Affichage de 119 résultats

Notice d'autorité
Collectivité

Centre archéologique de Pincevent

  • FRAEPMSHRG-PI
  • Collectivité
  • Depuis 1964

En 1964, suite à la découverte du premier habitat paléolithique de plein air en Europe, l’État achète le terrain de Pincevent et confie la gestion du site et des fouilles au professeur André Leroi-Gourhan.
En 1983, le Centre archéologique de Pincevent est lauréat du concours départemental du patrimoine et reçoit la somme de 15 000 F. A partir de cet événement, est créée une association loi 1901 portant de nom de Centre archéologique de Pincevent. Cette association, dirigée par André Leroi-Gourhan jusqu'en 1985 puis par Gilles Gaucher, assure la gestion des fouilles. Jusqu'en 1979, le Centre archéologique de Pincevent ne gère que le site de Pincevent. A partir des années 1980, il gère aussi des programmes de recherche et d'autres opérations de terrain.
Les crédits proviennent principalement du Ministère de la Culture et le personnel dépend en grande majorité du CNRS. En 1994, l’État, la région Ile-de-France et le département prévoient plus de quatre millions de francs pour l'aménagement du site de Pincevent. Cet aménagement sera en partie réalisé en 2000.

Repères chronologiques concernant l'aménagement du site :
Année 1965. Édification sur le site de deux bâtiments préfabriqués et de huit hangars. Le terrain est enclos et doté d'un gardien. Deux salles d'exposition sont aménagées : l'une autour du premier grand moulage de sol préhistorique (80 m2) réalisé au monde, l'autre consacrée aux occupations du site depuis le paléolithique et aux activités des magdaléniens.
Années 1966-1967. Demande de moyens à la région pour l'hébergement des fouilleurs (aménagement d'une quarantaine de chambres, d'une salle à manger, de sanitaires et d'une cuisine) et pour l'aménagement d'une des deux salles d'exposition construites en 1965. Cette demande n'a pas abouti.
Année 1988. Le site est classé " monument historique ".
Année 1989. Un projet d'aménagement est inscrit au contrat plan État-région Ile-de-France. Il est prévu d'aménager un lieu de recherche sur la période magdalénienne digne de l'importance du site et de la qualité des chercheurs accueillis et la réalisation d'un lieu d'animation essentiellement tourné vers le milieu scolaire. 16 millions de francs de travaux sont prévus. Ce projet n'a pas abouti.
Année 1994. Le Directeur du patrimoine (Ministère de la Culture) décide que des bâtiments doivent être construits pour l'hébergement et le travail des archéologues.
Année 1995. Pincevent est déclaré " site archéologique d'intérêt national "
Année 2000. Les constructions prévues en 1994 sont en partie réalisées grâce aux participations de l'Etat (2 millions de francs), de la Région (2 millions de francs), et du Département (700 000 francs). Des bungalows de bois posés sur plots sont construits. Ils comprennent une cuisine/salle à manger, quatre unités de douches/sanitaires et trois unités de huit chambres et six dortoirs pour les chercheurs et les stagiaires.
Année 2000. Projet de construction d'un abri de fouilles pour la protection d'une nouvelle zone de fouilles sur le site.

Centre d'analyse documentaire pour l'archéologie

  • FRAEPMSHRG-CADA
  • Collectivité
  • 1957-1970

Le Centre d'analyse documentaire pour l'archéologie (CADA) a été créé par le CNRS le 20 décembre 1957 sous la direction de Jean-Claude Gardin. Sa création fait suite à une mission de documentation archéologique constituée en1955 dans le cadre de l'Institut français d'archéologie de Beyrouth dirigé par Henri Seyrig. L'objectif de cette mission était d'établir à titre expérimental des fichiers sur cartes perforées, relatifs à divers domaines de l'archéologie et de montrer comment ces fichiers pouvaient faciliter les recherches documentaires.
Les résultats aboutissent à l'établissement définitif de la mission à Paris sous le nom de Centre mécanographique de documentation archéologique puis de Centre d'analyse documentaire pour l'archéologie.
La vocation du CADA est de "promouvoir les méthodes d'analyse descriptive et de traitement automatique de la documentation archéologique" (Gardin J.-C., Le calcul et la raison. Essais sur la formalisation du discours savant, Paris, 1991, p. 46). Deux axes complémentaires que Jean-Claude Gardin qualifie de "sémiologique" et de "mathématique" (ouv. cité p.47) seront développés : le premier vise à élaborer des méthodes de représentation des données archéologiques et à créer des langages normalisés, le second consiste à mettre au point des méthodes d'exploitation de ces données sur ordinateur pour construire automatiquement des typologies ou des classifications.

Le CADA est d'abord domicilié 52 rue Cardinet puis rue du Maroc à Paris.
A partir de 1964, le CADA possède un bureau à Marseille.

Centre de formation aux recherches ethnologiques

  • FRAEPMSHRG-CFRE
  • Collectivité
  • 1946-1973

André Leroi-Gourhan crée le Centre de formation aux recherches ethnologiques (CFRE) en 1946. Il est reconnu institutionnellement en 1948.
En 1965, le centre est rattaché à l'Institut d'ethnologie qui est dissout en 1973. Ses activités sont alors prises en charge par le Muséum national d'histoire naturelle.

Centre de recherches archéologiques du CNRS

  • FRAEPMSHRG-CRA
  • Collectivité
  • 1972-2000

Le Centre de recherches archéologiques (CRA), créé en 1972 et installé à Valbonne Sophia Antipolis (06) en 1975, était une fédération d'équipes de recherche réparties sur l'ensemble du territoire français.

Cercle de recherches et d'études préhistoriques

  • FRAEPMSHRG-CREP
  • Collectivité
  • 1975-Post. 2001

Le Cercle de Recherches et d’Etudes Préhistoriques était une association loi 1901. Créée en 1975, cette association a pour but de promouvoir les recherches en préhistoire ainsi que la publication et la diffusion d’ouvrages scientifiques relatifs à cette discipline. Jacques Tixier en a été le président depuis sa création jusqu’en 1988 au moins. En 1982, le siège se trouvait à Paris dans le 13è arrondissement puis en 1988 au CNRS à Meudon. Lorsque le Laboratoire Préhistoire et Technologie a déménagé à Nanterre, le CREP a été hébergé à la Maison de l’archéologie et de l’ethnologie René-Ginouvès.

Chantier de Corbiac, Vignoble 2, commune de Bergerac (Dordogne)

  • FRAEPMSHRG-CV2
  • Collectivité
  • 1987-1989

A la suite d’une demande de coopération de la DRAP Aquitaine à l’ERA 28 du Centre de Recherches Archéologiques, J. Tixier dirige la fouille de sauvetage d’une des concentrations de silex découverte en 1985 par la DRAP. Le gisement paléolithique est appelé CV2 (Corbiac, Vignoble 2). Trois campagnes d’un mois chacune ont eu lieu en été 1987, 1988 et 1989.

