé la 17e circonscription archéologique. R. Le Dû a découvert et publié notamment l'Atérien de l'Oued-Djouf-el-Djemel, région de Tébessa-Chéria, en 1933. Il fut l'un des premiers à s'intéresser à l'analyse des charbons préhistoriques pour l'étude de la paléoflore.
- FRAEPMSHRG-MAG
- Personne
- Enseignant chercheur à l'université Paris I
- FRAEPMSHRG-OBL
- Personne
- Chercheur au CNRS depuis ...
- FRAEPMSHRG-FV
- Personne
- Enseignant-chercheur à partir de 1987
- FRAEPMSHRG-JFJ
- Personne
- 1940-2014
Jean-François Jarrige était orientaliste et protohistorien, directeur de recherche au CNRS, directeur de l’Unité Mixte de Recherche 9993 « Centre de recherche Indus-Balochistan, Asie centrale et orientale » (CNRS/Ministère de la Culture). Élu, le 7 février 1997, membre de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, au fauteuil de Jacques Heurgon. Président pour 2008.
DOMAINES DE RECHERCHE
Domaines géographiques : mission Archéologique de l’Indus ; Pakistan, Inde, les régions frontières indo-iraniennes.
Domaines thématiques : émergence des premières communautés néolithiques au Balochistan pakistanais ; les antécédents de la civilisation de l’Indus ; la civilisation de l’Indus et les périodes post-Indus jusque vers 500 av. J.-C.
FORMATION ET CARRIÈRE
Licence ès-lettres à la Sorbonne (1965) et diplôme de sanskrit (1966).
Diplôme de l’École du Louvre (1967).
Attaché de recherche au CNRS (1967).
Doctorat en archéologie orientale, université de Paris I (1971).
Chargé de recherche au CNRS (1972).
Maître de recherche au CNRS (1983).
Directeur de recherche au CNRS (1985).
Directeur de recherche émérite au CNRS (2008).
RESPONSABILITÉS SCIENTIFIQUES ET ADMINISTRATIVES
Coopérant enseignant à l’Université de Lucknow, Inde (1966-1968).
Directeur de l’unité de recherche associée (URA) 16 du CNRS « Mission archéologique de l’Indus » (unité rattachée au Centre de recherches archéologiques - ERA 16 - en 1977), devenue Unité propre de recherche (UPR) 316 en 1986, puis en 1994, Unité Mixte de Recherche (UMR) 9993 (CNRS/Ministère de la Culture) « Centre de recherche archéologique Indus-Balochistan, Asie centrale et orientale » (1975-2008).
Directeur des fouilles de Pirak, 1800-600 av. J.-C. (1973-1975).
Directeur de la Mission archéologique de l’Indus (1975-2021).
Fouilles de Mehrgarh (7000-2500 av. J.-C.) entre 1975 et 1985 puis de 1996 à 2000.
Fouilles de Nausharo (3000-2000 av. J.-C.) entre 1986 et 1996.
Directeur du musée Guimet, musée national des arts asiatiques (1986 et 2008).
Secrétaire général de la Commission consultative des recherches archéologiques à l’étranger du ministère des Affaires étrangères (1994 et 2014).
Membre de la Société asiatique (Paris).
Membre du Comité national de la recherche scientifique du CNRS, section n° 44 (Langues et civilisations orientales) puis de la section n° 31.
Membre du Comité culture de la Commission nationale de l’UNESCO (vice-président) et du Bureau de l’Association internationale des Archéologues de l’Asie du Sud (président), de la Commission d’admission à l’Institut français d’Archéologie orientale (IFAO).
Membre étranger de l’Académie des Sciences de la Nature et de la Société (branche d’Arménie).
DISTINCTIONS
Commandeur de l’ordre national de la Légion d’honneur (2008).
Commandeur de l’Ordre national du Mérite.
Commandeur des Palmes académiques (2013)
Commandeur de l’Ordre des Arts et Lettres (2003).
Médaille de bronze du C.N.R.S.
Décoré de l’Étoile du Pakistan (1987) et de l’ordre du Soleil levant du Japon (2005).
- FRAEPMSHRG-JMC
- Personne
- 1905-1977
Jean-Marie Casal était conservateur au Musée Guimet, détaché au CNRS, fondateur de la Mission archéologique de l'Indus en 1958.
Diplômé de l’École du Louvre après des études de droits (1945).
Participation à l’école de fouilles de Sir Mortimer Wheeler, directeur général de l'archéologie en Inde, à Brahmagiri (1946).
Reprise des fouilles de Virampatnam-Arikamedu, Inde (territoire de Pondichéry) en collaboration avec son épouse Geneviève Casal, dans le cadre de la Mission archéologique des Indes (1947-1948).
Fouilles des sites funéraires de Mouttrapaléon et Souttoukény, Inde, territoire de Pondichéry (1949-1950).
« Grâce à la publication rapide des rapports de fouilles de ces sites, Jean-Marie et Geneviève Casal apportent de nouveaux éléments sur les rapports de l’empire romain et de l’Inde du sud et sur toute la question des mégalithes et des champs d’urnes du 2ème et 1er siècle avant J.C.» *
Fouilles de Mundigak, Afghanistan (1951-1958).
« Ces fouilles, parallèlement aux recherches soviétiques au Turkestan, ont permis pour la première fois de saisir l’importance de l’Asie centrale sur le plan de l’histoire culturelle des 4ème et 3ème millénaires. Là, J.-M. Casal a su mettre en évidence la mise en place de structures sociales hiérarchisées qui aboutissent, à la période IV du site, à la construction d’un « palais » à colonnade et d’importants remparts. Les fouilles de Mundigak continuent de servir de référence pour tous les travaux sur l’âge du bronze de ces régions.» *
Conservateur au musée Guimet (1957).
Détaché au CNRS (1958).
Directeur de la Mission archéologique de l’Indus (1958-1974).
Fouilles d’Amri, Pakistan (1959-1962).
« Il travail à Amri, dans la vallée de l’Indus, où il met au point une remarquable séquence stratigraphique depuis les niveaux de la culture d’Amri jusqu’aux couches supérieures de la civilisation de l’Indus. L’évolution de la céramique harappéenne au cours des périodes IIIA, IIIB et IIIC d’Amri fournit des données de chronologie relative que l’absence de fouilles stratigraphiques à Moenjo-daro ou Chanhujo-daro n’avait pas permis de discerner.» *
Fouilles de Nindowari, Baluchistan méridional, Pakistan (1962-1965).
« Il commence à dégager un ensemble monumental construit en pierres, à établir une séquence des styles céramiques de Nal et de Kulli, et à étudier les rapports de la culture de Kulli et de la civilisation de l’Indus.» *
Fouilles de Pirak, Plaine de Kachi, Pakistan (1968-1974).
« Il commence à fouiller Pirak, premier site où apparaît une séquence d’occupation continue pour les périodes post-harappéennes dans ces régions.» *
Directeur de recherche au CNRS (1969).
*Jarrige Jean-François, "Jean-Marie Casal (1905-1977)" dans J. E. Van Lohuizen-De Leeuw, South Asian Archaeology 1975, Leiden, 1979, p. 1-2.
- FRAEPMSHRG-ALG
- Personne
- 1911-1986
André Leroi-Gourhan peut être qualifié à la fois d'anthropologue, d'orientaliste, de zoologue, d'ethnologue et de préhistorien. Sa riche carrière et ses nombreuses activités ont fait de lui une référence dans ses domaines de prédilection.
Les années de formation
Fils de Georges Leroi et de Marcelle Gourhan, André Leroi naît le 25 août 1911 à Paris. Après le décès de son père en 1915, il est élevé par ses grands-parents maternels. C'est pourquoi il ajoutera le patronyme " Gourhan " à celui de son père. Dès son plus jeune âge, il va régulièrement au Jardin des plantes et au Muséum d'histoire naturelle. De plus, il se promène souvent dans les bois avec des naturalistes et des préhistoriens. Enfant curieux, il aime étudier des crânes et disséquer de petits animaux. Il parcourt aussi les marchés aux puces en quête d'objets de la vie quotidienne venus d'horizons lointains (Europe, Afrique, Asie, Amérique). Mais le jeune André a une scolarité difficile. Il avouera lui même que seuls le français et les sciences naturelles l'intéressent. En 1925, il quitte l'école et devient apprenti dans la bonneterie puis dans l'édition et la librairie.
Malgré l'abandon rapide de l'école, André Leroi-Gourhan se forme par lui même et choisit les disciplines qui l'intéressent. La lecture de " Les hommes fossiles " de Marcellin Boule le fascine. Dès 1927, il fréquente l'École d'anthropologie de Paris, fondée en 1875 par Paul Broca. Il y suit les cours de Raoul Anthony, titulaire de la chaire d'anthropologie anatomique, et de Georges Papillault. Souhaitant devenir bibliothécaire, il suit des cours dans ce sens. Il fait alors un stage pratique à la bibliothèque Forney de la ville de Paris au cours duquel il rencontre Mlle Arrivot qui a une influence déterminante sur le jeune André Leroi-Gourhan. Elle l'incite à se faire baptiser alors qu'il est issu d'une famille athée. Elle lui permet en outre de rencontrer Paul Boyer. Remarquant son potentiel, ce dernier, administrateur de l'École des langues orientales, lui enseigne le russe et lui conseille de persévérer dans ses études. Il le pousse aussi vers l'apprentissage du chinois avec Marcel Granet. André Leroi-Gourhan se passionne alors pour les civilisations et les langues extrêmes orientales. En 1931, il est diplômé de l'École des langues orientales en russe, puis en chinois en 1933. Cette même année, il obtient également une licence de lettres.
Premiers pas professionnels
Dans les années 1930, André Leroi-Gourhan se présente à Paul Rivet, alors directeur du Musée d'ethnologie du Trocadéro (qui deviendra le Musée de l'Homme en 1937). Bénévole, il est affecté à la section Eskimos dans le département Amérique. Grâce à Georges-Henri Rivière, nommé sous-directeur du musée et chargé de le réorganiser, il apprend les bases de la muséographie. Il participe notamment en 1934 à l'exposition " Les Eskimos " et en 1935, à l'exposition " L'Indonésie ".
Parallèlement à ses activités au Musée du Trocadéro, il est employé comme secrétaire adjoint de Paul Boyer puis comme bibliothécaire à l'École des langues orientales.
Son premier ouvrage " La Civilisation du renne ", travail d'ensemble présentant les relations qu'entretiennent l'Homme et l'animal, est publié en 1936 alors qu'il a 25 ans. Cette même année, il épouse Arlette Royer.
Le Japon (1937-1939)
En 1937, André Leroi-Gourhan se rend au Japon grâce à une bourse octroyée par le gouvernement japonais. Ses objectifs étaient d'ordre anthropologique, sociologique, archéologique et ethnologique. Il déserte rapidement Tokyo pour rejoindre Kyoto. Il entreprend des observations ethnologiques et entre en contact avec la culture japonaise. Lors de son séjour sur l'île d'Hokkaïdo, il étudie ce qui subsiste du peuple Aïnou. Pour compléter la bourse du gouvernement japonais, il donne des cours de latin, d'ancien français et de français à l'Institut franco-japonais du Kansaï à Kyoto. De plus, il est chargé par le musée de l'Homme de ramener en France des objets japonais. Il revient donc en 1939 avec une collection de 1500 objets pour le musée de l'Homme mais aussi pour le musée Guimet (musée des Arts de l'Extrême-Orient) et avec une collection personnelle très importante.
Les années de guerre (1939-1945)
À son retour du Japon, la France est en guerre. André Leroi-Gourhan est alors âgé de 28 ans et est mobilisé. En 1940, il est affecté dans le corps des officiers interprètes et du chiffre de la Marine nationale. L'été 1944, il est envoyé au château de Valençay pour veiller aux collections du musée du Louvre, évacuées pour protection. Il entre alors en contact avec des résistants et mène quelques actions avec ces derniers en tant qu'officier des Forces françaises de l'intérieur (FFI). Il obtient pour ces actions la Croix de guerre et la Légion d'honneur.
Ces années de guerre constituent une période prolifique pour la carrière scientifique d'André Leroi-Gourhan. Il est tout d'abord boursier puis chargé de recherche au CNRS de 1940 à 1944. Il donne de plus des conférences au Collège de France sur le thème de l'archéologie du Pacifique Nord. Il remplace temporairement Philippe Stern, victime des lois raciales, en tant que conservateur adjoint au musée Guimet. De 1943 à 1945, il est également attaché au musée Cernuschi (musée des Arts chinois).
Un poste de maître de conférences est créé par le ministère des Colonies de l'État français, pour l'année universitaire 1944-1945, d'abord à Grenoble, puis à Lyon (sous demande expresse de Marcel Griaule). Il s'agit d'un enseignement d'ethnologie coloniale. Alors que beaucoup de personnes compétentes ont fui la France, aucun postulant ne semble satisfaire totalement. André Leroi-Gourhan n'est pas spécialiste de la discipline mais il obtient tout de même le poste. Toutefois, il n'a pas encore soutenu sa thèse, préalable pourtant nécessaire. Il s'inscrit donc en janvier 1944 pour soutenir en juin de la même année une thèse de lettres : " Archéologie du Pacifique nord " et une thèse complémentaire : " Documents pour l'art comparé d'Eurasie septentrionale " sous la direction de Marcel Mauss. Pour mener à bien cette lourde tâche en un temps si restreint, il reprend et organise les manuscrits de ses conférences données au Collège de France sur le sujet.
L'enseignement
André Leroi-Gourhan occupe le poste de maître de conférences à l'université de Lyon de 1944 à 1956. Cette opportunité l'oriente vers l'ethnologie générale et l'éloigne de ses préoccupations premières d'orientaliste. Parallèlement à ce poste, il enseigne à l'Institut d'ethnologie de l'université de Paris à partir de 1948 puis au Centre d'études sociologiques, à l'École normale de Saint-Cloud, ainsi qu'à l'École des langues orientales vivantes à partir de 1950. Dans le but d'enseigner l'ethnologie en faculté de sciences, il soutient en 1954 une seconde thèse intitulée " Les tracés de l'équilibre mécanique du crâne des vertébrés terrestres ", accompagnée de sa thèse complémentaire " Étude des restes humains fossiles provenant des grottes d'Arcy-sur-Cure ". Il n'enseigne finalement pas en faculté de sciences puisque la mort inattendue de Marcel Griaule le propulse à la tête de la chaire d'ethnologie de la Sorbonne en 1956. Il rentre alors définitivement à Paris. Devenu enseignant-chercheur il bénéficie rapidement d'une audience nationale puis internationale. Il enseigne à la Sorbonne jusqu'en 1968. En 1969, il est nommé à la chaire de Préhistoire du Collège de France. Il y donne un cours consacré à l'Art paléolithique. Il y enseigne jusqu'en 1982.
Une implication dans de nombreux domaines
Mais l'enseignement ne représente qu'une partie de ses activités. De 1946 à 1950, il est sous directeur du Musée de l'Homme en intérim de Jacques Soustelle qui devient alors ministre de l'information. En 1962, il prend la direction de Gallia Préhistoire à la suite d'Albert Grenier et ce jusqu'à sa mort. Il a, par ailleurs, un engagement institutionnel et agit auprès du ministère de la Culture pour le développement de l'archéologie en France. Il fait notamment partie de la Commission supérieure des monuments historiques, section des grottes ornées. Il est aussi l'un des experts de la Commission d'études scientifiques pour la sauvegarde de la grotte préhistorique de Lascaux, créée en 1963 par André Malraux, alors ministre de la Culture, à la suite de la fermeture du site à la visite pour cause de dégradations des peintures préhistoriques. Cette commission fonctionne jusqu'en 1976. En outre, dès 1948, il est membre du Comité technique de la recherche archéologique française (CTRAF) puis du Conseil supérieur de la recherche archéologique (CSRA) en 1964.
La formation et la recherche
Dans sa pratique d'enseignant, il ne peut se résoudre à dispenser uniquement des cours théoriques. L'ethnologie ne peut être dissociée du terrain et de l'expérimentation. Il organise donc des stages tous les ans avec ses étudiants de Lyon. La formation l'intéresse énormément. Il aime beaucoup échanger avec les étudiants qui commencent d'ailleurs à le surnommer " Patron " en vertu du respect qu'ils lui témoignent. Ce pseudonyme le suit jusqu'à la fin de sa vie. André Leroi-Gourhan crée une école de fouille sur le site des Furtins à Berzé-la-Ville (Saône-et-Loire) où peu à peu, les étudiants parisiens rejoignent les lyonnais. Pour donner un ancrage institutionnel à ces activités de formation, il crée deux centres du CNRS au cours de l'année 1948 : le Centre de formation aux recherches ethnologiques (CFRE) et le Centre de documentation et de recherches préhistoriques (CDRP). Un enseignement concret avec des stages sur le terrain en France y est proposé. Les activités de ces deux centres sont très liées. Les mêmes personnels y interviennent. Ils auront toutefois une évolution différente. Ils sont le reflet de l'interdisciplinarité de ses recherches.