Chantier de La Faurélie II (Dordogne, France)

  • FRAEPMSHRG-LFII
  • Collectivité
  • 1964-1972

Ce chantier est situé sur la commune de Mauzens-et-Miremont en Dordogne. En 1964, Jacques Tixier débute les fouilles d'un abri Magdalénien et Azilien. Les recherches seront poursuivies jusqu'en 1972.

Chantier du campement préhistorique de Bordj Mellala (Algérie)

  • FRAEPMSHRG-BJM
  • Collectivité
  • 1965-1967

Le Campement préhistorique de Bordj Mellala près d'Ouargla (Algérie) a été découvert par Jacques Tixier et G. Trécolle en 1965 au cours d'une mission financée par la Compagnie française des pétroles (Algérie). Un ramassage de surface et des fouilles ont été menés jusqu'en 1967.

Chantier du gisement moustérien de Djebel Irhoud (Maroc)

  • FRAEPMSHRG-DJI
  • Collectivité
  • 1967-1969

Le gisement moustérien de Djebel Irhoud (Maroc) est situé dans la région de Safi, à 400 km au sud de Rabat et à 100 km à l’ouest de Marrakech. Il a été découvert fortuitement en 1960 lors d’un forage de la société marocaine des mines et produits chimiques. Après la découverte d’un premier crâne humain (Irhoud 1), Emile Ennouchi, paléoanthropologue à l’Université de Rabat, intervient sur le site et met au jour un deuxième crâne en 1961 (Irhoud 2). Il entreprend alors des fouilles importantes.
En 1968, son équipe découvre une mandibule fragmentaire d’enfant (Irhoud 3). Dans le cadre des fouilles organisées par le laboratoire de géologie de la Faculté des sciences de Rabat, Jacques Tixier effectue une première campagne, du 7 au 25 avril 1967, puis une deuxième, du 20 janvier au 7 février 1969, avec la participation de R. de Bayle des Hermens.
La découverte est publiée en 1987 : « L'humerus d'enfant « Homo 4 » découvert au Jebel Irhoud (Maroc) est la première pièce livrée par ce site dans un contexte stratigraphique et archéologique précis. L'industrie qui accompagne ce fossile est un moustérien qui, malgré un « indice de racloirs » et un « indice Levallois » élevés, ne se distingue guère des industries moustériennes européennes. Les données paléontologiques indiquent un âge un peu antérieur au remaniement faunique qui affecte le Soltanien en Afrique du Nord, sans qu'il soit néanmoins possible, en l'absence de datations absolues précises, de déterminer plus exactement l'ancienneté des hommes du Jebel Irhoud. L'étude comparative de Homo 4 fait apparaître qu'un certain nombre de caractères de l'humérus considérés comme des caractères néandertaliens sont probablement des caractères plésiomorphes partagés par les Homo sapiens primitifs » (HUBLIN J.-J., TILLIER A.-M., TIXIER J., L’humérus d’enfant moustérien (homo 4) du Jebel Irhoud (Maroc) dans son contexte archéologique. Bulletin et Mémoire de la Société d’Anthropologie de Paris, t. 4, série XIV, n° 2, 1987, p. 115).
En 2004, Jean-Jacques Hublin, directeur du département Évolution de l'homme de l'Institut Max-Planck d'anthropologie évolutionniste (Leipzig, Allemagne) reprend les fouilles du gisement de Djebel Irhoud. Les recherches conduites jusqu’en 2016, permettront la mise au jour de fossiles supplémentaires attribués à Homo sapiens avec une datation d’environ 300 000 ans, bouleversant les théories sur l’apparition de notre espèce.

Chantier du gisement préhistorique des Allobroges à Alger (Algérie)

  • FRAEPMSHRG-GAA
  • Collectivité
  • 1961-

Ce gisement a été découvert en 1961 lors de travaux de construction d’immeubles dans le quartier d’Hydra sur les hauteurs d’Alger. Les fouilles ont été dirigées par L. Balout. Elles ont permis de recueillir une faune abondante dont les restes d’un phacochère et une industrie lithique qui se classe dans l’Atérien typique.

Chantier du site préhistorique d'El Hamel, Ouled-Djellal (Algérie)

  • FRAEPMSHRG-ELH
  • Collectivité
  • 1951-1953

En 1951, Jacques Tixier est instituteur dans le village d’El Hamel situé à environ 10 kilomètres au sud-ouest de Bou Saâda (Wilaya de M’Sila, Algérie). « C’est à proximité de son école qu’il va découvrir un site préhistorique (qu’il dénommera tout simplement « El Hamel ») qui comporte plusieurs niveaux épipaléolithiques et néolithiques, et de nombreux microlithes. Collectes de surface, fouille, tamisage, marquage et étude du matériel lithique deviennent son quotidien, après l’école et, dans cet environnement solitaire, il taille pour comprendre les ensembles qu’il a sous les yeux. Il est alors introduit au Musée du Bardo, dirigé par le professeur Lionel Balout, doyen de la faculté des lettres d’Alger » (INIZAN M.-L., ROCHE H., Jacques Tixier (1925-2018), Bulletin de la Société préhistorique française, Tome 116, numéro 1, janvier-mars 2019, p. 163.). Jacques Tixier conduit trois campagnes de terrain, de 1951 à 1953 et publie les résultats de ses recherches en 1954.

Chantier international de fouilles de Ksar' Aqil (Liban)