Le Centre de formation aux recherches ethnologiques
Le CFRE fonctionne depuis 1946 mais n'est reconnu institutionnellement qu'en 1948. C'est un centre de formation en ethnologie. Il est le premier en son genre en France. Il est rattaché à l'Institut d'ethnologie de l'université de Paris. Le centre est peu doté financièrement et les enseignants y travaillent la plupart du temps de manière bénévole. Les étudiants titulaires d'une licence peuvent y entrer ainsi que des étudiants étrangers après étude de leur dossier. Le cycle de formation (stages et cours) se déroule sur deux ans, mais beaucoup se forment en fait en une seule année. Le centre fonctionne jusqu'en 1969 et forme une centaine d'ethnologues.
Du Centre de documentation et de recherches préhistoriques au Laboratoire associé 275
Le CDRP absorbe l'école de fouilles qui fonctionnait en 1945 aux Furtins puis à Arcy-sur-Cure. Il vise à former les étudiants en archéologie de terrain. Cette démarche est novatrice en France. Il est basé au musée de l'Homme et dépend en partie du CNRS et de la direction des Monuments historiques. Un centre de documentation situé au quatrième étage dans les locaux du musée de l'Homme ainsi qu'un laboratoire d'analyse lui sont rattachés. Peu à peu, le CDRP se développe et le personnel devient permanent.
Ce centre grandit et est prolongé en 1962 par le Centre de recherches préhistoriques et protohistoriques (CRPP). Celui-ci englobe l'école de fouilles ainsi que le centre de documentation du musée de l'Homme. Toutefois ce centre de documentation conserve le nom de CDRP. Cette modification d'appellation donne aussi lieu à un changement de rattachement. Le CRPP dépend désormais de la chaire d'ethnologie générale de l'université de Paris-La Sorbonne. Il comprend deux volets distincts : la recherche et l'enseignement. Il est le support institutionnel des opérations de fouilles. Le laboratoire connaît encore deux phases d'évolution successives du vivant d'André Leroi-Gourhan. Il devient une équipe de recherche associée au CNRS en 1967 (ERA 52) puis, en 1977, l'équipe se transforme en laboratoire associé sous le nom de " Laboratoire d'ethnologie préhistorique " (LA 275).
En 1999, le laboratoire devient une équipe de l'unité mixte de recherche 7041 de la Maison René-Ginouvès Archéologie et Ethnologie.
Les fouilles archéologiques
André Leroi-Gourhan révolutionne la technique de la fouille. Il préconise la fouille horizontale et l'enregistrement des objets à leur emplacement. Une fois mise au jour, chaque pièce est dessinée et photographiée. Les fouilles prennent une dimension collective et pluridisciplinaire sur les chantiers-écoles.
Les chantiers archéologiques les plus importants de sa carrière sont à Arcy-sur-Cure dans l'Yonne (1946-1963) et à Pincevent en Seine-et-Marne (1964-1984).
Arcy-sur-Cure
Des grottes, occupées au Paléolithique supérieur, sont fouillées par l'équipe d'André Leroi-Gourhan. Celui-ci poursuit l'expérimentation de nouvelles techniques de fouilles. Tous les déblais sont lavés et les vestiges ainsi mis au jour reçoivent des indications stratigraphiques et photographiques.
Pincevent
À Pincevent, une installation domestique magdalénienne découverte en 1964 occupe une surface importante sur laquelle de nombreux témoins lithiques et osseux ont été découverts. Ce site est un nouveau terrain idéal pour les stages avec les étudiants. Il est aussi plus proche des universités parisiennes. L'organisation des stages s'en trouve donc simplifiée. Le site est, par ailleurs, acquis par le ministère de la Culture. De nombreuses campagnes de fouilles annuelles sont réalisées depuis 1964 jusqu'à nos jours. La stabilité de cette fouille offre la possibilité de procéder à un enregistrement rigoureux des données de terrains. En 1965, l'équipe réalise un moulage du sol de l'habitation magdalénienne n°1 de Pincevent, premier grand moulage de sol préhistorique réalisé au monde. De nombreux préhistoriens sont formés à Pincevent, site de renommée nationale et internationale.
André Leroi-Gourhan organise de nombreux autres chantiers de fouilles dans le cadre notamment de l'école de fouille du CDRP.
Années 1945-1948. Fouille de la grotte des Furtins à Berzé-la-Ville, Saône et Loire.
Année 1947. Fouille du cimetière mérovingien et franc de la basilique St Laurent à Lyon, Rhône.
Année 1948. Fouille à Auvernier, Suisse.
Année 1949. Fouille du cimetière mérovingien à Curtil-sous-Burnand, Saône et Loire.
Année 1949. Fouille des grottes du " Perthuis " et du " Grenier " à St Romain, Côte-d'Or.
Année 1951. Fouille du cimetière St Irénée à Lyon, Rhône.
Année 1957. Fouille de la grotte du Pendo à Santander, Espagne.
Année 1959. Fouille de l'hypogée des " Mournouards " au Mesnil-sur-Oger, Marne.
Année 1961. Fouille d'une enceinte préhistorique à Champs, Yonne.
Année 1963. Fouilles à Nitry, Saint-Moré et à Monéteau, Yonne.
Année 1964. Mission à Hassi-Messaoud, Algérie.
Distinctions
La riche carrière d'André Leroi-Gourhan est saluée par de nombreux prix et distinctions. Il obtient notamment la médaille d'or du CNRS en 1973, le grand prix national d'archéologie du ministère de la Culture en 1978, la médaille d'or de l'Académie d'architecture et le prix international de la fondation Fyssen en 1979. En 1980, il est élu membre de l'Académie des Inscriptions et des Belles-Lettres. Il reçoit par ailleurs la Légion d'honneur en 1947.
Publications
La bibliographie d'André Leroi-Gourhan comporte des œuvres majeures pour l'ethnologie et la préhistoire. Les archives témoignent de la préparation de nombreux ouvrages et articles dont les références sont données en bibliographie du répertoire.
- FRAEPMSHRG-MD
- Personne
- 1936-2013
Michèle Daumas, agrégée de Lettres classiques et titulaire d'une Thèse de troisième cycle sur le Cycle thébain, était spécialiste de l'iconographie grecque antique. Maître de conférences en Histoire de l'Art et Archéologie à l'Université de Paris X Nanterre, Michèle Daumas était rattachée à l'équipe Espace, pratiques sociales et images dans les mondes grec et romain (ESPRI) de l'UMR 7041 Archéologies et Sciences de l'Antiquité de la Maison Archéologie et Ethnologie René-Ginouvès.
Titres obtenus
Année 1953. Baccalauréat, section philosophie, Grenoble.
Année 1958. Licence, Lettres classiques, Grenoble.
Année 1959. Diplôme d’Etudes Supérieures (DES), Lettres classiques, Grenoble.
Années 1960-1961. Certificat d'Aptitude au Professorat de l'Enseignement du Second degré (CAPES), Lettres classiques.
Année 1972. Certificat de grec moderne, Athènes.
Année 1975. Doctorat de Troisième cycle, études grecques, Grenoble.
Année 1976. Agrégation, Lettres classiques.
Année 1976. Inscription sur la Liste d’Aptitude aux Fonctions de Maître Assistant (LAFMA).
Année 1989. Nomination dans le corps des Maîtres de conférences
Année 1995. Habilitation à Diriger des Recherches (HDR).
Enseignement
Années 1961-1963. Lycée de Saint-Mihiel (Meuse).
Années 1964-1966. Lycée de la Mure (Isère).
Années 1966-1967, 1969-1970. Lycée Edouard Herriot de Voiron (Isère).
Années 1972-1983. Lycée Jean-Jacques Rousseau de Sarcelles (Val-d’Oise).
Années 1978-1979. Collaboration à l’enseignement du grec moderne à l’Université de Paris X – Nanterre.
Années 1979-1987. Enseignement en histoire grecque à l’Institut Catholique de Paris.
Années 1983-1989. Assistante d’Histoire de l’Art et Archéologie à l’Université de Paris X – Nanterre.
Années 1986-1989. Enseignement en histoire grecque à l’Université Inter-Âges de Versailles (Yvelines).
Après 1989. Maître de conférences d’Histoire de l’Art et Archéologie à l’Université de Paris X – Nanterre.
- FRAEPMSHRG-CB
- Personne
- Chercheur au CNRS depuis 1977
- FRAEPMSHRG-JP
- Personne
- 1920-2012
Boursier de l'École biblique et archéologique de Jérusalem en 1945-1946, Jean Perrot entre au CNRS en tant que stagiaire le 1er octobre 1946. Il y fera toute sa carrière. Il développe d'abord ses recherches en Israël sur les sociétés pastorales du IVe millénaire, puis sur la néolithisation. En 1958, sous l'influence de R.J. Braidwood, il développe des recherches plurisciplinaires qui le conduisent en 1964 à créer au CNRS une RCP (recherche coopérative sur programme, RCP50 puis RCP 362) : "Civilisations préhistoriques et protohistoriques du Proche-Orient asiatique" réunissant géologues, anthropologues, paléozoologues, paléobotanistes de plusieurs nationalités travaillant sur plusieurs pays du Proche-Orient et en Ethiopie. Plus tard il fera évoluer la mission française en Israël, d'un cadre au départ informel à une Mission permanente du CNRS (MP3) qui deviendra le Centre de recherche français du CNRS en Israël ; il le dirigera jusqu'à sa retraite.