  • FRAEPMSHRG-KA
  • Collectivité
  • 1969-1975

Les fouilles du site de Ksar' Aqil ont débuté pendant l'été 1969, sur l'initiative de l’Émir Maurice Chehab, directeur général des antiquités du Liban.
Ce gisement préhistorique, situé sur le versant nord du Ouadi Antélias, à dix kilomètres à vol d'oiseau du centre de Beyrouth et à deux kilomètres de la mer, avait fait l'objet d'une grande fouille lors de deux campagnes en 1937-1938 et en 1947 par les Pères Doherty, Ewing, Mahan, Murphy et le Professeur H.-E. Wright.
Ces fouilles ont permis de dégager une stratigraphie du Paléolithique moyen, du Paléolithique supérieur et de l'Epipaléolithique. Elles ont montré que cet abri sous roche présentait toutes les caractéristiques d'un gisement de référence pour la préhistoire du Proche-Orient.
L'objectif des fouilles dirigées par Jacques Tixier était d'approcher l'origine de l' " Aurignacien du Levant ", de suivre son évolution et celle de tout le Paléolithique supérieur, de contribuer à la question des relations avec la préhistoire européenne et d'apporter de nouveaux éléments sur l'origine de l'Aurignacien en Europe occidentale.
Au cours de sept campagnes de fouilles menées entre 1969 et 1975, les huit mètres supérieurs d'une stratigraphie de 23,50 mètres (soit la hauteur d'un immeuble de sept étages) ont révélé une occupation du site de 50 000 à 10 000 avant J.-C.
Deux zones ont été fouillées : une zone d'habitat où ont été mis au jour des sols d'occupation avec des agencements encore en place et une zone dite géologique qui a permis d'établir un cadre chrono-stratigraphique du Paléolithique supérieur du Proche-Orient. Dans cette zone, deux coupes ont été établies : une coupe sagittale (N.-S.) et une coupe frontale (E.-O.). Les fouilles ont mis au jour des outils lithiques, des nucleus, des déchets caractéristiques, des restes osseux, des coquilles terrestres et marines, des sols d'habitats.
L'étude de ce site a fait intervenir de nombreux spécialistes en sédimentologie, palynologie, zoologie, malacologie, pédologie, en étude des parures, de l'os travaillé, des agencements, des relations avec la mer, de la paléoécologie. Ces études ont permis d'établir une stratigraphie précise des couches supérieures du site, de dresser un tableau de l'outillage de la fin du paléolithique supérieur au Proche-Orient et d'avoir des informations sur les types d'occupation dans la zone d'habitat
Les recherches ont bénéficié d'un financement du CNRS, dans le cadre de la RCP (Recherche coopérative sur programme) 50 puis de la RCP 362, et d'une subvention de la Wenner-Gren Foundation for Anthropological Research (New York) en 1971 et 1972.

Délégation archéologique française en Iran

  • FRAEPMSHRG-DAFI
  • Collectivité
  • 1897-1983

Sous la direction de Marcel Dieulafoy, les fouilles françaises à Suse prennent naissance en 1884-1886 ; en 1895 Nasr-ed-Din Shah signe une convention avec la France qui assure à cette dernière le monopole des fouilles en Perse. En 1897, est créée la "Délégation scientifique française en Perse" que dirigera jusqu'à sa démission en 1912 Jacques de Morgan, ingénieur des mines, précédemment à la tête du Service des antiquités d'Egypte. Des crédits considérables sont alors alloués à la Délégation par les Chambres afin de développer le rayonnement culturel de la France et contrebalancer ainsi la présence britannique grandissante. En 1912, l'épigraphiste V. Scheil et l'archéologue R. de Mecquenem succèdent conjointement à J. de Morgan. Les travaux à Suse, interrompus par la première guerre mondiale, reprennent en 1920 ; ils resteront jusqu'en 1947 sous la direction de R. de Mecquenem. La mission reçoit alors ses crédits de l'Instruction publique En 1928, la Perse est l'objet de luttes d'influence des puissances occidentales ; le monopole de la France sur les fouilles lui est retiré (toutefois en l'absence d'archéologues iraniens André Godard, architecte, est nommé conseiller pour les Antiquités ; il procède à l'organisation du Service des antiquités et crée le musée de Téhéran) mais le site de Suse reste acquis à la France. En 1946, la mission française de Suse qui dépend désormais du ministère français des Affaires étrangères est placée sous la direction de R. Ghirshman, archéologue ayant déjà conduit des recherches, à la demande de G. Contenau, en Iran à Tepe Giyan et Tepe Sialk et en Afghanistan. R. Ghirshman parallèlement aux fouilles de Suse mènera de 1951 à 1962 des travaux à Tchoga Zanbil. En 1967, Jean Perrot succède à Roman Ghirshman à la tête de la Délégation archéologique française en Iran et à celle de la Mission de Suse.

En 1967, sur le plan administratif la DAFI dépend de la Direction générale des relations culturelles scientifiques et techniques (DGRCST, plus tard DGCID) du ministère français des Affaires étrangères. Son siège se situe à Téhéran. Dès son arrivée en 1967, Jean Perrot transforme l'ancienne résidence de Roman et Tania Ghirshman en l'infrastructure de la DAFI : bureaux , bibliothèque, chambres pour les chercheurs de passage : archéologues, ethnologues, botanistes, géologues…

En 1983, la Délégation archéologique française en Iran fusionne avec l'Institut français d'iranologie (fondé par Corbin en 1946) pour former l'Institut français de recherches en Iran (IFRI) du ministère français des Affaires étrangères.

Equipe "Afrique, sociétés et environnement" (UMR 7041)

  • FRAEPMSHRG-ASE
  • Collectivité
  • 1986-2014

L'équipe "Afrique, sociétés et environnement" est l'héritière d'un laboratoire Intitulé UPR 311 créé en 1986.
En 1998, l'unité est intégrée à l'EP 1730 puis en 2000, elle devient une équipe de l'UMR 7041 " Archéologies et Sciences de l'Antiquité ".
En 2014, l'équipe a fusionné avec l'équipe Ethnologie préhistorique (UMR 7041).

Directeurs successifs :

  • Jean Chavaillon jusqu'en 1991.
  • Ginette Aumassip entre 1992 et 1998.
  • A partir de 1998, Jean Polet a été responsable de l'équipe.

Equipe "Préhistoire en Méditerranée orientale : Chypre et Jordanie, 9000-5500 BP" (UMR 7041)

  • FRAEPMSHRG-PMO
  • Collectivité
  • 2000-2004

Les recherches de l'équipe Préhistoire en Méditerranée Orientale avaient pour cadre deux milieux géographiques différents :

  • une île, Chypre, où sont étudiés les développements d'une colonisation en milieu insulaire : le Néolithique précéramique de Chypre ou Culture de Khirokitia, une civilisation originale, aboutissement au 7e millénaire d'un long processus dont les débuts remontent au 9e millénaire et qui s'est déroulé dans le milieu clos que constitue une île.
  • les marges semi-arides, en Jordanie, où dans la vallée du Jourdain est étudié le développement de sociétés post néolithiques et en particulier les modifications d'ordre social et économique aussi bien que culturel qui conduisent à l'urbanisation.
    Les recherches s'organisent autour des thèmes suivants : environnement, architectures et organisation des espaces, mobilité : raisons et réseaux, évolution de l'économie, évolution des traits culturels dans un milieu insulaire.
    Les recherches de terrain s'appuient sur les fouilles de deux sites : le site de Khirokitia (Chypre) 7e-6e millénaires avant J.-C., réoccupé au 5e millénaire ; le site de Abu Hamid (Jordanie) fin du 6e-début du 4e millénaires.
    L'équipe étaient constituée de chercheurs permanents : Geneviève Dollfus, directrice de recherche CNRS, directrice de la mission archéologique de Abu Hamid, responsable de l'équipe PMO ; Alain Le Brun, directeur de recherche CNRS, directeur de la mission archéologique de Khirokitia ; Odile Daune-Le Brun, ingénieur de recherche CNRS.
    Elle comprenait des chercheurs et des enseignants chercheurs français et étrangers associés aux programmes de recherche (11 associés au programme "Chypre" et 12 associés au programme "Jordanie") ainsi que des doctorants et des post-doctorants.