En 1967, il est nommé par le ministère des Affaires étrangères directeur de la Délégation archéologique française en Iran (DAFI) et devient directeur de la Mission archéologique de Suse .
Il était rattaché en tant que directeur de recherche honoraire du CNRS à l'équipe "Du village à l’État au Proche et Moyen-Orient" (UMR 7041 Archéologies et sciences de l'Antiquité).
- FRAEPMSHRG-JLH
- Personne
- Enseignant-chercheur à partir de 1969
- FRAEPMSHRG-JDF
- Personne
- 1948-2010
Jean-Daniel Forest était spécialiste de la Mésopotamie (le bassin du Tigre et de l’Euphrate qui inclut l’Iraq et la Syrie du Nord et empiète sur la Turquie du Sud-Est), et plus spécialement des cultures qui se succèdent dans cette région du 7e millénaire au milieu du 3e millénaire. Il était membre de l'équipe "Du village à l’État au Proche et Moyen-Orient" (UMR 7041 Archéologies et sciences de l'Antiquité).
CARRIERE
Entrée au CNRS en 1980, rattaché à l'URA 8 et plus tard ERA 8 du CRA du CNRS "Archéologie et Histoire des Pays Assyro-Babyloniens", dirigée d'abord par P. Garelli, puis par J.L. Huot.
En 1993, la fusion des ERA 8 et 30 conduit à la création d'une ERA 41 "Du village à l'Etat au Proche et Moyen Orient", dirigée par J.L. Huot, à laquelle Jean-Daniel Forest est affecté.
Il est rattaché à l’Equipe d’archéologie de la Maison René Ginouvès, EP 1730, en 1998.
Ancien élève titulaire de l’Ecole Biblique et Archéologique Française de Jérusalem.
Ancien pensionnaire de l’Institut Français d’Archéologie du Proche Orient (IFAPO) et de la Délégation Archéologique Française en Iraq (DAFIQ).
Habilitation à diriger des recherches en 1994.
FOUILLES ARCHEOLOGIQUES
Europe
Levroux (gallo-romain) sous la direction de O. Buchenschutz, fin des années 60.
Vallée de l'Aisne (néolithique) sous la direction de J.P.Demoule, deux campagnes au début des années 70.
Biskupin, Pologne, (Fer) sous la direction de Z. A. Rajewski, en 1971.
Iran
Tureng Tepe (Bronze Ancien et Fer) sous la direction de J. Deshayes, en 1971, 1973, 1975, 1977.
Suse (chalcolithique et islamique) sous la direction de J. Perrot, en 1976.
Israël
Mallaha (Néolithique pré-céramique), sous la direction de J. Perrot, en 1972 et 1973.
Liban
Beyrouth (Byzantin), direction des fouilles, en 1977.
Irak
Umm Dabaghiyeh (7e mil.) avec D. Kirkbride, en 1974.
Larsa (2e millénaire) et Oueili (7e-5e millénaires) sous la direction de J.-L. Huot, en 1974, 1976, 1978, 1981, 1983, 1985, 1987.
Kheit Qasim I, II et III, Hamrin (5e millénaire et début du 3e millénaire), direction des fouilles, avec quatre campagnes réparties sur 1978, 1979 et 1980.
Khirbet Derak (6e millénaire) et Kutan (début du 3e millénaire), direction des fouilles, en 1983 et 1984.
- FRAEPMSHRG-GD
- Personne
- Chercheur au CNRS à partir de 1964
- FRAEPMSHRG-PR
- Personne
- Chercheur au CNRS à partir de 1977
- FRAEPMSHRG-AS
- Personne
- Enseignant-chercheur à partir de ?
- Personne
- 1920-2012
Jean Perrot est né le 10 juin 1920 à Landresse (Doubs) près de Besançon, d’un père instituteur et directeur d’école et d’une mère institutrice. Après des études secondaires à Besançon, puis Vesoul, il s’installe à Paris en 1939 pour suivre l’enseignement de l’École Nationale Supérieure des Arts décoratifs. Passionné par l’Orient, attiré par l’architecture et l’archéologie, il s’inscrit en 1942 à l’École du Louvre. Il y suit les cours d’André Parrot et René Dussaud en archéologie orientale puis ceux de James G. Février sur les Phéniciens à l’EPHE. En 1945, à la fin de sa formation à l’École du Louvre, une bourse de l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres lui est proposée pour suivre une formation à l’archéologie de la Palestine durant un an, à l'École biblique et archéologique de Jérusalem. Il y est accueilli par le père Vincent qui le forme et effectue ses premières fouilles aux côtés du père Roland de Vaux à Telle el’Farah près de Naplouse. Le 1er octobre 1946, certainement sur recommandation de René Neuville, Jean Perrot entre au CNRS en tant que stagiaire pour une période d’un an renouvelable. Il y fera toute sa carrière.
Il développe d'abord ses recherches en Israël sur les sociétés pastorales du IVe millénaire, puis sur la néolithisation (Abou Gosh, Abou Matar, Mallaha). Au début des années cinquante, interrompant pour quelques temps ses activités de terrain il revient à Paris pour suivre les cours de René Vaufrey et d’Henri Victor Vallois à L’Institut de Paléonthologie Humaine et ceux d’André Leroy Gourhan au Musée de l’Homme. C’est durant ce séjour en France qu’il rencontre François Bordes et Denise de Sonneville-Bordes. Leurs échanges permettent à Jean Perrot de perfectionner ses connaissances en typologie et débouche en 1954 sur la publication d’un ouvrage de référence avec D. de Sonneville-Bordes : le Lexique typologique du Paléolithique supérieur. Rentré en Israël en 1952, à la fin de la guerre d’indépendance, il reprend ses activités de terrain, sur deux nouveaux sites proche de Beershéva, Abou Matar en 1953 et Safadi en 1954. Sollicité par l’archéologue, politicien et militaire israélien Yigaël Yadin (1917-1984), il entame des fouilles à Hatzor en 1955 et y applique librement ses méthodes de fouille. C’est durant la campagne 1955 qu’il est appelé pour authentifier un site archéologique découvert à l’occasion de travaux de captation de la source d’Ain Malaha dans la vallée du Jourdain (lac Houleh). Un diagnostic archéologique réalisé en accord avec le Département des Antiquités lui permet de rapprocher le matériel lithique découvert de celui des sites natoufiens fouillés par l’archéologue anglaise D. Garrod (grotte de Shukbah et d’El Wad).
En 1958, sous l'influence de R.J. Braidwood, il développe des recherches plurisciplinaires qui le conduisent en 1964 à créer au CNRS une RCP (recherche coopérative sur programme, RCP50 puis RCP362) : "Civilisations préhistoriques et protohistoriques du Proche-Orient asiatique" réunissant géologues, anthropologues, archéozoologues, paléobotanistes de plusieurs nationalités travaillant sur plusieurs pays du Proche-Orient et en Ethiopie. Plus tard il fait évoluer la mission française en Israël, d'un cadre au départ informel à une Mission permanente du CNRS (MP3) qui devient le Centre de recherche français du CNRS en Israël ; il le dirige jusqu'à sa retraite. En juin 1967, à la demande d’André Parrot, prenant la succession de Roman Ghirshman (1895-1979), il est nommé par le ministère des Affaires étrangères directeur de la Délégation archéologique française en Iran (DAFI) et devient directeur de la Mission archéologique de Suse. En 1973, il fonde avec Bernard Vandermeersch la revue Paléorient, revue pluridisciplinaire de préhistoire et protohistoire de l’Asie du Sud-Ouest et poursuit une activité éditoriale jusqu’à la fin de sa vie.
- Personne
- 1942-
François Valla est spécialiste de la préhistoire du Proche-Orient. Directeur de recherche au CNRS, il est rattaché à l'équipe Ethnologie préhistorique (UMR 7041 Archéologies et sciences de l'Antiquité).
Après l’obtention d’un baccalauréat en 1961, il s’inscrit en licence de théologie à la faculté de théologie protestante de l’université de Strasbourg, puis en 1968, quitte l’Alsace pour Paris et s’oriente vers une licence ès lettres à l’université de Paris Sorbonne. Il prépare ensuite une maîtrise spécialisée en art et archéologie (préhistoire) sur « Les fouilles françaises à Auvernier (Suisse) en 1948 » à l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne qu’il obtient en 1971. Trois ans plus tard, il obtient un diplôme d’Elève titulaire de l’école biblique de Jérusalem.