Fouilles programmées de l'allée sépulcrale de Saint-Claude à Bury (Oise)

  • FRAEPMSHRG-BO
  • Collectivité
  • 2001-2007

Les fouilles de la sépulture collective néolithique de Bury ont été dirigées par Laure Salanova, directrice de recherche au CNRS (UMR 7055 Préhistoire et Technologie).
Un diagnostic a eu lieu en octobre 1999 sous la responsabilité de Laure Salanova et Jean Leclerc (UMR 7041 Archéologie et Sciences de l'Antiquité).
Entre 2001 et 2007, une équipe composée de 15 personnes, pour la plupart étudiants de l'université Paris 1, a mené des fouilles chaque année, pendant deux mois.
La sépulture se trouvait en partie sous un cours de tennis, ce qui explique que le terme "tennis" soit utilisé dans la légende de certains documents de terrain.

Fouilles programmées de Sallèles-d'Aude

  • FRAEPMSHRG-SA
  • Collectivité
  • 1976-1998

Les fouilles de Sallèles d’Aude ont été conduites entre 1976 et 1998 sous la direction de Fanette Laubenheimer, directrice de recherche au CNRS. Elles ont permis de mettre au jour un important ensemble d'ateliers de potiers et de tuiliers gallo-romains, actif du Ier au IIIème siècle après J.-C. Ce chantier qui se voulait ponctuel à l'origine, a fait l'objet d'une fouille extensive qui a permis à Fanette Laubenheimer d'analyser un site dans sa totalité, à titre de référence. Sallèles d'Aude avait l'avantage d'être un complexe bien conservé regroupant habitat, carrière d'argile et zone artisanale complète. La production regroupait des matériaux de construction (tuiles, briques...), des objets de la vie quotidienne et surtout des amphores qui servaient au transport du vin, de la Narbonnaise jusqu'aux confins de l'Empire romain. Une quinzaine de fours, des puits d'extraction, des bassins de décantation et de foulage de l'argile ont été explorés ainsi qu'un quartier d'habitation et un aqueduc. L'exploration d'un tel complexe artisanal a permis de connaître la totalité de la structure de production (modes et rythmes de production, relations avec l'environnement proche, mais aussi les ouvertures économiques) et de proposer un modèle de fonctionnement.

En tant qu'archéologue responsable de la fouille de Sallèles d'Aude, Fanette Laubenheimer a créé en 1992 un musée de site nommé Amphoralis.
Le musée assure, pour le grand public, la transmission d'un savoir acquis au long des campagnes de fouilles. Il met en valeur les découvertes et présente le travail des potiers et des tuiliers : extraction de l'argile, techniques de fabrication des objets et commercialisation. Premier musée d'Europe consacré à l'ensemble d'un complexe de potiers et à ses fours, il accueille régulièrement 17 000 visiteurs par an.

GDR 1040 "Les amphores gauloises dans le monde romain"

  • FRAEPMSHRG-GDR1040
  • Collectivité
  • 1992-1999

Ce GDR a été dirigé par Fanette Laubenheimer en 1992 et 1999. Son objectif était de créer une large base de données sur les centres de production gaulois et d'étudier leurs exportations sur les grands marchés de l'Empire.

GDR 1170 "Origine et évolution des cultures, socialisation du paysage en Océanie insulaire"

  • FRAEPMSHRG-GDR1170
  • Collectivité
  • 1995-2002

Le GDR 1170 "Origine et évolution des cultures, socialisation du paysage en Océanie insulaire" a été dirigé par Catherine Orliac, membre du laboratoire puis de l'équipe "Ethnologie préhistorique" (UMR 7041, Archéologies et Sciences de l'Antiquité) et membre associé au laboratoire "Ethnobiologie-biogéographie" du Muséum national d'Histoire naturelle à partir de 1995.

GDR 2138 "Les denrées en Gaule romaine. Production, consommation, échanges. Le témoignage des emballages"

  • FRAEPMSHRG-GDR2138
  • Collectivité
  • 2000-2007

Ce groupement de recherche succède au GDR 1040. Sa finalité est définie par Fanette Laubenheimer dans le projet scientifique déposé en 1999 :
"Les denrées en Gaule romaine sont diverses, abondantes et essentielles à la vie. Locales ou importées, elles sont les témoins de productions agricoles, de savoirs faire, d'habitudes alimentaires, d'acculturation, d'échanges, d'activités économiques. Le projet ne vise nullement à les étudier toutes, mais à suivre le fil conducteur que constituent les emballages qui ont été conservés. Déjà des avancées importantes ont été réalisées lors de programmes antérieurs dans le domaine des amphores, il faut maintenant ouvrir le champ. A partir des divers emballages dont nous avons la trace, il s'agit d'étudier les denrées qui leur sont associées. les questions de production, de consommation, d'échanges et de circulation sont au centre de la recherche. Au-delà des amphores pour lesquelles nous sommes à même maintenant de fournir des synthèses, d'autres secteurs nouveaux et complémentaires seront explorés comme les tonneaux (quels tonneaux, pour quel usage ?) et divers autres emballages, notamment en céramique, qui ont gardé la trace de contenus alimentaires. La diversité des contenants constitue un vecteur d'analyse qui ouvre sur une vision élargie des denrées de la Gaule romaine".