En 1976, il soutient une thèse de doctorat en préhistoire sur « L’industrie lithique du gisement natoufien de Mallaha (Eynan), Israël » à l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne, puis, en 1983, une thèse d’Etat es lettres et sciences humaines, sur « Les industries de silex de Mallaha (Eynan) et du natoufien dans le levant », également à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne.
Tout au long de sa carrière, « il s’est attaché à reconstituer la vie des chasseurs-cueilleurs plus ou moins sédentaires dits « natoufiens », connus surtout dans le sud du Levant (Israël, Territoires palestiniens, Jordanie). Après avoir tenté de faire le point des connaissances, il a cherché à établir une chronologie relative des gisements en s’appuyant sur les stratigraphies, la sériation des outils de silex et les dates C.14 afin d’esquisser la trajectoire de populations qui ont occupé la région pendant plusieurs milliers d’années. Entre autres résultats, ces travaux ont fait connaître de nouvelles maisons, en particulier dans le Natoufien final (cf. Thème La néolithisation du Proche-Orient : le Natoufien). Ils ont aussi mis en évidence dès le Natoufien ancien une relation affective entre l’homme et le chien manifestée par la position des corps dans les tombes » (F. Vallat ; site de la MAE).
Il a dirigé des prospections préhistoriques dans le nord du Néguev avec I. Gilead (1978-1979) et des fouilles sur les terrasses d’El-Ouad (1980-1981) et d’Hayonim (1980-1981 et 1985-1989) avec O. Bar-Yosef. À partir de 1973, il est introduit à Mallaha par Jean Perrot et Monique Lechevallier avec qui il co-dirige le chantier jusqu’en 1976. Il reprend des fouilles sur le site en 1996, en collaboration avec Hamoudi Khalaily, et ce jusqu’en 2005.
- FRAEPMSHRG-EW
- Personne
- 1913-1997
Ernest Will était spécialiste du Proche-Orient hellénistique et romain.
- Élève de École normale supérieure après une licence à la faculté des Lettres de Strasbourg ; agrégation de Lettres classiques, 1933-1936.
- Membre de l’École française d'Athènes, 1937-1939.
- Professeur au lycée Thiers de Marseille puis assistant du doyen Ch. Dugas, 1940-1944.
- Professeur au lycée Ampère de Lyon, 1945.
- Premier pensionnaire à l'Institut français d'archéologie de Beyrouth, créé en 1946 sous la direction d'Henri Seyrig, 1946-1951.
- Assistant de grec à la faculté des Lettres de l'université de Lille, 1951-1953.
- Docteur ès Lettres, 1953.
- Professeur de langue et littérature grecques et d'histoire de l'art et archéologie à la faculté des Lettres de l'université de Lille, 1953-1963.
- Directeur des Antiquités historiques du Nord de la France, 1963-1968.
- Professeur de langue et littérature grecques à l'université de Paris-Sorbonne, 1963-1970.
- Professeur d'histoire de l'art et archéologie à l'université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne (Institut d'art et d'archéologie).
- Membre élu de l'Académie des Inscriptions et Belles-lettres, 1973.
- Directeur de l'Institut français d'archéologie de Beyrouth qui devient en 1977 l'Institut français d'archéologie du Proche-Orient après la création de deux antennes à Damas (Syrie) et à Amman (Jordanie), 1973-1980.
- Directeur de la revue " Syria ", 1978-1997.
Autres fonctions :
Membre du Conseil supérieur de la recherche archéologique ; membre de la Commission des fouilles du ministère des Affaires étrangères ; membre du comité de direction du Service d'architecture antique du CNRS ; membre résidant de la Société nationale des Antiquaires de France ; membre correspondant de la British Academy et du Deutches Archäologisches Institut de Berlin.
Distinctions :
Officier de la Légion d'honneur ; commandeur des Palmes académiques ; officier de l'Ordre des Arts et Lettres.
- FRAEPMSHRG-HAS
- Personne
- 1895-1973
Henri Arnold Seyrig est né le 10 novembre 1895 à Héricourt (Haute-Saône) et décédé le 21 janvier 1973 à Neuchâtel (Suisse).
- Agrégé de grammaire (1922).
- Membre de l'Ecole française d'Athènes (1922-1927).
- Secrétaire général de l'Ecole française d'Athènes (1928-1929).
- Directeur général des Antiquités de Syrie et du Liban sous le mandat français (1929-1941). Il organise les fouilles archéologiques du temple de Bêl à Palmyre, du Krak des Chevaliers et du sanctuaire d'Héliopolis à Baalbek.
- Fondateur de l'Institut français d'archéologie du Proche-Orient (IFAPO) en 1946 et directeur jusqu'en 1967.
- Membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (1952-1973).
- Directeur des Musées de France (1960-1962).
"Cette carrière grecque et syrienne a fait de lui l’un des pères de l’archéologie du Proche-Orient. Il s’est particulièrement intéressé à la numismatique et a contribué à l’enrichissement des collections du cabinet des Médailles." http://www.institut-de-france.fr/fr/article/2055-colloque-henri-seyrig-1895-1973 (consulté le 27 mai 2020).
- FRAEPMSHRG-JFB
- Personne
- Chercheur au CNRS à partir de 1981
- FRAEPMSHRG-CD
- Personne
- 1947-1997
Formation universitaire
Certificats d'Ethnologie et d'Ethnologie Préhistorique, Sorbonne (1967).
Certificats de Géomorphologie (Institut de Géographie) et de Méthodologie Esthétique, Institut d'Art (1968).
Maîtrise spécialisée de Préhistoire (Panthéon-Sorbonne) et Licence es Lettres (1969).
Certificat d'Anthropologie, Université de Paris IV (1970).
Doctorat de Troisième cycle en archéologie sur le moustérien de la grotte du Renne à Arcy-sur-Cure (1971).
Carrière
Entrée au CNRS (1976).
Membre du laboratoire d'ethnologie préhistorique de l'Université de Paris I en tant qu'Attachée puis Chargée de Recherche (1976-1991).
Membre du laboratoire de préhistoire de l'Université des Sciences et Technologies de Lille en tant que Directrice de Recherche (1991-1997).
Activités de terrain
Fouilles à la grotte du Bison d'Arcy-sur-Cure sous la direction d'A. Leroi-Gourhan (1963).
Fouilles à la Quina sous la direction de G. Henri-Martin (1964-1965).
Fouilles à Escolives-Ste-Camille sous la direction de R. Kapps (1964).
Fouilles à Auvernier sous la direction d'A. Gallay 1965).
Fouilles à Pincevent sous la direction d'A. Leroi-Gourhan (1966-1976).
Fouille de sauvetage à Terra Amata sous la direction de H. de Lumley (1966).
Direction scientifique d'une fouille de sauvetage liée à des travaux autoroutiers (1967).
Participation aux fouilles de sépultures de la Direction des Antiquités Préhistoriques d'Ile-de-France (1974-1978).
Direction du chantier de fouilles de Mauran (Haute-Garonne), chantier école du Ministère de la Culture (1974-1981).
Direction du chantier de fouilles de Champlost, Yonne (1982-1983).
- FRAEPMSHRG-ODL
- Personne
- Ingénieur au CNRS à partir de 1982
Odile Daune-Le Brun est archéologue, ingénieur de recherche hors classe à la retraite, membre associé de l’UMR7041 ArScAn « Archéologies et Sciences de l’Antiquité » (équipe « Du village à l’état au Proche et Moyen-Orient ») depuis 2013. Elle a été recrutée au CNRS en 1982. Son activité s’est principalement développée dans trois domaines : 1- la recherche archéologique, principalement sur un site majeur du Néolithique de Chypre : Khirokitia, 7e-5 e mil. av.n.e. (fouille, analyse et publication des données stratigraphiques et spatiales, développement de méthodes d’acquisition, d’enregistrement et d’exploitation des données de terrain, techniques et pratiques architecturales, ethnoarchéologie et expérimentation) ; 2- la diffusion et valorisation de la recherche ; 3- l’administration de la recherche et l’expertise des métiers ITA (ingénieurs, techniciens, administratifs) du CNRS.
TITRES OBTENUS :
- Maîtrise d’histoire médiévale (Faculté des Lettres et Sciences Humaines, Université de Grenoble), 1969.
- Diplôme supérieur de langue et littérature arabes (Institut National des Langues et Civilisations Orientales, Paris), 1975.
PARCOURS PROFESSIONNEL AU CNRS :
- Ingénieur d’études (IE2, IE1), 1982-1995.
- Ingénieur de recherche (IR2, IR1), 1996-2007.
- Ingénieur de recherche hors classe (IRHC), 2008-2012.
- Distinction honorifique : médaille de cristal du CNRS, 2007.
RATTACHEMENTS SCIENTIFIQUES :
- RCP476 « Recherches anthropologiques au Proche-Orient », Meudon, 1982-1983.
- URA17 puis UPR 7537 « Origines et développements de la sédentarisation au Proche-Orient », Maison de l’Orient et de la Méditerranée, Lyon, 1984-1999.
- UMR7041 ArScAn « Archéologies et Sciences de l’Antiquité » (équipe « Préhistoire en Méditerranée Orientale » puis « Du village à l’état au Proche et Moyen-Orient ») Maison Archéologie & Ethnologie, René-Ginouvès, Nanterre, 2000-2012.
RESPONSABILITES ET ACTIVITES SCIENTIFIQUES :
« Les développements du Néolithique pré-céramique dans l'île de Chypre - Khirokitia » :
- Directrice-adjointe de la Mission Archéologique Française de Khirokitia (CNRS-MAEE), 1979-2009.
- Responsable du thème « La terre à bâtir, archéologie expérimentale et caractérisation des matériaux » (en collaboration avec F. Hourani, géomorphologue). UMR7041 ArScAn, équipe « Du village à l’état au Proche et Moyen-Orient », 2000-2012.
Mission archéologique des fouilles de Dja’de el Mughara, Syrie :
- Etude de la toiture de la « maison brûlée Dja'de el Mughara (Syrie) 9è mil. av. n. e., 2007, 2009.
Développement de méthodes d’acquisition et d’enregistrement des données de terrain :
- Akrotiri (Santorin, Grèce), programme sur convention internationale ERA17 du CNRS-Université d'Athènes, 1991-1992.
- Mission archéologique de Tell Feres, Syrie (CNRS-MAEE), 2006.
- Mission archéologique du Qara Dagh occidental, Kurdistan d’Irak (CNRS-IFPO), 2015.
- “Agios Sozomenos Project-Chypre” (Department of Antiquities-Cyprus), 2014-2015.
INFORMATION SCIENTIFIQUE ET VALORISATION :
- Membre du comité de rédaction de Paléorient (Maison Archéologie & Ethnologie, René-Ginouvès, Nanterre), 1999-2012.
- Co-responsable du thème transversal 8 « Bâti et Habitat » (UMR7041 Archéologies et Sciences de l’Antiquité), 2003-2006.
- Inscription du site de Khirokitia au patrimoine mondial de l’UNESCO, 1998.
- Responsable scientifique du programme de reconstitution de maisons néolithiques à Khirokitia (Programme du Département des Antiquités de la République de Chypre), 1994-1996.
- Responsable scientifique du programme de valorisation du site de Khirokitia (Programme du Département des Antiquités de la République de Chypre), depuis 2011.
ADMINISTRATION DE LA RECHERCHE ET EXPERTISE DES METIERS ITA DU CNRS :
Administration de la recherche :
- Membre du Comité National du CNRS (Section. 31), 1991-1999.
- Membre du Comité des Orientalismes du CNRS, 1991-1995.
Expertise des métiers ITA du CNRS :
- Membre/présidente de jurys concours ITA, 1991-2012.
- Responsable du groupe d’experts pour la révision des fiches d’emploi-type (archéologie), 1998-1999.
- Membre élu de la commission administrative paritaire (CAP) pour les ingénieurs de recherche, 1999-2001.
- Expert national nommé BAP D (IR), 2007-2008.
- Membre de deux Comités de visite AERES, 2008.
- Membre du Comité d’Orientation et de Suivi de l’Observatoire des Métiers du CNRS (COS de l’OMES), 2009-2011.
- Co-auteur de l’étude « Entre savoirs et savoir-faire, compétences disciplinaires et compétences techniques, les métiers des ingénieurs et techniciens en sciences humaines et sociales », 2011-2012.
- FRAEPMSHRG-ALB
- Personne
- Chercheur au CNRS à partir de 1967
Alain Le Brun est archéologue, directeur de recherche honoraire au CNRS, membre associé de l’UMR7041 ArScAn « Archéologies et Sciences de l’Antiquité » (équipe « Du village à l’état au Proche et Moyen-Orient ») depuis 2004. Après une formation de linguiste (licence d’allemand et maîtrise de russe) Alain Le Brun s’oriente vers l’archéologie (doctorat de troisième cycle en préhistoire, « La notion de style dans les figurines anthropomorphes néolithiques du Proche-Orient et de l'Europe du Sud-Est. Étude à partir du cadrage et du rythme », Université de Paris I.). Ses recherches se sont développées selon deux axes : 1- Suse et l’Iran du sud-ouest dans la seconde moitié du 4e millénaire av.n.e. avec pour thème l’étude de la formation des sociétés urbaines et des structures étatiques. Les évènements survenus en Iran en 1979 ont entraîné l’arrêt des recherches sur le terrain. 2- L’étude du processus de néolithisation dans un cadre insulaire, par l’analyse des traits caractéristiques du Néolithique précéramique de Chypre.
PARCOURS PROFESSIONNEL :
• Vacataire au Centre de Recherches Préhistoriques et Protohistoriques de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines, 1967.
• Attaché de recherche au Centre National de la Recherche Scientifique, 1968.
• Membre de la Délégation Archéologique Française en Iran : directeur du chantier de l'Acropole I de Suse, 1969-1980.
• Directeur de la Mission Archéologique du Cap Andreas-Kastros (Chypre), CNRS, 1970-1974.
• Directeur de la Mission Archéologique de Khirokitia (Chypre), CNRS-MAEE, 1976-2009.
• Directeur de recherche au Centre National de la Recherche Scientifique, 1990-2004.
RATTACHEMENTS PROFESSIONNELS :
• RCP50 puis RCP362 « Civilisations préhistoriques et protohistoriques du Proche-Orient asiatique », Paris, 1968-1976.
• URA19 « Iran sud», Paris, 1973-1984.
• RCP476 « Recherches anthropologiques au Proche-Orient », Meudon, 1977-1983.
• URA17 puis UPR 7537 « Origines et développements de la sédentarisation au Proche-Orient », Maison de l’Orient et de la Méditerranée, Lyon, 1984-1999.
• UMR7041 « Archéologies et Sciences de l’Antiquité » (équipe « Préhistoire en Méditerranée Orientale » puis « Du village à l’état au Proche et Moyen-Orient »), Maison Archéologie & Ethnologie, René-Ginouvès, Nanterre, 2000-2012.
DIRECTION DE CHANTIERS DE FOUILLES ARCHÉOLOGIQUES :
Suse dans la seconde moitié du 4e millénaire :
• Directeur des fouilles du chantier de l'Acropole I de Suse, 1969-1979, Délégation Archéologique Française en Iran. Publications dans les Cahiers de la DAFI 1, 8 et 9.
Le Néolithique de Chypre 7e-5e millénaires (Cap Andreas-Kastros, Khirokitia) :
• Directeur de la mission archéologique de Cap Andreas-Kastros (Chypre), 1971-1974. (Ouvrage : 1981, Paris, ADPF).
• Prospection de la partie orientale de la péninsule du Karpas (Chypre), 1971.
• Directeur de la mission archéologique de Khirokitia (Chypre), 1976-2009. (Ouvrages : 1984, 1989, 1994, Paris, ERC).
INFORMATION SCIENTIFIQUE :
• Membre du Comité Scientifique de la revue CNRS « Paléorient » (Revue CNRS), 1991.
ADMINISTRATION DE LA RECHERCHE :
• Membre du Comité National de la recherche scientifique (section 44), 1987-1990.
- FRAEPMSHRG-FA
- Personne
- Chercheur au CNRS à partir de 1968
- Personne
- 1862-1914
- FRAEPMSHRG-ED
- Personne
- Chercheur au CNRS à partir de 2003
- FRAEPMSHRG-ALE
- Personne
- 1917-1977
Spécialiste de l'art pariétal, Annette Laming-Emperaire a participé à de nombreuses fouilles en Amérique du Sud, travaillant notamment avec son mari l'ethnologue José Emperaire (1912-1958). Particulièrement intéressée à la préhistoire du Brésil, elle a dirigé la Mission archéologique franco-brésilienne de Lagoa Santa jusqu'à son décès accidentel survenu en 1977 lors d'un voyage au Brésil.
PARCOURS ET ACTIVITES
-
- Entrée au CNRS.
-
A partir de 1951. Prospections et fouilles au Brésil et en Patagonie dans le cadre des Missions archéologiques françaises au Chili austral et au Brésil méridional.
-
- Thèse de Doctorat d’Etat : "La Signification de l’art rupestre paléolithique" sous la direction de André Leroi-Gourhan.
-
- Fondation d'une école de fouille au Brésil.
-
1960-1966. Enseignement de l’archéologie préhistorique en tant que Maître assistant à la Sorbonne.
-
1965-1968. Fouilles du gisement de Marazzi (Terre du Feu).