Groupe de travail pour la publication des fouilles de Tureng Tepe

  • FRAEPMSHRG-GTT
  • Collectivité
  • 1980-1990

Le groupe de travail pour la publication des fouilles de Tureng Tepe (Iran) a été constitué en 1980, un an après le décès de Jean Deshayes, professeur à l'université Paris I et directeur des fouilles entre 1960 et 1977.
Animé par Jean-Claude Gardin, ce groupe comprend dix autres collaborateurs de Jean Deshayes : O. Aurenche, R. Besenval, R. Boucharlat, S. Cleuziou, J.D. Forest, Ph. Gouin, E. Haerinck, J.L. Huot, O. Lecomte et M. Yon.
A l'origine, le groupe prévoit une publication en trois volumes dont la parution est fixée entre 1982 et 1985. L'ordre de parution étant établi en fonction des disponibilités de chacun, il est décidé de publier les périodes récentes avant les périodes anciennes.
Ainsi, le volume 1, sous la responsabilité de R. Boucharlat et O. Lecomte est consacré aux époques sassanides et islamiques ; le volume 2, préparé par R. Besenval, S. Cleuziou et E. Haerinck traite de l'Age du fer à la période parthe ; le volume 3, élaboré par O. Aurenche, J.D. Forest, J.L. Huot et M. Yon est dédié aux origines et à l'Age du bronze.
Entre 1980 et 1984, des réunions ont lieu à raison d'une par an. Dès la première année, Philippe Gouin est chargé de dépouiller et de classer les documents générés par douze campagnes de fouilles entre 1960 et 1977. Ces documents sont complétés par les archives personnelles de Jean Deshayes, récupérées auprès de sa famille par Jean-Claude Gardin, fin 1979. Lors de la première réunion, le groupe juge nécessaire d'organiser une nouvelle mission à Tureng Tepe afin d'étudier les vestiges des périodes gréco-parthe et de l'Age du fer. Cette mission à laquelle participent R. Besenval, R. Boucharlat et O. Lecomte a lieu en juin-juillet 1980. Après cette campagne d'étude, l'équipe ne retournera pas sur le site.
En 1984, afin de préparer le volume 3, le groupe confie à une étudiante, C. Pariselle, la préparation d'une typologie de la céramique du Chalcolithique et de l'Age du bronze. Ce travail sera poursuivi jusqu'en 1989. L'année suivante, L.A. Martinez réalise un mémoire de maîtrise sur les inhumations de l'Age du bronze à Tureng Tepe, sous la direction de J.L. Huot, professeur à l'Université de Paris I.
Au final, seul le volume 1 des fouilles de Tureng Tepe sera publié en 1987 (BOUCHARLAT R. et LECOMTE O., avec la coll. de GARDIN J.-C., GYSELEN R. , GOUIN P., A. LEMAIRE, Fouilles de Tureng Tepe sous la direction de J. Deshayes. Vol. 1. Les périodes sassanides et islamiques, Paris, ERC, 1987).
Les deux autres volumes prévus feront l'objet de travaux préparatoires (textes et illustrations).

Mission archéologique Caucase-Transcaucasie

  • FRAEPMSHRG-CAU
  • Collectivité
  • 2000-2003

Cette mission a été dirigée par Bertille Lyonnet et Catherine Marro (CNRS) en partenariat avec A. Rezepkin (Institut d'histoire de la culture matérielle de Saint-Pétersbourg, Russie) et A. Ozfirat (Université de Van, Turquie).

Mission archéologique de Franchthi (Grèce)

  • FRAEPMSHRG-MAFR
  • Collectivité
  • 1967-1976

Les fouilles de la grotte de Franchthi ont été conduites sous la direction du Professeur T.W. Jacobsen entre 1967 et 1976.
Jusqu'en 2001, Catherine Perlès a effectué plusieurs missions d'étude des industries lithiques.

Mission archéologique de Junin (Pérou)

  • FRAEPMSHRG-MAFJ
  • Collectivité
  • 1974-1980

Les travaux de la Mission archéologique de Junin débutent en 1974 par les fouilles de l'abri sous roche de Telarmachay (province de Junin, Pérou). Après le repérage du site à la fin de la première campagne de prospection en septembre 1974, des fouilles sont conduites sous la direction de Danièle Lavallée, directrice de recherche au CNRS, dans le cadre de l'Institut français d'études andines à Lima où venait d'être créée une section d'archéologie. A partir de 1977, les fouilles se poursuivent en partenariat avec l'unité de recherche associée n°25 du Centre de recherches archéologiques du CNRS "Préhistoire des régions andines" nouvellement créée.
Le projet était d'étudier un petit secteur des Andes centrales du Pérou alors que le moment et les modalités de la domestication des camélidés étaient pratiquement inconnus pour cette région. Le haut plateau de la Puna péruvienne fut désigné comme pouvant dévoiler l'origine et l'explication de cette domestication, élément majeur du développement culturel andin.
Financées par la Commission consultative des recherches archéologiques à l'étranger du ministère des Affaires étrangères et par le CNRS, les recherches sont menées par une équipe franco-péruvienne de préhistoriens français et étudiants péruviens jusqu’en 1980. Les fouilles sont ensuite suivies de plusieurs campagnes d'étude entre 1981 et 1985 pour préparer la publication des recherches.
L’abri sous roche de Telarmachay est désigné aux archéologues par les habitants du village voisin de San Pedro de Cajas. Il se situe dans les Andes centrales du Pérou, province de Tarna, département de Junin, Bassin du Shaka-Palcamayo, sur le haut plateau de la Puna de Junin (bordure est) à 1,5 kilomètre du petit lac glaciaire de Parpacocha, à 4420 mètres d'altitude. L'abri est constitué par une échancrure peu profonde (2,5 à 3 mètres) longue de 8 mètres, creusée au pied d'une falaise calcaire. Le climat y est rude, les sols steppiques sont pauvres et de faible épaisseur.
L'objectif de la mission française était de découvrir les conditions spécifiques d'occupation et d'exploitation de ce site de haute altitude, situé au-delà du seuil supérieur de l'agriculture. Elle souhaitait par ailleurs confronter les résultats de cette fouille avec la thèse de " transhumance " andine (mouvements de population). Un sondage préliminaire puis des fouilles intensives effectuées sur une superficie de 35 m2 ont révélé un remplissage archéologique allant de 0,80 à 3 mètres d'épaisseur. L'équipe de fouilles a effectué vingt et un décapages successifs selon la méthode de fouille mise en place en France par André Leroi-Gourhan et mit au jour huit unités culturelles :

Phase VII. Précéramique ancien, entre 6900 et 5200 av. J.-C.
Phase VI. Précéramique, entre 5200 et 4800 av. J.-C.
Phase V inférieure et supérieure. Précéramique, entre 4800 et 2950 av. J.-C.
Phase IV. Précéramique récent, entre 2500 et 1700 av. J.-C.
Phase III. Période initiale et Formatif, entre 1700 et 650 av. J.-C.
Phase II. Formatif, entre 650 et 170 av. J.-C.
Phase I. Empire inca et Intermédiaire récent, entre le XIIIe siècle et le XVe siècle de notre ère.

Les fouilles puis l'étude et l'analyse des vestiges ont été menées dans une optique ethnologique, l'objectif étant de retracer l'histoire de l'occupation humaine (chasse, collecte, élevage, travail de la pierre et de l'os, traitement des peaux, usages domestiques) de cet abri. Les recherches ont prouvé pour la première fois dans les Andes, l'existence d'un processus de domestication in situ des camélidés à partir de 6000-5500 av. J.-C. Les analyses fauniques ont montré que l'abri était occupé saisonnièrement entre décembre et avril. Les résultats ont permis de retracer sur 7000 ans l'évolution du mode de vie des habitants des hauts-plateaux andins et le changement fondamental qui accompagna le passage de la chasse à l'élevage.
A ce jour, seules les phases 7 à 4 incluses sont publiées ; elles concernent l'occupation la plus ancienne : le Précéramique.