-
- Election en tant que directeur d’études à la 6e section de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes (EPHE), animation d'un séminaire sur l’anthropologie préhistorique américaine et la question du peuplement ancien du continent.
-
1971-1977. Direction de la Mission archéologique franco-brésilienne de Lagoa Santa (Brésil).
-
Vers 1970-1977. Direction de l’Unité de Recherche Archéologique N° 5 "préhistoire brésilienne" (URA 5) et de la Recherche Coopérative sur Programme n° 394 "Analyse des peintures rupestres au Brésil" (RCP 394).
-
- Chargée par l’UNESCO et le gouvernement uruguayen d’un programme de sauvetage archéologique dans la région de Salto Grande.
- FRAEPMSHRG-CL
- Personne
- 1934-2015
Claude Lepelley était spécialiste de l'Antiquité tardive et de l'Afrique romaine. Professeur à l'université Parix X Nanterre, il a dirigé le Centre de recherche sur l'Antiquité tardive et le Haut Moyen Age, devenu en 1998 une équipe de l'UMR 7041 Archéologies et Sciences de l'Antiquité de la MAE.
Etudes
-
- Agrégation d'histoire.
- 1957-1959. Nomination à l'université de Tunis.
- 1959-1962. Service militaire en Algérie.
-
- Thèse de doctorat d'Etat ès Lettres "Les cités de l'Afrique romaine au Bas-Empire, étude d'histoire municipale, université Paris-Sorbonne, sous la direction de William Seston.
Carrière
- 1962-1967. Assistant à la Sorbonne.
- 1967-1970. Maître de conférences à l'universités d'Amiens.
- 1970-1984. Maître de conférences à l'université Lille 3 puis professeur en 1977.
- 1984-2001. Professeur à l'université de Paris X-Nanterre.
- 1992-2001. Direction de séminaires à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes.
Autres responsabilités
-
1982-?. Membre du Comité des travaux historiques et scientifiques puis secrétaire à partir de 1992.
-
1987-2000. Président de l'Institut des études augustiniennes.
-
1992-? Membre de l'Association pour l’encouragement des études sur l’Afrique du Nord préhistorique, antique et médiévale (anpam) devenue en 2000 la Société d’étude du Maghreb préhistorique, antique et médiéval (Sempam). Claude Lepelley était membre du bureau de l'Anpam.
-
1992-2008. Directeur de la collection "Nouvelle Clio".
-
1995-1996. Premier Président de la Société française d’études épigraphiques sur Rome et le monde romain (SFER).
-
Membre de la Société nationale des antiquaires de France et président en 2003.
- FRAEPMSHRG-CFB
- Personne
- 1932-2013
Claude-François Baudez, archéologue mésoaméricaniste, était directeur de recherche honoraire au CNRS, membre du Laboratoire Archéologie des Amériques (UMR 8096).
1957-1960. Recherches sur le site de Papagayo et dans la vallée du Tempisque (Costa Rica)
1964-1965. Recherches dans la région du golfe de Fonseca et dans la vallée de Comayagua (Honduras)
1967-1969. Fouilles du site de Los Naranjos (Honduras) en collaboration avec Pierre Becquelin)
1971-1973. Fouilles du site de Tonina (Mexique) en collaboration avec Pierre Becquelin
1977-1980. Direction du Projet Archéologique Copan (Honduras)
- Fouilles du delta du Diquis (Costa Rica)
- FRAEPMSHRG-ARJ
- Personne
- 1943-2014
Annie Roblin-Jouve, professeur agrégée et docteur en géographie était rattachée à l'équipe Ethnologie préhistorique (UMR 7041 Archéologies et sciences de l'Antiquité).
Thèmes de recherche :
- Géomorphologie du centre du Bassin parisien
- Géomorphologie du site parisien
- Paléomilieux quaternaires
- Milieux fluviatiles du Bassin parisien
- Paléogéographie des gisements préhistoriques et protohistoriques
Rattachements administratifs
- Membre du laboratoire Ethnologie préhistorique puis de l'Equipe de l'UMR 7041, depuis 1974.
- Membre associé de l'URA 25 Préhistoire de la région andine sous la direction de D. Lavallée, en 1975-1976.
- FRAEPMSHRG-JCM
- Personne
- Enseignant-chercheur à partir de 1979
- FRAEPMSHRG-AP
- Personne
- 1901-1980
Fils d’un pasteur de l’église luthérienne du Pays de Montbéliard, André Parrot débute des études de théologie à la Faculté de théologie protestante de Paris en 1921 et se destine à devenir pasteur luthérien. Il étudie en parallèle l’Histoire de l’art à l’Ecole du Louvre à partir de 1924 où il suit les cours de René Dussaud. Archéologue spécialiste du Proche-Orient ancien, André Parrot obtient en 1926 une bourse à l’Ecole biblique et archéologique de Jérusalem et participe aux fouilles de Neirab, en Syrie actuelle. L’année suivante, il dirige les fouilles de Baalbek (Liban) et participe à celles de Byblos, sous la direction de Maurice Dunand.
En 1929, il décide de s’orienter vers l’archéologie mésopotamienne. Il prend alors part aux fouilles de Tello-Lagash (Irak), sous la direction de l’abbé Genouillac, auquel il succède en 1930-1931, puis de Larsa en 1933.
La même année, à la demande de Henri Seyrig, il se rend sur le site de Tell Hariri, dans la vallée de l’Euphrate, près de la frontière syro-irakienne. On y a découvert des inscriptions cunéiformes qui permettent à André Parrot de reconnaître la cité ancienne de Mari, disparue au milieu du IIe millénaire avant notre ère. De 1933 à 1974, il y mène vingt-et-une campagnes lors desquelles il met au jour le Grand Palais de la cité, quelques édifices de son centre religieux ainsi qu’une multitude de tablettes cunéiformes.
A partir de 1937, André Parrot est chargé de cours à la Faculté de théologie protestante de Paris (1937-1955) ainsi que professeur d’archéologie orientale et d’Histoire générale de l’art à l’Ecole du Louvre et conservateur-adjoint des Musées nationaux. Il dirige la revue Syria et la Revue d’assyriologie et d’archéologie orientale aux côtés de René Dussaud, Henri Seyrig, Edouard Dhorme et Georges Contenau.
En 1946, il occupe le poste de conservateur en chef du Musée du Louvre (Antiquités orientales et Arts musulmans) et devient secrétaire général de la Commission des fouilles et missions archéologiques en 1958. De 1968 à 1972, il est le premier directeur du Musée du Louvre.
Fait Commandeur de la Légion d’Honneur en 1961, André Parrot est également élu membre de l’Académie britannique en 1962 et de l’Académie des inscriptions et belles-lettres en 1963, dont il assure la présidence à partir de 1970. Il est l’auteur de trente-cinq publications et de plus d’une centaine d’articles et études au sein de revues spécialisées.
- FRAEPMSHRG-MLE
- Personne
- Chercheur au CNRS à partir de 1968
- FRAEPMSHRG-PDM
- Personne
- Chercheur au CNRS à partir de 1970
- FRAEPMSHRG-BEL
- Personne
- Chercheur au CNRS, dates inconnues
- FRAEPMSHRG-JL
- Personne
- 1931-2012
- FRAEPMSHRG-JB
- Personne
- Enseignant-chercheur à partir de 1982
- FRAEPMSHRG-HPF
- Personne
- Chercheur au CNRS à partir de 1990
- FRAEPMSHRG-LIK
- Personne
- 1926-2002
DIPLOMES
- 1942-43 : Baccalauréat de l'enseignement secondaire (Le Caire).
- 1947 : Licence ès-Lettres (Sorbonne).
- 1948 : Diplôme d'études supérieures classiques.
- 1954 : Doctorat ès-Lettres (Sorbonne), doctorat d'Etat, prix Salomon Reinach de l'Académie des Inscriptions et Belles- Lettres.
FONCTIONS
- 1949-1954 : Membre étranger de l'Ecole Française d'Athènes.
- 1954-1955 : Membre de l'Institute for Advanced Study, Princeton.
- 1955-1957 : Attachée de recherches au CNRS, détachée à Athènes jusqu'en juin 1956.
- 1957-1960 : Professeur extraordinaire à l'Université de Fribourg, Suisse.
- Après 1960 : Professeur ordinaire à la même université (à partir de 1979 à temps partiel).
- A partir de 1957 : Chargée de mission au Département des Antiquités grecques et romaines du Musée du Louvre, Paris.
- A partir de 1963 : Professeur invité à l'Université Laval (Québec).
- 1967 : Membre de l'Institute for Advanced Study, Princeton.
- 1969 à 1979 : Professeur à l'Université de Paris X.
- A partir de 1979 : assure libéralement un séminaire hebdomadaire de troisième cycle.