Mission archéologique de Tel Yarmouth (Israël)

  • FRAEPMSHRG-MATY
  • Collectivité
  • 1980-2015

Tel Yarmouth est situé à 25 kilomètres au sud-ouest de Jérusalem, au pied des monts de Judée. Le site, tell de 16 hectares composé d'une acropole et d'une ville basse, abritait l'une des plus anciennes et des plus importantes cités cananéenes. Fondée au début du Bronze ancien (seconde moitié du IVe millénaire), la cité atteint son apogée vers 2650-2300. Abandonné à la fin du Bronze ancien vers 2300, le site a été réoccupé un millénaire plus tard sur l'acropole seulement, jusqu'au début de l'époque byzantine.
Les premiers sondages ont été effectués en 1970 par Amnon Ben-Tor (université hébraïque de Jérusalem).
C'est ensuite la Mission archéologique de Tel Yarmouth créée en 1980 sous les auspices du CNRS, de la DGRST et de l'Institut d'archéologie de l'université hébraïque de Jérusalem, qui reprend les fouilles sous la direction de Pierre de Miroschedji.
Les fouilles s'effectuent dans le cadre d'un programme de recherches sur le processus d'urbanisation en Palestine aux IVème et IIIème millénaires. Le site de Tel Yarmouth offre la possibilité de comprendre la naissance, l'organisation et l'évolution d'une des plus anciennes et importantes cité-Etat du IIIème millénaire. Il comprend une ville basse très étendue (14,5 hectares) et une petite acropole (1,5 hectare). Les fouilles se répartissent en plusieurs chantiers (douze dans la ville basse et deux sur l'acropole), divisés en plusieurs secteurs. Elles ont révélé une architecture monumentale : des fortifications d'une ampleur exceptionnelle et dont l'épaisseur atteint près de 40 mètres ; une porte d'entrée monumentale ; un complexe palatial de plus de 6000 m2, un temple comprenant une salle à colonnes et une cour ouverte sur plusieurs pièces ; un quartier résidentiel ; un quartier d'artisans ; un système de terrasses ; une acropole entourée par la muraille du IIIè millénaire et occupé à la fin du IIè millénaire par un établissement philistin.

La thématique principale du site est l'urbanisation de la Palestine à l'Age du bronze ancien, 3500-2300 avant notre ère, étudiée dans la ville basse (étude des quartiers d'habitations, des zones spécialisées agricoles et artisanales, des bâtiments publics, des fortifications, des portes de la ville et du complexe palatial, notamment). Une seconde thématique apparaît lors des fouilles de niveaux d'occupation postérieurs au IIIème millénaire (en particulier des niveaux de la période de transition Age du bronze et Age du fer, entre les XIIIe et XIe siècles avant notre ère). Ces niveaux se trouvent uniquement dans la zone de l'acropole.
La grandeur et la complexité des fortifications, l'étendue des trois ensembles palatiaux successifs, l'existence de bâtiments publics et l'importance du matériel archéologique mis au jour, font de Tel Yarmouth un site majeur pour la connaissance du Bronze ancien de Palestine.

Les chantiers

  • Chantier A. Fortifications. Les chantiers A et D correspondent aux fouilles des fortifications. Les fouilles du chantier A ont débuté en 1980 avec le dégagement d'une partie du rempart extérieur et d'une porte. Les niveaux du chantier A couvrent les périodes du Bronze ancien II, III et le début de l'époque byzantine.
  • Chantier B. Habitations et complexe palatial. Les fouilles du chantier B ont débuté en 1980 avec l'objectif d'obtenir une séquence archéologique de la ville basse. Ont été découverts des habitations domestiques pré-palatiales, puis successivement trois complexes palatiaux, nommés palais B1, B2, B3. Les constructions palatiales s'étendent sur environ 6000 m2 et datent de la fin du Bronze ancien III (XXVe siècle avant notre ère environ). Les niveaux du chantier B couvrent les périodes du Bronze ancien I jusqu'à la fin du Bronze ancien III et le début de l'époque byzantine.
  • Chantier C. Habitations et édifices publics
  • Chantier D. Fortifications. Les chantiers A et D correspondent aux fouilles des fortifications. Les fouilles du chantier D ont débuté en 1981 avec l'objectif d'étudier les fortifications en comparaison avec le chantier A. Les niveaux du chantier D couvrent les périodes du Bronze ancien II, III et le début de l'époque byzantine.
  • Chantiers E et F. Porte ouest et ses alentours. Les fouilles des chantiers E et F débutent en 1984. Le chantier E correspond à la Porte ouest de la ville et à ses alentours. Le chantier F se situe dans la grande cour du Palais B, à proximité du chantier E. Les niveaux de ces chantiers couvrent les périodes du Bronze ancien II, III et le début de l'époque byzantine.
  • Chantier G. Quartier d'habitations. Les fouilles du chantier G ont débuté en 1984. Elles ont mis au jour un quartier d'habitations adjacent au complexe palatial et notamment un ensemble de maisons du Bronze ancien III.
  • Chantier H. Zone d'activités spécialisées. Le chantier H, situé au centre de la ville basse, a été fouillé à partir de 1984. Ont été découverts des terrasses du bronze ancien III, et en leur sein, des chambres (ateliers) et des courettes en enfilade, caractéristiques de zones d'activités spécialisées, agricoles ou artisanales.
  • Chantier de l'acropole. Les fouilles de la zone de l'acropole ont débuté en 1986. Deux sondages ont été effectués : le sondage 1 dans la zone inférieure de l'acropole et le sondage 2 dans sa zone supérieure. Les niveaux de cette zone de fouille couvrent les périodes du Bronze ancien jusqu'à l'époque byzantine. Le site de Tel Yarmouth a été abandonné à la fin du Bronze ancien III puis réoccupé à partir du Bronze récent mais dans les limites de l'acropole. Les fouilles témoignent de cette deuxième phase d'occupation et permettent l'étude de la transition Age du bronze/Age du fer. Par ailleurs, les ruines d'un village romano-byzantin ont notamment été mises au jour.
  • Chantiers J, K, M, N. Terrasses au sud-est du palais B. Les fouilles des chantiers J, K, L, M. ont permis la mise au jour de constructions monumentales, probablement un complexe de bâtiments publics ou de temples, édifiées sur des habitations volontairement rasées. Les chantiers K et M ont été ouverts en 1996. La deuxième terrasse (chantier K) portait un grand bâtiment du Bronze ancien III C. Les chantiers M et L correspondent à une troisième terrasse. En 1997 débutent les fouilles du chantier J, première terrasse, où ont été trouvés des maisons et des vestiges de construction, probablement un atelier de potiers. En 1999, à l'angle nord du palais, ont débuté les fouilles du chantier N.

Mission archéologique de Tumaco (Colombie)

  • FRAEPMSHRG-MATU
  • Collectivité
  • 1976-1980

Les fouilles de la région de Tumaco, sur le littoral sud-ouest de la Colombie, ont permis de mettre au jour plusieurs sites d'habitats occupés du 5e siècle av. J.-C. au 16e siècle de notre ère. La Mission, dirigée par Jean-François Bouchard, directeur de recherche au CNRS, a bénéficié du soutien de la DGRCST du ministère des Affaires étrangères, de l'Institut colombien d'anthropologie et du CNRS (URA 25 du Centre de recherches archéologiques).

Mission archéologique des Indes

  • FRAEPMSHRG-MAI
  • Collectivité
  • 1947-1958

La Mission archéologique des Indes a été dirigée par Jean-Marie Casal entre 1947 et 1958.
Les premières fouilles ont eu lieu sur le territoire de Pondichéry : en 1947-1948, Jean-Marie Casal reprend les fouilles de Virapatnam-Arikamedu, ville portuaire qui remonte au IIème siècle av. J.-C. puis en 1950, il explore deux sites funéraires, Mouttrapaléon et Souttoukeny. Il y applique les méthodes stratigraphiques strictes mises au point par Sir Robert Eric Mortimer Wheeler, directeur de l'Archaeological Survey of India (ASI) depuis 1944. « Grâce à la publication rapide des rapports de fouilles de ces sites, Jean-Marie et Geneviève Casal apportent de nouveaux éléments sur les rapports de l’empire romain et de l’Inde du sud et sur toute la question des mégalithes et des champs d’urnes du 2ème et 1er siècle avant J.C.»*

Entre 1951 et 1958, les recherches se poursuivent sur le site de Mundigak (Afghanistan). « Ces fouilles, parallèlement aux recherches soviétiques au Turkestan, ont permis pour la première fois de saisir l’importance de l’Asie centrale sur le plan de l’histoire culturelle des 4 ème et 3 ème millénaires. Là, J.-M. Casal a su mettre en évidence la mise en place de structures sociales hiérarchisées qui aboutissent, à la période IV du site, à la construction d’un « palais » à colonnade et d’importants remparts. Les fouilles de Mundigak continuent de servir de référence pour tous les travaux sur l’âge du bronze de ces régions.»*

En 1958, la Mission archéologique française de l’Indus succède à la Mission archéologique des Indes. Elle sera dirigée par Jean-Marie Casal jusqu’en 1974 puis entre 1975 et 2012 par Jean-François Jarrige.

*Jarrige Jean-François, "Jean-Marie Casal (1905-1977)" dans J. E. Van Lohuizen-De Leeuw, South Asian Archaeology 1975, Leiden, 1979, p. 1-2.

Mission archéologique d'Itanos (Crète, Grèce)

  • FRAEPMSHRG-MIT
  • Collectivité
  • 1990-2006

Mission archéologique dirigée par Alain Schnapp, elle est nommée Mission archéologique d'Eleftherna et Itanos jusqu'en 1994 puis, à partir de cette date, seulement Mission archéologique d'Itanos.

Mission archéologique en Colombie "El Morro"

  • FRAEPMSHRG-MACEM
  • Collectivité
  • 1994-2001

La mission, sous la direction de Jean-François Bouchard, directeur de recherche au CNRS, a pour objectif l'étude du littoral Pacifique Nord équatorial (Nord de l’Équateur et Sud de la Colombie) entre le VIe siècle av. J.-C. et 1532 après J.-C.
L'étude, conduite à partir du site d'El Morro, porte en particulier, sur le rôle de ce site dans les échanges interrégionaux sur ce littoral.
La Mission a bénéficié du soutien du ministère des Affaires étrangères. Elle a été menée dans le cadre de l'UPR 312 du CNRS en collaboration avec l'Institut colombien d'anthropologie.

Mission archéologique en Hainaut occidental et en Moyenne Belgique

  • FRAEPMSHRG-MAHMB
  • Collectivité
  • 1977-2002

La mission archéologique en Hainaut occidental et en Moyenne Belgique a débuté en 1977 sous la direction de Claude Constantin.
En 1993, Laurence Burnez-Lanotte, professeur au Département d'archéologie des Facultés universitaires Notre-Dame-de-la-Paix à Namur (Belgique), devient co-directrice de la mission. Les objectifs de recherche portent, d'une part sur la néolithisation de la Belgique moyenne et, d'autre part sur le développement des sociétés hiérarchisées.
Elles s'inscrivent dans le cadre du vaste programme de recherche de l'Equipe protohistoire européenne (UMR 7041) sur les sociétés de l'Europe, depuis les premières communautés agricoles (VIIe millénaire) jusqu'à l'apparition des premières formations étatiques. C'est à la fin des années 1970, que l'équipe qui constitue le laboratoire URA 12, élargit son terrain d'étude limité à la vallée de l'Aisne, à d'autres régions du Bassin parisien et de l'Europe.
Les travaux en Belgique moyenne (fouilles, prospections et sondages) ont été conduits sur divers sites du Brabant, des provinces du Hainaut et de Liège jusqu'en 2002. Ils ont permis de révéler une nouvelle séquence culturelle néolithique et de développer les connaissances quant aux mécanismes et aux modalités d'implantation des premières sociétés agricoles en Moyenne Belgique. Cette mission a bénéficié, en particulier, du soutien du Ministère français des Affaires étrangères et de financements du gouvernement belge. Elle a été menée en étroite collaboration avec divers organismes belges, notamment les facultés universitaires Notre-Dame-de-la-Paix (Namur) et les membres de "L'ASBL. Recherches et prospections archéologiques en Wallonie". Au sein de l'équipe Protohistoire européenne, deux chercheurs ont été associés à ce programme : J.-P. Farrugia et P. Allard.

Mission archéologique et ethnologique française au Mexique

  • FRAEPMSHRG-TO
  • Collectivité
  • 1961-1983

La Mission archéologique et ethnologique française au Mexique a été créée en 1961. En 1983, elle devient le Centre d’études mexicaines et centraméricaines (Mexico).

Mission archéologique française à Alicante (Espagne)

  • FRAEPMSHRG-MAFA
  • Collectivité
  • 1980-2017

La mission archéologique française à Alicante est dirigée depuis 1980 par Pierre Rouillard, directeur de recherche émérite au CNRS. Entre 1980 et 2000, quatre opérations ont eu lieu :

  • Fouilles d’une nécropole ibérique (Ve-IVe siècles av. J.-C.) à Cabezzo Lucero (Guardamar, Alicante) entre 1980 et 1985
  • Prospections dans la basse vallée du Segura en 1989 et 1990.
  • Fouilles d’un habitat ibérique (Ve-IVe siècles av. J.-C.) du site portuaire de La Picola (Santa Pola, Alicante) entre 1991 et 1995.
  • Fouilles d’un habitat phénicien (VIIIe-VIe siècles av. J.-C.) du site portuaire de La Fonteta-Rabita à Guardamar del Segura (Alicante) entre 1996 et 2000.