- Eté 1969 : Entretiens sur l'Antiquité classique, Fondation Hardt, Genève.
- A partir de 1973 :Secrétaire général du Lexicon Iconographicum Mythologiae Classicae. Secrétaire général de la Fondation pour le LIMC.
- 1974, 1977, 1978 : Membre de l'Institute for Advanced Study, Princeton.
- A partir de 1979 : Directeur de recherche titulaire au CNRS.
DISTINCTIONS
- A partir de 1965 : Membre correspondant de l'Institut Archéologique Allemand.
- A partir de 1975 : Membre correspondant de l'Institut Archéologique Autrichien.
- Janvier-mars 1985 : Norton Lecturer de l'Archeological Institute of America (conférences dans 20 universités américaines).
- Mars-avril 1985 : Visiting Professor of the Australian Archaeological Institute at Athens (Universités de Sydney, Melbourne, Armidale, Canberra, Brisbane, Adelaide, Hobarth, Perth : conférences et séminaires).
- Mai 1988 : Docteur honoris causa de l'Université d'Athènes (Ethnikon kai Kapodistriakon Panepistimion Athinôn).
- Janvier 1989 : Foreign Honorary Member of the Archaeological Institute of America.
- Avril 1989 : Membre d'honneur de la Société Archéologique d'Athènes.
- Juin 1990 : Docteur honoris causa de l'Université Laval, Québec.
- Octobre 1992 : Membre correspondant de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris.
- Octobre 1992 : Membre correspondant de la Fondation pour la Culture hellénique, Athènes.
- FRAEPMSHRG-JCG
- Personne
- 1925-2013
Jean-Claude Gardin, directeur de recherches au CNRS et directeur d'études à l'EHESS, est le fondateur de l'équipe "Archéologie de l'Asie centrale, peuplement, milieux et techniques" en 1974. Archéologue de terrain spécialisé dans l'aire géographique de l'Asie centrale, il était aussi théoricien de l'archéologie et en particulier des applications de l'informatique à la discipline.
Repères chronologiques :
-
1952-1954. Membre de la Délégation archéologique française en Afghanistan (DAFA) et prospections en Bactriane.
-
- Étude des collections de céramiques et des monnaies de la DAFA à l’Institut français d’archéologie de Beyrouth sous la direction d’Henri Seyrig et projet de documentation mécanographique en archéologie.
-
1957-1971. Direction du Centre d’analyse documentaire en archéologie (CADA, CNRS), initialement Centre mécanographique de documentation archéologique.
-
1960-1965. Direction de la Section d’automatique documentaire (CNRS) dans le cadre de l’Institut Blaise Pascal.
-
1962-. Directeur d’études à l’EHESS, direction "Sémiologie et informatique".
-
1964-1978. Participation aux fouilles d'Ai Khanoum (DAFA) sous la direction de Paul Bernard et étude de la céramique.
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1971-1972. Mise en route du Centre de recherches archéologiques du CNRS.
-
1974-1985. Directeur de l’URA 10 "Archéologie de l'Asie centrale, peuplement, milieux et techniques".
-
1974-1978. Direction de prospections en Bactriane orientale dans le cadre de la Mission archéologique française de Bactriane.
-
1980-1982. Direction de la Délégation archéologique française en Afghanistan.
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1983-1988. Direction de la Mission archéologique française en Asie centrale (MAFAC).
-
- Membre fondateur de l’Association Arkeotek (Association européenne d’archéologie des techniques).
- FRAEPMSHRG-CKL
- Personne
- Chercheur au CNRS depuis 1984
Christine Kepinski-Lecomte est directeur de recherche émérite à l'UMR 7041 Archéologies et Sciences de l'Antiquité, ArScAn, équipe Histoire et archéologie de l'Orient cunéiforme (HAROC). Ses recherches portent sur l'archéologie du Moyen-Orient du Chalcolithique à l’Âge du Fer, notamment sur les villes et territoires de haute Mésopotamie (Ve-Ie mill. av. J.-C.) en Irak, Syrie et Turquie.
TITRES OBTENUS :
- Doctorat de 3e cycle en Archéologie Orientale, Université de Paris I.
- HDR, Université de Paris I.
DISTINCTION HONORIFIQUE :
- Prix Clio pour la recherche archéologique, prix spécial du jury.
ACTIVITES PROFESSIONNELLES :
1979-1984. Pensionnaire-déléguée de la DAFIq (Délégation Archéologique Française en Iraq).
1984-1988. CNRS, chargée de recherche à l'URA 8.
- CNRS, chargée de recherche à l'UPR 9032 puis à l'UMR 7041.
- CNRS, directeur de recherche à l'UMR 7041.
Depuis 2015. Docteur de recherche émérite à l'UMR 7041.
ADMINISTRATION, ANIMATION ET GESTION DE LA RECHERCHE :
1981-1988. Direction de la mission archéologique de Haditha à Khirbet ed-Diniyeh (Irak).
1989-1990 puis 2000-2002. Direction mission archéologique du Sinjar à Tell Khoshi et Grai Resh (Irak).
1994-2007. Direction mission archéologique de Tilbeshar (Turquie).
2011- 2015. Direction mission archéologique du Peramagron (Iraq).
2005- 2009. Membre élu du Conseil de Laboratoire de l’UMR 7041.
2006- 2010. Responsable-adjointe élue, équipe 05 « Du Village à l’Etat au Proche et Moyen-Orient » de l’UMR 7041.
2006-2012. Membre du bureau, cycle de conférences, Les Amis de Larsa, en collaboration avec l’association Orient-Express des étudiants de l’Université de Paris I.
2006-2012. Membre du conseil scientifique de l’IFPO (Institut Français du Proche-Orient).
2006 (en cours). Expert auprès de l’UNESCO/INTERPOL ; Comité International pour la sauvegarde du patrimoine culturel irakien.
2012 (en cours). Membre du comité de lecture de la revue Anatolia Antiqua, IFEA (Institut Français d’Etudes Anatoliennes), Istanbul.
2012 (en cours). Expert MIUR (Italian Ministry of Education, University and Research).
2014 (en cours). Membre du bureau APMAP (Association Pour la Mission Archéologique du Peramagron).
2014 (en cours). Membre Conseil scientifique EMMS (Etudes Mésopotamiennes/Mesopotamian Studies).
2016 (en cours). Membre conseil scientifique revue Mesopotamia, Université de Turin.
Expertises occasionnelles, instances françaises : ERC (Editions Recherche pour les Civilisations), Editions MOM (Maison de l’Orient Méditerranéen), revue SYRIA, revue Anthropobotanica, CNIL (Comité national de l’informatique et des libertés), dossier BQR de l’ EPHE (Ecole Pratique des Hautes Etudes), Office central de lutte contre le trafic des biens culturels du Ministère de l’intérieur de l’outre-mer et des collectivités territoriales.
Expertises occasionnelles, instances étrangères : HCECR (High Commission for Erbil Citadel Revitalization) Iraq, DAAD (Deutscher Akademischer Austausch Dienst), Allemagne, ANVUR (Agenzia Nazionale di Valutazione del sistema Universitario e della Ricerca), Italie.
- FRAEPMSHRG-GG
- Personne
- 1930-2012
FORMATION :
- 1954 : diplôme d'études supérieures en histoire et géographie.
- 1956-1957 : CAPES section histoire-géographie.
- 1963 : certificat d'ethnologie préhistorique.
- 1977 : thèse d'Etat sur "L'Âge de Bronze dans la région parisienne".
PARCOURS :
- 1970 : entrée au CNRS.
- 1971 : attaché de recherche.
- 1977 : chargé de recherche.
- 1980 : obtention de l'agrément pour diriger des thèses (Université de Paris I).
- 1983-1985 : président de la Société Préhistorique Française.
- 1986 : directeur de recherche.
- 1986 : président de l'association Centre archéologique de Pincevent.
- FRAEPMSHRG-CJ
- Personne
- 1859-1933
Camille Jullian, historien, philologue et archéologue, a été professeur au Collège et France puis membre de l'académie des inscriptions et belles-lettres et de l'Académie française.
Ses principales recherches ont porté sur l'"histoire de la Gaule" dont les huit volumes ont paru entre 1908 et 1921.
- Camille Jullian entre à l’École normale supérieure.
- Agrégation d'histoire.
1880-1882. Étude de l'épigraphie antique en Allemagne après du professeur Mommsen (université frédéric-Guillaume de Berlin) puis à l’École française d Rome. - Doctorat sur les transformations politiques dans l’Italie impériale romaine.
- Professeur à l'université de Bordeaux.
- Professeur au Collège de France, titulaire de la chaire des Antiquités nationales.
- Membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres.
- Membre de l'Académie française.
- FRAEPMSHRG-PS
- Personne
- Ingénieur au CNRS à partir de 1999