La mission française financée par la commission des fouilles du ministère des Affaires étrangères a été conduite en collaboration avec l’Université de Valence, le Musée archéologique et l’Université d’Alicante, le musée et la commune de Santa Pola, la Comunidad Valenciana, la Casa de Velasquez, l’Institut géologique Albert de Lapparent et la Maison Archéologie & Ethnologie René-Ginouvès.
Les archives des fouilles ont été remises au Musée archéologique provincial d’Alicante MARQ sauf celles du site portuaire de La Picola conservées au Musée de la Mer de Santa Pola.

Mission archéologique française à Cupisnique (Pérou)

  • FRAEPMSHRG-MAFCU
  • Collectivité
  • 1978-1999

La Mission archéologique française à Cupisnique a été créée en 1978 sous la direction de Claude Chauchat. Financé par la DGRCST et avec le soutien du CNRS, le programme de recherche porte sur le premier peuplement du littoral par l'étude de petits sites de plein air de la région de Cupisnique. Dès les premières prospections, un inventaire des sites est réalisé, répertoriant des centaines de gisements dont certains ont été étudiés plus précisément. Les sites, carrières, ateliers de fabrication des pointes de trait, habitats temporaires, sont datés de 9000 à 6500 avant J.-C.

Mission archéologique française à Eski-Mossoul (Irak)

  • FRAEPMSHRG-MAEMO
  • Collectivité
  • 1983-1987

En 1982, lors du projet de construction d'un barrage sur le Tigre, le Service Irakien des Antiquités et du Patrimoine lance un appel à coopération internationale.
En 1983, la mission archéologique française entreprend des fouilles de sauvetage dans la région d'Eski Mossoul (Mésopotamie du Nord) sous la direction de Luc Bachelot et de Jean-Daniel Forest. La concession obtenue par les archéologues français est une zone d'environ 2,5 x 3 kilomètres dans la partie sud-est de la vallée autour des villages modernes de Karkhush et Rownak. Cette zone a été choisie en fonction du matériel céramique reconnu lors d'une précédente prospection. L'exploration, conduite durant cinq mois, est organisée en quatre campagnes entre 1983 et 1985. Une dernière campagne pour l'étude du matériel céramique a lieu en 1987.
Deux sites distincts ont été identifiés : Khirbet Derak et Tell Kutan. Le premier site était complètement érodé : seuls quelques lambeaux de couches et des fosses à argile remployées comme dépotoir étaient en place mais aucun vestige architectural n'a été repéré. Cependant, le matériel recueilli était intéressant : céramique du Halaf récent, matériel obeidien et tessons de transition (pâte Halaf et décor Obeid).
Tell Kutan était mieux conservé et l'équipe a pu obtenir des résultats ; des niveaux Halaf et Ninivite V ont été explorés. En 1984, les archéologues ont pu déterminer l'extension du site en procédant à six sondages au sud-ouest du wadi et sept sondages au nord-est. Tell Kutan devait couvrir 250 mètres du nord-est au sud-ouest et 130 mètres du sud-est au nord-ouest, mais le lit de la rivière s'est élargi, entraînant tout sur son passage.
L'architecture est bien représentée : installations complexes et de grande taille, habitat en brique crue sur soubassement en pierre, tombes d'enfants et quelques tombes d'adulte (les corps sont généralement enterrés dans des jarres).
Trois types de céramique ont été identifiés : une céramique commune à pâte rosée, montée à la main (36 % du matériel céramique : jarres, bassins, jattes, bols, couvercles, marmites à quatre anses oreillettes) ; une céramique peinte, en rouge violacé, montée à la main (21 % du matériel céramique : décors géométriques ou naturalistes, vases ouverts de toutes tailles, vases fermés ; la plupart sont montés sur pied) ; une céramique grise, fine, montée au tour, incisée et excisée (26 % du matériel céramique : bols, petits pots, vases miniatures).
Des sceaux cylindres en pierre grise (Ninivite V) et de nombreuses empreintes de sceaux à décor naturaliste ou géométrique découverts pendant les fouilles montrent les relations entre la Mésopotamie du nord et celle la Mésopotamie du sud. Ont été également mis au jour des fragments de lames de silex utilisées en tant que faucilles.
La faune est composée majoritairement de chèvres et de moutons (43 % des 1398 os identifiés par E. Vila), de porcs (10 %) et de bœufs.
Pour mener à bien ses travaux, la mission a bénéficié du soutien du département des Antiquités de la région nord de l'Iraq (State Organization for Antiquities and Heritage), de la Délégation archéologique française en Iraq, du Ministère français des affaires étrangères et du CNRS. Le matériel a été déposé au Musée de Bagdad.

Mission archéologique française à La Tolita (Equateur)

  • FRAEPMSHRG-MALTO
  • Collectivité
  • 1982-1987

Le projet "La Tolita" fait suite aux recherche effectuées entre 1976 et 1981 dans la région de Tumaco.
La mission dirigée par Jean-François Bouchard, directeur de recherche au CNRS, a été conduite dans le cadre de l'URA 25 du Centre de recherches archéologiques (CNRS) en collaboration avec Francisco Vadez, archéologue et Juan Garcia, anthropologue (Musée archéologique de la Banque centrale de l'Equateur). Elle a bénéficié du soutien du ministère des Affaires étrangères.

Mission archéologique française à Qatar

  • FRAEPMSHRG-MAFQA
  • Collectivité
  • 1976-1982

En 1975, sur invitation du Ministère de l'information du Qatar, Jacques Tixier se rend à Doha afin de mettre au point un projet de recherche sur la Préhistoire au Qatar.
En 1976, après accord entre le CNRS et les autorités qataries, un programme de trois années de recherche est lancé dans le cadre de la Recherche Coopérative sur Programme (RCP) 476 créée en janvier 1977 sous la direction de Jacques Tixier.
Les fouilles sont conduites par Jacques Tixier et Marie-Louise Inizan.
Trois premières campagnes de fouilles ont lieu de décembre 1976 à février 1979. Le programme est ensuite renouvelé pour trois années et donnera lieu à trois autres campagnes de fouilles, jusqu'en février 1982.
L'objectif de ce programme était triple :

  • retracer la vie des hommes préhistoriques au Qatar : connaître leurs armes et leurs outils, leurs activités, leurs organisations sociales, les rapports avec leur environnement...
  • retracer la trame paléogéographique de la préhistoire de l'homme au Qatar
  • reconstituer les modes de vie préhistoriques en comparaison avec ceux actuels ou subactuels

Pour mener à bien ses recherches, la mission archéologique française a bénéficié du soutien du Ministère de l'information du Qatar, du CNRS et du ministère français des affaires étrangères.

Résultats 1 à 50 sur 119